Comment utiliser des bâtons de marche ?

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Si vous êtes un randonneur expert, probablement que les bâtons de marche font déjà partie de votre équipement de base.

Si au contraire, vous êtes encore novice et que vous pensez à en acheter pour faire de la marche nordique, alors il y a certaines choses que vous devriez savoir.

Les bâtons de marche sont d’excellents alliés pour la marche… à condition de savoir les utiliser correctement !

Utiliser correctement les bâtons de marche peut nettement diminuer les risques de chute ou de blessure à la cheville… ou pire !

Dans cet article, nous vous expliquerons comment utiliser des bâtons de marche et comment marcher correctement, pas seulement pour éviter les chutes, mais aussi pour en TIRER LE MEILLEUR PARTI lors de vos excursions.

Comment utiliser les bâtons de marche ?

Les AVANTAGES que vous pourrez tirer des bâtons de marche ont d’ores et déjà été détaillés dans différentes études scientifiques.

Grâce aux bâtons de marche, en bref :

  • Vous brûlerez plus de calories.
  • Vous marcherez plus rapidement et en faisant moins d’efforts.
  • Vous soumettrez l’articulation de vos jambes, et en particulier vos genoux, à une charge moins importante.
  • Vous renforcerez les muscles de vos bras, et en particulier, vos triceps.
  • Vous augmenterez votre équilibre et votre stabilité.
  • Vous améliorerez votre respiration en ouvrant votre cage thoracique tout en permettant à vos poumons de mieux respirer, avec pour conséquence, une meilleure oxygénation du sang, moins de fatigue et une efficacité accrue.

Cela étant dit, voyons maintenant certains des conseils pratiques de cet équipement nécessaire à tout bon randonneur.

Quelle est la bonne longueur pour un bâton de marche ?

En règle générale, les bâtons de marche sont réglables en longueur et ont des graduations qui indiquent la longueur en centimètres et qui permettent de les allonger ou de les raccourcir de temps en temps, en fonction de votre expérience.

La juste longueur dépend d’abord de votre TAILLE et aussi du type de terrain sur lequel vous allez faire votre excursion.

S’il s’agit d’un terrain en montée, il sera mieux pour vous de raccourcir vos bâtons de marche, de manière à vous appuyer totalement sur eux et à vous décharger d’un certain poids.

Au contraire, en phase de descente, vous pourrez les allonger, en les tenant légèrement inclinés, pour gagner en stabilité.

Il existe aussi des bâtons à longueur fixe, plus robustes, mais adaptés seulement si vous marchez principalement sur un terrain plat.

1. Les règles des bâtons de marche

Pour définir la bonne longueur de bâton, vous devrez tout d’abord régler vos bâtons en fonction de votre taille et aussi en fonction du terrain que vous allez parcourir.

Pour avoir une stabilité accrue, vous devrez les régler en longueur, de manière à pouvoir garder le coude plié à 90°, car il s’agit de la position DE BASE, et la plus utilisée.

Si vous disposez de bâtons de marche télescopiques à 3 sections, vous pouvez régler la section supérieure sur le POINT INTERMÉDIAIRE, et donc régler la section inférieure à la longueur adaptée au terrain sur lequel vous marchez.

De cette manière, si vous devez régler la longueur de vos bâtons, vous pourrez vous limiter (en fonction de vos besoins), seulement à la section supérieure.

Utilisation de la sangle :

La sangle des bâtons de marche est très importante, car elle s’adapte au poignet et qu’elle bloque le bâton, vous empêchant ainsi de le perdre, même si vous lâchez prise.

Par exemple, si vous êtes sur le point de tomber et que vous lâchez la prise de votre bâton de marche, la sangle fera en sorte que vous ne le perdiez pas du tout.

Glissez votre main dans la sangle, puis saisissez le bâton de manière à ce que la sangle se retrouve sur le dos de votre main, mais sans la tordre ; et placez votre pouce sur la sangle.

La longueur de la sangle peut être réglée de façon à ce que le bâton soit maintenu solidement dans cette position. Ainsi, vous pourrez lâcher la poignée du bâton, sans le faire tomber et sans le perdre.

2. La poignée des bâtons de marche

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Gardez votre main détendue, afin que le bâton puisse tourner d’avant en arrière entre le pouce et l’index.

Rappelez-vous de ne pas être trop rigide… vous n’empoignez pas une arme !

Les poignées des bâtons de marche sont généralement conçues dans un angle spécifiquement étudié pour faciliter leur utilisation.

Pour vous habituer à maintenir une prise relâchée, tenez votre bâton entre le pouce et l’index sans employer les autres doigts… qui ne vous sont pas utiles, en réalité.

Limitez-vous à fermer les autres doigts sans les serrer trop fort, autrement, vous pourriez vous fatiguer et endolorir vos mains et votre pouce inutilement.

Votre prise sur le bâton doit être la plus relâchée possible et la plus NATURELLE possible.

Ne vous inquiétez pas SI VOUS SENTEZ QUE VOUS GLISSEZ ou que vous perdez l’équilibre, car dans ces cas, le geste de resserrer votre main autour de la poignée du bâton sera instinctif et naturel, et vous ne tomberez certainement pas.

3. Les mouvements des bras

Les bâtons de marche offrent un maximum d’avantages, s’ils sont utilisés PAR DEUX.

Marchez en bougeant alternativement une jambe et un bras opposés en gardant les coudes près de vous. Utilisez les bâtons en bougeant le bras du côté opposé à chaque pas.

Ça semble difficile comme ça, mais il s’agit d’un mouvement fluide et naturel !

Le mouvement jambes et bras opposés est très important, car si vous utilisez un bras et une jambe du même côté, vous finirez par onduler.

Si vous pensez avoir des difficultés à apprendre ce mouvement et à prendre le rythme ? Essayez de vous exercer chez vous.

Marchez NATURELLEMENT et laissez trainer les bâtons derrière vous.

Vous verrez que le mouvement bras et jambe opposés vous viendra naturellement.

Une fois que vous aurez pris le rythme, vous pourrez amener vos bâtons de marche à la hauteur adaptée en faisant en sorte que les pointes effleurent le sol à chacun de vos pas.

Si vous marchez en montée, tenez vos bâtons de marche légèrement inclinés vers l’avant, ainsi, il vous sera plus facile de les utiliser pour vous donner une poussée vers l’avant.

Si vous êtes en descente, gardez toujours les pointes des bâtons en avant de votre corps pour décharger une partie du poids de vos bras : vos genoux vous remercieront !

Pratiquez un peu, mais vous verrez que l’utilisation des bâtons de marche vous viendra naturellement et de manière totalement fluide. L’important est que vous ne teniez pas le bâton de manière rigide et que vous ne fassiez pas de mouvements de bras forcés ou non-naturels.

4. Comment planter les bâtons de marche

Pour avoir plus de stabilité, vous pouvez planter légèrement la pointe de votre bâton de marche dans le sol, ou bien, vous pourrez simplement la faire effleurer le sol avant de la replanter dans le sol, lors du pas suivant.

Si vous voulez entraîner un peu plus la partie supérieure de votre corps en faisant une action plus énergique, alors appuyez un peu plus la pointe du bâton sur le sol.

Ce geste augmentera votre poussée, si vous êtes en montée ou sur un terrain plat, et sera très utile comme action de freinage si vous êtes en descente.

Si vous décidez d’utiliser cette technique, sachez que vous devrez toujours appliquer une certaine pression sur la poignée de votre bâton.

5. Le double appui

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Si vous êtes en montée, que vous avez des escaliers devant vous ou que vous êtes en descente, vous pourrez simplement planter vos deux bâtons de marche en même temps devant vous.

Bien entendu, les bâtons doivent être balancés vers l’avant, puis plantés à un endroit où ils peuvent bien reposer, afin de profiter pleinement de leur stabilité.

6. Pour une marche plus rapide

Utiliser des bâtons de marche ne signifie pas seulement avoir plus de stabilité, mais aussi acquérir plus de vitesse !

Vous pensez MAÎTRISER totalement la technique d’utilisation des bâtons ?

Vous voulez les utiliser pour vous déplacer plus rapidement ?

Si vous avez déjà acquis une certaine confiance dans l’utilisation des bâtons de marche et que vous voulez vous en servir pour augmenter le rythme et la vitesse de votre marche, vous pouvez relâcher vos bras et faire une légère poussée avec vos épaules.

Tout comme l’enseigne la technique de la marche nordique, vous pouvez pousser un peu avec vos épaules en plantant le bâton à chaque pas que vous faites, à l’instant où le bâton de trekking se trouve derrière votre corps.

Planter légèrement votre bâton à chaque pas derrière votre corps peut vous donner une impulsion supplémentaire, et, en conséquence, vous permettra d’augmenter votre vitesse, ainsi que votre dépense énergétique.

De cette manière, vous renforcerez aussi les muscles de vos bras (ET EN PARTICULIER VOS TRICEPS), qui ont un rôle très actif durant la marche.

7. Augmenter votre stabilité dans un parcours en descente

Quand vous vous trouvez sur un terrain en descente, vous pouvez desserrer les sangles ou retirer vos mains, car l’augmentation de l’angle peut le rendre gênant ou trop serré pour les poignets.

Vous pouvez aussi allonger les bâtons de 5 à 10 centimètres.

Ne plantez pas vos bâtons à la parallèle de votre corps, mais plantez-les légèrement EN AVANT pour assurer une meilleure action de freinage.

Descendez à petits pas sans trop appuyer sur vos genoux, mais en accompagnant et en soutenant les mouvements de votre corps.

Les bâtons ne doivent pas toujours être plantés devant vous !

Si vous vous trouvez en montagne et que vous êtes à un point particulièrement escarpé de votre parcours, alors, il pourrait être plus confortable pour vous de faire un PARCOURS EN ZIGZAGS sur le sentier, en admettant que sa largeur puisse vous permettre de le faire.

De cette manière, vous ferez des petits tournants et vous descendrez plus simplement.

Si vous devez descendre des escaliers, vous pouvez utiliser vos bâtons de marche pour avoir une stabilité accrue, simplement en étant attentif à positionner les deux bâtons sur la marche inférieure à laquelle vous vous trouvez. Ensuite, vous pourrez descendre la marche, et ainsi de suite.

Procédez comme suit : plantez les bâtons sur la marche devant vous et faites un pas, puis, replantez les bâtons sur la marche devant vous et faites un pas, en vous assurant de toujours bien planter vos bâtons d’abord et devant vous.

Si vous avez des problèmes d’articulations et que vous ne voulez pas souffrir aux genoux et aux chevilles, choisissez un modèle de bâtons de marche doté d’un système antichocs.

Les modèles de bâtons de marche les plus récents sont dotés d’un ressort dans la partie finale de la pointe ou d’un amortisseur interne capable d’atténuer le recul éventuel qui peut se produire pendant la marche.

8. Une aide supplémentaire pour descendre ou monter des escaliers, ou pour s’asseoir

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Des bâtons de marche, mais pas seulement !

Les bâtons de marche ne se révèlent pas seulement utiles pour les randonnées. Mais ils offrent aussi une stabilité accrue pour monter ou descendre des escaliers, ou simplement pour vous lever ou vous asseoir.

En outre de faire désormais partie intégrante de l’équipement de base du randonneur, ils vous seront utiles à chaque fois que vous aurez besoin d’un équilibre supplémentaire ou d’une meilleure stabilité.

Pour monter des escaliers, vous pouvez raccourcir vos bâtons, en les tenant le long de votre corps sans les planter devant vous et en donnant une légère poussée.

Si vous devez monter des escaliers et que vous voulez avoir une meilleure stabilité, vous devrez vous pousser avec votre corps.

Plantez les deux bâtons de marche proche de vos pieds, puis montez la marche. Replantez les bâtons de marche proche de vos pieds, puis répétez l’action.

Si vous devez prendre un virage, ne PLANTEZ JAMAIS les bâtons devant vous… vous pourriez trébucher !

Assurez-vous, au contraire, de planter vos bâtons de marche à vos flancs.

Les bâtons de marche peuvent aussi être utiles pour vous asseoir ou pour vous dresser sur vos pieds depuis une position assise.

Dans ce cas, laissez libre cours à vos mains, donc, ne les enfilez pas dans les sangles et positionnez les pointes des bâtons de marche légèrement inclinées vers l’arrière : de cette façon, vous pourrez faire levier et vous aider de cette poussée pour vous lever.

Vous pouvez aussi utiliser les bâtons de marche pour vous donner un meilleur équilibre quand vous vous asseyez. Retirez vos mains des sangles et saisissez fermement les bâtons en vous baissant et en faisant levier.

9. Sac à dos et bâtons de marche

L’éternel dilemme du randonneur qui part marcher pour de nombreuses heures est de trouver le juste équilibre entre emporter le moins d’affaires possible pour alléger son dos tout en ayant quand même tout ce qui pourrait être utile à portée de main, juste au cas où.

Le grand avantage du sac à dos est que vous portez tout sur votre dos, tout en ayant LES MAINS LIBRES pour saisir vos bâtons de marche et éloigner le plus possible le poids du mouvement de vos bras.

Quand vous choisissez un sac à dos, essayez de garder à l’esprit le type de randonnée que vous pratiquez habituellement et, par conséquent, vos besoins, et prenez-en un qui a une capacité de charge adéquate.

Les bâtons de marche à longueur variable ou les bâtons télescopiques ont l’avantage de pouvoir être raccourcis au minimum et remis dans le sac à dos quand vous n’en avez plus besoin.

En règle générale, plus vos bâtons de marche auront de sections et plus ils seront compacts une fois pliés. Il existe même des bâtons pliants, très légers et avec un noyau élastique. Ainsi, ils ne prendront que peu de place à l’intérieur de votre sac à dos.

Mais le poids d’un bâton de marche a également son importance : ne sous-estimez pas cet aspect ! Car même les plus légers peuvent se révéler « lourds », puisqu’ils sont deux !

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à continuer de nous lire ! Bonne randonnée, l’ami !

Comment bien utiliser vos bâtons de randonnée en video

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Comment éviter les ampoules aux pieds lors des randonnées

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Que vous soyez un randonneur novice qui part pour la première fois sur un sentier d’excursion, ou que vous soyez un randonneur expert possédant déjà des chaussures de trekking avec des semelles anti-dérapantes toutes neuves, il faudra, dans tous les cas, vous habituer à ce type de chaussures, le plus rapidement possible. Il faudra également penser à acheter des chaussettes de trekking, un sac à dos pour partir à l’aventure dans les collines ou dans les montagnes en toute saison.

Pourquoi les randonneurs attrapent toujours des ampoules aux pieds ?

Pourquoi et comment se forment les ampoules ?

Les ampoules se forment quand la peau est irritée ou endommagée par la pression ou le frottement créé par les chaussures ou les chaussettes qui ne sont pas adaptées à nos pieds.

En effet, elles peuvent provenir à certains endroits où nous nous sentons réellement serrés dans nos chaussures de trekking ou par le pli qui se forment dans nos chaussettes lorsqu’elles sont trop grandes ou trop petites.

Les ampoules se forment également plus facilement sur des pieds mouillés, autant par la pluie, que par la sueur, ou bien, si vous avez traversé un ruisseau, par exemple. Souvent, le problème récurrent vient de la sueur, car nous avons tendance à transpirer des pieds durant une longue randonnée.

Il faut que vous preniez soin de vos pieds durant une randonnée, et ce, à chaque fois, en enfilant des chaussures imperméables ou des chaussures de running.

Pensez également à toujours emporter un kit de premiers secours. Il faudra, en effet, que vous preniez toujours soin d’avoir avec vous le nécessaire pour une bonne excursion, afin que votre randonnée ne se transforme pas en un véritable enfer.

Comment prévenir les ampoules aux pieds durant une excursion ?

1. Portez des chaussures de trekking qui s’adaptent parfaitement à la forme de votre pied

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Si vos chaussures ne s’adaptent pas bien à la forme de votre pied, il est probable que vous puissiez développer des ampoules assez rapidement. Lorsque vous irez acheter votre nouvelle paire de chaussures de randonnée, prenez bien le temps qu’il faudra pour les choisir. Et essayez le plus de paires possibles.

En effet, vous devriez toujours vous assurer que vos pieds soient parfaitement étendus dans vos chaussures et qu’ils aient suffisamment d’espace. Car, si ça n’est pas le cas et que vos orteils sont pliés dans vos chaussures, il est très probable que des ampoules se forment.

Acheter des chaussures à sa taille est également un détail qui a son importance. Pour choisir la bonne taille, mesurez vos pieds sur une pente inclinée (en règle générale, les meilleurs magasins spécialisés en disposent.) Effectivement, quand vous marchez en montée, vos talons ne devraient pas être en mesure de bouger dans vos chaussures.

Et si vos chaussures sont trop grandes, vos talons peuvent glisser. En descente, au contraire, il faut s’assurer que vos pieds ne viennent pas glisser contre la partie avant de vos chaussures. Si vos orteils viennent se heurter sur cette partie, c’est que vos chaussures sont trop petites.

2. Choisissez des bonnes chaussures

Pour éviter d’attraper des ampoules aux pieds, vous devriez garder vos pieds au sec. Cela signifie que vos chaussures de randonnée doivent être en mesure de vous éviter de trop transpirer des pieds, mais également qu’elles doivent être suffisamment imperméables, pour éviter à l’eau d’entrer quand vous marchez dans une flaque d’eau ou que vous traversez un ruisseau.

Les chaussures imperméables sont excellentes pour tenir l’eau à l’écart, mais cela n’est possible que si elles possèdent une membrane en goretex à l’intérieur. Cette membrane permet de maintenir au maximum vos pieds au sec (même si ce n’est pas toujours le cas). Le tissu mesh est une autre possibilité pour conserver vos pieds au frais.

Le tissu mesh permettra effectivement de conserver vos pieds au sec, mais il n’est pas très bon, au contraire, car il assèche un peu trop les pieds. Selon nous, la meilleure solution reste de porter des chaussures de trekking qui sont imperméables pour un climat plutôt froid et des chaussures plus légères et respirantes lorsqu’il fait plus chaud.

3. Apprenez à bien lacer vos chaussures

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Lacer ses chaussures n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire, au contraire.

Il existe différentes techniques de laçage qu’il est possible d’utiliser pour contrer divers types de problèmes durant une marche, et qui servent également à prévenir les ampoules durant une excursion.

Vous trouverez sur Internet, divers sites qui vous enseigneront comment lacer ce type de chaussures et vous pouvez également demander à votre vendeur dans un magasin spécialisé.

4. Portez des chaussettes en laine ou en matière synthétique

Les chaussettes de trekking sont étudiées pour éviter l’humidité, pour sécher rapidement, pour absorber les irrégularités du sol et pour éviter de frotter contre la chaussure.

Si vous souhaitez éviter les ampoules, vous devriez en acheter quelques paires ; et elles devraient être de bonne qualité, soit en laine mérinos ou alors en matière synthétique.

Il existe également des paires de chaussettes conçues dans un mélange de laine et de matière synthétique, qui sont plus efficaces que les chaussettes purement en laine.

À titre personnel, je trouve que les chaussettes conçues uniquement en laine ont tendance à ne pas durer assez longtemps et que les chaussettes purement en matière synthétique gardent les mauvaises odeurs.

Quel que soit votre choix, nous vous recommandons d’éviter absolument les chaussettes en coton qui absorbent l’humidité et qui ne sont pas du tout respirantes, car vous risqueriez d’être servis de magnifiques ampoules !

5. Assurez-vous de mettre vos chaussettes dans le bon sens

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Personne n’apprécie quand les chaussettes se plient ou glissent à l’intérieur des chaussures. Cela peut causer des irritations à la peau et former des ampoules. Vérifiez vos paires nouvellement achetées et assurez-vous d’avoir choisi la bonne taille.

Si la taille des chaussettes n’est pas un numéro précis, essayez-en plusieurs, afin de voir celles qui vous conviennent le mieux. Un dernier conseil qui pourrait sembler stupide, mais qui ne l’est pas : si vos chaussures sont hautes et montantes, nous vous recommandons d’enfiler une paire de chaussettes qui ne soit pas plus basse que le bord de votre chaussure.

6. Choisissez des chaussettes de la bonne épaisseur

Il va sans dire que vous devez choisir des chaussettes adaptées à la période durant laquelle vous allez marcher. Donc vous devrez porter des chaussettes plus légères lors de la saison chaude, et des plus épaisses lorsque vient la saison froide.

N’oubliez pas que si vous voulez éviter d’avoir les pieds en sueur, vous devrez être en mesure de bien choisir vos chaussettes et vous devrez rester attentif à la température tout au long de la journée.

Nous vous conseillons d’emporter plusieurs paires de chaussettes d’épaisseurs différentes lors de votre randonnée. En effet, le matin il peut faire plus froid et vous aurez donc besoin de chaussettes plus épaisses, alors que durant la journée, la température a tendance à augmenter et il vous faudra donc des chaussettes plus fines, afin que vos pieds ne suent pas trop et qu’ils ne forment pas d’ampoules.

7. Envisagez d’acheter des chaussettes à 5 doigts

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Nous sommes conscients que ces chaussettes ne sont pas ravissantes d’un point de vue esthétique, mais les chaussettes à 5 doigts possèdent deux caractéristiques très importantes.

La première c’est qu’elles ont une meilleure adhérence à la surface sur laquelle vous marchez, et la seconde, c’est qu’elles adhèrent de manière plus naturelle aux pieds et empêchent ainsi la formation d’ampoules, car il n’y a pas d’espace vide.

Vous vous demandez peut-être ce qu’est la notion d’espace vide ? Il n’y a pas d’espace dans la chaussette où l’humidité peut s’accumuler en suivant la ligne de l’orteil, car les chaussettes 5 doigts s’adaptent comme un deuxième pied en tissu synthétique, et donc, en parfaite adéquation avec le vôtre.

8. Séchez-vous les pieds

Si vous faites une pause durant votre randonnée, nous vous conseillons de retirer vos chaussures, ainsi que vos chaussettes pour laisser vos pieds à l’air libre.

Il est très important également d’étendre vos chaussettes au soleil et de retirer les semelles intérieures à vos chaussures pour que la sueur accumulée s’évapore. Si vous emportez pour votre randonnée des sandales, pour laisser le temps à vos chaussettes et à vos semelles de sécher, vous aurez eu une excellente idée !

Ne vous souciez pas du poids supplémentaire que cela apporterait à votre sac à dos, car cette pause est utile pour tout le monde, autant pour vous, que pour vos pieds, donc gardez l’esprit tranquille.

9. Gardez vos pieds et vos chaussures propres

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Durant une excursion, il vous arrivera bien souvent de traverser des flaques d’eau et vous donnerez forcément des coups de pieds dans la terre et le sable en marchant, donc avoir les pieds sales et boueux est tout à fait normal pour ce sport.

Mais la saleté peut frotter davantage sur votre pied et sur vos chaussures de manière à créer des ampoules. Nettoyez donc souvent la saleté de vos chaussures et de vos pieds et assurez-vous de vous arrêter de temps en temps pour contrôler vos orteils et la plante de vos pieds.

Lorsque vous arrivez dans une clairière pour vous reposer, vous pouvez utiliser une lingette pour bébé et nettoyer correctement vos pieds, vos orteils et vos chaussures. Prenez bien le temps d’effectuer cette opération, car vous en perdrez plus en devant soigner vos ampoules plutôt qu’en nettoyant vos pieds, c’est certain.

10. Enfilez des guêtres techniques

Si vous marchez et que vous avez l’envie de conserver vos pieds et vos chaussures au propre, vous pouvez porter une paire de guêtres techniques imperméables de manière à empêcher la saleté d’entrer dans vos pieds et vos chaussures.

Que vous marchiez sur la plage ou que vous traversiez les flaques d’eau, il s’agit d’une solution efficace pour maintenir vos pieds au sec.

Évidemment, il existe des paires de guêtres pour l’été et d’autres pour l’hiver, donc nous vous recommandons de vous informer en ligne pour trouver celles qui seront le plus adaptées à la saison durant laquelle vous déciderez de partir en randonnée.

11. Soigner tout de suite vos irritations

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Si, lorsque vous marchez, vous commencez à sentir une gêne, c’est que cette dernière finira forcément par se transformer en ampoule. Dans ce cas, ne perdez pas une seule minute, arrêtez-vous tout de suite, retirez vos chaussures et soignez votre irritation avec soin.

S’il s’agit simplement d’une irritation, vous pouvez utiliser un pansement immédiatement et vous pourrez même profiter de ce temps d’arrêt pour nettoyer vos pieds et vos chaussures de la saleté accumulée.

Ne pensez pas qu’il s’agit d’une perte de temps. Gardez à l’esprit la douleur que peut comporter une ampoule et rappelez-vous qu’il est toujours mieux de prévenir que guérir, plutôt que de souffrir intensément pendant plusieurs jours.

Vous devez prendre soin de votre corps, surtout si vous commencez à sentir une douleur.

Nous savons tous nous plaindre lorsqu’il nous arrive quelque chose, mais nous devrions plutôt penser à nous soigner avant que cet inconvénient nous arrive. Une randonnée n’est pas une course. Il faut être en pleine forme et en bonne santé pour profiter au maximum de la beauté de ces excursions, et pour cela, il suffit de se sentir bien.

Et vous, que faites-vous pour vous sentir bien durant une excursion ? Portez-vous les bonnes chaussures et des chaussettes adaptées pour la saison ? Vérifiez toujours que vous avez le bon équipement et offrez-vous des moments de plaisir pour garder l’esprit serein.

Si cet article vous a plus, n’hésitez pas à continuer de nous lire. Bonne rando l’ami !

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Top destinations pour les voyages sac à dos

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Vous avez l’intention d’entreprendre un voyage en sac à dos, mais vous ne savez pas quelle destination choisir ? Tous les pays du monde valent la peine d’être explorés, mais avant de prendre votre décision, vous devriez prendre plusieurs facteurs en considération : l’idée que vous vous faites du voyage ou encore la destination qui répond le plus à vos envies de grand air.

Si vous n’arrivez toujours pas à trancher, lisez notre article et plongez avec nous dans le top des pays du monde les plus intéressants pour les baroudeurs.

Les meilleures destinations pour les voyages en sac à dos

Nous vous présentons notre liste des destinations de pour les voyages en sac à dos :

1. La Thaïlande

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Même si la Thaïlande fait désormais partie des pays les plus visités dans le monde, et dont le coût de la vie a augmenté, il reste des zones moins connues, où il est tout à fait possible d’admirer la vraie culture du lieu.

Le nord et la partie continentale du pays restent moins visités et sont encore relativement peu connus, ce qui permet de pouvoir y séjourner à très petit prix, sans pour autant renoncer à la beauté que la Thaïlande est en mesure de vous offrir.

Les baroudeurs qui souhaitent voyager à prix low-cost peuvent encore jouir des oasis paradisiaques et des vues exotiques à couper le souffle en ne dépendant que quelques euros par jours, seulement.

Pour séjourner dans ces régions, il vous suffira de réserver une nuit dans une chambre dortoir d’un hôtel, et vous devriez vous en sortir en payant à peine plus de 2 € par jour. Mais si vous préférez une chambre privée, les prix ne montent que jusqu’à 5 € environ.

D’autre part, la nourriture thaïlandaise est très peu chère : vous pourrez goûter un Pad Thai authentique en vous rendant dans n’importe quel restaurant et en déboursant à peine plus d’1 €.

2. La Turquie

Turquie

La Turquie est une des destinations de voyage préférées des voyageurs en sac à dos : vous pourrez visiter Istanbul en payant 5 € la nuit d’hôtel dans une auberge de jeunesse. Et si vous avez faim, vous pourrez manger de délicieux plats turcs en vente sur les nombreux marchés typiques, à des prix très bas.

En ce qui concerne les transports turcs, ils sont tout à fait abordables, autant en termes de vols vers la capitale, que pour se déplacer dans les villes avec les bus. Ils sont vraiment accessibles et vous offriront tout le confort nécessaire pour vous déplacer, même de villes en villes.

3. Le Viêt Nam

Viet-Nam

Vous n’avez jamais jeté un œil aux paysages dont dispose le Viêt Nam et votre sac à dos n’est pas encore prêt à partir à l’aventure ? Ce pays est d’une richesse absolue pour ceux qui souhaitent vivre un grand nombre d’expériences différentes et pratiquer un grand nombre d’activités à des prix très bas, ou qui ne requièrent simplement pas de débourser un seul euro !

Un séjour en hôtel coûte moins de 3 € la nuit avec petit déjeuner inclus, et si vous décidez de manger la traditionnelle nourriture de rue vietnamienne ou que vous vous rendez dans un restaurant à bas prix, vous ne payerez en moyenne que 2 €.

4. La Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande

Vous avez l’envie de voyager seul ou en groupe ? Si vous n’arrivez pas à vous imaginer partir seul, sans la compagnie de quelqu’un, alors la Nouvelle-Zélande peut représenter la destination idéale pour vous.

Le meilleur moyen (et évidemment le moins cher), pour traverser le pays de part en part est, en effet, la location d’un mini van entre amis, ou bien le stop. L’île toute entière dispose d’aires de voyage tout équipées et gratuites, ou bien pour un prix de quelques euros par nuit ; et l’essence y est relativement peu cher, également !

En outre, en louant un mini van, vous économiserez également de l’argent sur la nourriture, puisque vous disposerez de l’équipement nécessaire pour cuisiner vos propres plats directement dans votre véhicule, sans avoir à dépenser toutes vos économies dans des restaurants.

5. L’Estonie

Estonie

Si vous avez toujours rêvé de visiter des pays scandinaves, mais que vous y avez renoncé, car ils étaient hors budget, selon vous, l’Estonie pourrait vous surprendre.

Ce pays est, en effet, un bon melting pot des cultures scandinaves, baltiques, russes et européennes, mais reste certainement moins l’un des moins chers, en comparaison à ces pays dont elle reçoit l’influence.

Une nuit d’hôtel en plein centre de la capitale, Tallinn, coûte moins de 10 €, et d’autre part, la ville pourra vous proposer de nombreux restaurants qui servent de délicieux plats, copieux et à tout petit prix.

6. Le Cambodge

Cambodge

Le Cambodge représente une des destinations préférées des voyageurs en sac à dos. Ce pays enchanteur propose des prix très accessibles, autant pour les transports, que pour la vie quotidienne, ou bien le séjour.

Vous rêvez des temples d’Angkor Wat, localisés près de la ville de Siem Reap ? Vous pourrez y séjourner à moins de 3 € la nuit si vous partagez la chambre en auberge de jeunesse, tandis que vous paierez moins de 10 € pour un séjour en chambre privée. Mais vous souhaitez dépenser encore moins ? Aucun problème !

Ce pays est célèbre pour être un des lieux les moins chers au monde : vous pourrez trouver des endroits où passer la nuit pour moins de 1 € ! Même la nourriture est abordable et nous sommes certains que vous ne serez pas déçus en regardant les portions qui vous seront servies…

Si vous rêvez de plages à perte de vue, dans des lieux exotiques, tout en dépensant le moins possible, alors le Cambodge est fait pour vous !

7. La Géorgie

Georgie

La Géorgie est probablement le pays d’Europe orientale le moins connu, et pourtant la meilleure destination pour ceux qui cherchent un nouveau lieu à découvrir, car il s’agit d’un pays qui cherche à développer son industrie touristique.

Les habitants y sont particulièrement aimables et chaleureux avec les étrangers. D’autre part, les prix y sont extrêmement bas et, vraisemblablement, la Géorgie tend à devenir une destination phare dans la prochaine dizaine d’années.

Si vous êtes déjà au fait des trucs et astuces pour préparer votre voyage en sac à dos, vous pourrez profiter d’un grand nombre d’activités gratuites et séjourner à des prix défiants toute concurrence : une chambre privée dans la capitale du pays, Tbilisi, coûte en moyenne 7 € par nuit et, si vous êtes disposés à acheter de la nourriture dans les marchés ambulants, vous paierez des prix dérisoires pour vos repas.

8. Le Canada

Canada

Si vous pensiez que visiter le Canada était hors de prix, c’est que vous n’avez pas pris en considération l’idée d’éviter les lieux les plus touristiques. Visiter la ville de Vancouver est cher, mais vous pouvez tout à fait profiter des autres régions du Canada en dépensant moins d’argent.

Montréal convient parfaitement aux baroudeurs : les prix d’hôtel pour une chambre en auberge de jeunesse démarrent à 15 € la nuit. En outre, il y a beaucoup d’activités gratuites à faire et beaucoup de divertissements à découvrir.

Et si manger des tranches de pain de mie tartinées de beurre de cacahuète et de confiture ne vous dérange pas, alors vous pourrez vous en sortir en ne dépensant que 15 € par jour pour la nourriture.

9. Cuba

Cuba

Ce pays a énormément de choses à vous offrir : des couleurs vives, une culture caractéristique et des paysages magnifiques. Ceux qui y sont allés ne peuvent que se vanter d’avoir visité un pays aussi merveilleux que Cuba.

Le meilleur moyen pour profiter de la beauté de ce pays reste l’autobus : le coût des billets est dérisoire, mais ils sont très particuliers, puisqu’ils sont très souvent en retard…

En ce qui concerne le séjour sur l’île, une nuit d’hôtel à La Havane coûte environ 10 €, tandis que pour le déjeuner et le dîner, vous ne débourserez pas plus de 10 € par jour.

10. Les Philippines

Philippines

Aux Philippines, il est possible pour un touriste d’y séjourner pour moins de 8 € par nuit environ, et en achetant votre nourriture à un marchand ambulant ou en mangeant dans quelques restaurants, vous vous en sortirez pour un maximum de 2 ou 3 € le plat.

Bien que les Philippines ne soient pas aussi populaires que la Thaïlande, ce pays a vu sa cote touristique en hausse, grâce aux paysages magnifiques dont il regorge. De plus, les Philippines offrent de nombreuses opportunités autant pour ceux qui aiment la vie à l’air libre, que pour ceux qui sont passionnés d’adrénaline.

11. L’Albanie

Albanie

Vous souhaitez découvrir de superbes panoramas, une architecture bien particulière et la culture du bassin Méditerranéen sans pour autant payer des prix exorbitants, tels que ceux exercés par l’Italie et la Grèce ? Alors l’Albanie est une destination parfaite pour vous, car elle dispose de beaucoup de plages, de villes et de musées à des prix très bas.

Bien que plus coûteuse que certains autres endroits du monde, l’Albanie est un lieu idéal pour explorer l’Europe et le bassin méditerranéen sans dépenser une fortune. Elle est facilement accessible depuis les principaux ports ou aéroports européens et vous pourrez trouver une chambre simple privée pour 20 € la nuit et un plat en restaurant vous coûtera à peine plus de 5 €.

12. L’Indonésie

Indonésie

Certaines régions d’Indonésie sont certainement victimes de l’inflation. Y séjourner pour les vacances de printemps pourrait vous sembler très cher et l’île peut être infestée de touristes, car elle est très attractive pour eux, en cette période, mais si vous vous éloignez de la foule de Bali et que vous naviguez en direction de l’île voisine de Lombok, vous trouverez de quoi vous amuser sans la masse de touristes qui visitent la capitale chaque année.

Si vous êtes du genre aventurier et que vous désirez vivre une expérience indonésienne authentique, choisissez n’importe quelle île, mais oubliez celle de Bali. C’est sur ces îles, un peu moins fréquentées, et donc un peu moins soumises aux variations de la bourse, que vous pourrez facilement trouver un repas complet pour la modique somme de moins de 2 €, tandis que des snacks ou des friandises, vous coûteront la moitié encore.

Vous n’aurez également aucune difficulté à trouver un endroit où dormir, puisque pour quelques euros seulement vous pourrez vous reposer dans une auberge de jeunesse, et pour 10 € la nuit, vous pourrez profiter d’une nuit en chambre privée, le tout dans un style indonésien très typique : dépaysement garanti !

13. L’Inde

Inde

Bien que l’Inde possède un grand nombre de possibilités pour ceux qui souhaitent séjourner dans des hôtels de luxe, elle regorge également d’hôtels à bas prix, dans lesquels vous pourrez passer la nuit en ne déboursant qu’un ou deux euros.

Il est évident que ces derniers ne vous offriront pas le confort d’un hôtel 5 étoiles, mais cela sera très largement compensé par ce que la nourriture indienne est en mesure de vous offrir : dans les restaurants, en effet, vous pourrez goûter à des plats typiques et originaux à un coût très bas.

Et si vous voulez économiser encore plus d’argent, vous pourrez vous rassasier en dégustant l’un des nombreux plats qui sont en vente libre dans la rue, pour seulement quelques centimes d’euro.

14. Le Maroc

Maroc

Le Maroc est un pays fantastique à visiter et le meilleur moyen de le faire est d’y aller en partant à l’aventure.

La nourriture y est incroyablement peu chère et si vous êtes enclin à acheter la plupart de vos repas à des vendeurs de rue ou sur des étals de ville, vous pourrez manger comme un roi pour moins de 13 € par jour, environ.

Une petite soif ? Le jus d’orange pressé ou le thé à peine préparé ne vous coûteront que quelques centimes d’euro. En outre, à Marrakech, vous pourrez trouver facilement des hôtels qui vous coûteront environ 5 € la nuit ; et quand bien même les transports de la ville sont un peu désorganisés, vous pourrez profiter d’un tour en bus ou en taxi à un prix totalement dérisoire.

15. L’Iran

Iran

L’un des pays les plus beaux, mais très certainement, l’un des plus méconnus également, est sans aucun doute l’Iran. Visiter ce pays est une chance incroyable et une expérience inoubliable. Son peuple est probablement l’un des plus amicaux de la planète, car, en effet, dans la culture iranienne, les étrangers sont très souvent accueillis directement chez les gens, ainsi, vous ne devrez payer que très rarement pour dormir, car ils refuseront toute somme d’argent en échange d’un lit.

La splendide architecture du pays, l’hospitalité légendaire des Iraniens, l’île extraordinaire d’Hormuz… tout y est ; et l’Iran est un pays à couper le souffle dont vous vous souviendrez toute votre vie !

Si vous êtes prêt à visiter le pays en faisant du stop, vous pourrez le visiter dans son intégralité pour pratiquement moins de 10 € par jour… que demander de plus ? De cette manière, vous pourrez autant profiter de la célèbre hospitalité iranienne, que de voyager à très petit prix !

16. Le Nicaragua

Nicaragua

Qui décidera de s’aventurer dans ce pays extraordinaire, sera stupéfait des merveilleuses cimes volcaniques dont il dispose, des fêtes folkloriques inoubliables, de la jungle luxuriante et aussi des antiques sites mayas.

Mais le côté exceptionnel de ce pays ne s’arrête pas là : il est possible de séjourner au Nicaragua pour moins de 10 € par nuit et de trouver de quoi manger parmi les vendeurs de rue, pour moins d’un euro !

En outre, les plus jeunes seront contents d’apprendre que l’alcool y est très peur cher et que les plages sont toutes gratuites ! En comparaison à d’autres pays d’Amérique Centrale, tels que le Costa Rica (qui est son voisin), la Panama, ou encore le Bélize, le Nicaragua est certainement l’un des plus accessibles : une chambre d’hôtel au Costa Rica peut vous coûter le double d’une chambre au Nicaragua !

17. Le Portugal

Portugal

Si l’on retourne sur le Vieux Continent, voici un autre pays où il est possible d’organiser un voyage très peu cher, mais tout autant satisfaisant.

En comparaison à d’autres pays européens tels que l’Allemagne ou la France, le coût de la vie au Portugal y est deux fois moins cher, même si ce n’est évidemment pas l’un des pays les moins chers au monde.

Nous vous conseillons de choisir cette destination seulement si vous souhaitez rester en Europe et que vous avez la possibilité de vivre chaque jour en dépensant entre 40 et 50 €. Mais à ce prix-là, vous n’aurez pas à renoncer à un bel endroit pour dormir, des restaurants où manger et d’autres attractions locales.

Malheureusement, le Portugal est soumis à des taxes saisonnières : le prix d’une chambre simple peut doubler en été (spécialement dans des régions connues et touristiques telles que l’Algarve), il est donc préférable de réserver lors des mi-saisons (printemps/automne), durant lesquelles vous pourrez tout de même profiter de températures très agréables, ou bien, vous pouvez vous y rendre en hiver, pour profiter de prix encore moins élevés.

18. La Bolivie

Bolivie

La Bolivie est très connue pour ses déserts de sel, son architecture incroyable, ses fêtes folkloriques et ses célèbres parcours de trek. Il s’agit d’une destination parfaite pour les baroudeurs.

Les voyageurs qui choisiront de visiter ce pays se verront récompensés par un grand nombre d’activités amusantes et extraordinaires, ainsi que par des paysages absolument sublimes, et parmi les plus beaux de tout le continent.

En outre, il est facile de se divertir en Bolivie sans exploser son budget, car elle dispose de tours gratuits, d’un grand nombre de treks organisés, et vous pourrez jouir de l’exploration des parcs et des marchés à des prix vraiment compétitifs.

Mais il est évident que si vous décidez d’ajouter des tours d’exploration plus longs à votre programme, le tarif augmentera exponentiellement, et de manière plutôt significative. Vous devrez peut-être débourser quelques centaines d’euros pour une visite de trois jours dans les déserts de sel de Bolivie, mais nous vous assurons que cela en vaut la peine.

19. Le Népal

Nepal

Une fois que vous aurez quitté les zones touristiques du Thamel à Katmandou, le coût de la vie et de tous les biens de consommation au Népal diminue drastiquement : vous trouverez des billets de bus pour 3 à 5 €, vous pourrez acheter de la nourriture sur des étals de rue telle que des frites ou des pois chiches épicés pour environ 0,70 €, et les nuits d’hôtel sont très peu chères.

Toutefois, prenez garde aux arnaques… au Népal, il y a souvent deux prix indiqués : un pour les touristes et un pour les locaux. Si vous voyez qu’un local donne 200 roupilles au conducteur de bus et que vous en êtes absolument certains, donnez 200 roupilles au conducteur, et rien de plus.

Il pourrait chercher à vous extorquer un peu plus d’argent, mais à la fin il cédera, car il saura qu’il s’agit du prix réel.

20. La Croatie

Croatie

La Croatie est très rapidement devenue l’une des destinations européennes phare, car elle est devenue prisée de tous les touristes, et notamment des européens. Vous vous demandez pourquoi ? Eh bien, simplement d’une part, car c’est l’un des pays les moins chers de la zone dans laquelle elle se situe, et d’autre part, car elle regorge de villes côtières pittoresques, de splendides parcs nationaux, qu’elle a une culture culinaire extraordinaire et qu’elle possède de merveilleux vestiges romains. Et pour les plus grands fans de Game of Thrones, elle a également accueilli certaines des scènes mythiques de la série !

En outre, en Croatie, vous pourrez trouver de véritables perles rares : des îles méconnues, aux plages exceptionnelles, et à des prix tout à fait abordables, en comparaison aux plus touristiques d’entre elles.

Un voyage en Croatie, vous coûtera vraisemblablement entre 35 et 50 € par jour, spécialement en basse saison. C’est lors de ces saisons-là (donc au printemps et en automne), que vous trouverez les meilleures offres et que vous pourrez vous organiser un superbe voyage.

21. Le Pérou

Perou

Le Pérou est un pays vraiment spécial à visiter, surtout, car vous pouvez le faire en ne dépensant que très peu d’argent. Sa capitale, Lima, ainsi que la ville balnéaire de Máncora ont, en effet, un attrait particulier, qui, selon nous, rend ce pays vraiment magique.

Tout cela sans mentionner le sentier inca qui vous mènera jusqu’au Machu Picchu, une des 7 nouvelles merveilles du monde !

Vous vous en sortirez très bien et ne déboursant que quelques euros pour manger, boire et dormir. Le folklore du pays et son peuple sont fantastiques. Un régal pour les yeux et le cœur.

22. L’Islande

Islande

Avez-vous déjà pensé à vous organiser un voyage en sac à dos pour faire le tour de l’Islande ? Peut-être que vous ne le savez pas, mais il s’agit du pays nordique possédant le Lagon Bleu : une merveille de la nature.

Si vous décidez de vous y rendre entre les mois d’octobre et avril, vous aurez peut-être même la chance d’apercevoir les aurores boréales qui se cabrent dans le ciel : un spectacle absolument magique et inoubliable !

Toutefois, soyez avertis, car l’Islande est un pays assez cher, et passer une nuit à l’hôtel peut vous faire débourser des dizaines d’euros. Voilà pourquoi, notre meilleur conseil serait de louer un van ou un camping-car, afin que vous n’ayez plus la question de la réservation des chambres d’hôtel, tout au long de votre voyage.

En revanche, il faudra vous nourrir et l’Islande, aussi enchanteresse soit-elle, emportera obligatoirement quelques-uns de vos deniers avec elles… Nous allons terminer cet article sur un dernier conseil, pour les voyageurs invétérés.

Vous n’avez jamais le temps de prendre des vacances pour répondre à vos envies de voyage ? Si vous êtes auto-entrepreneur ou que vous avez la possibilité de télétravailler (et surtout depuis la crise de la pandémie), vous pourriez peut-être vous pencher vers un style de vie de « nomade numérique » (Digital Nomad Business Life, en anglais) et qui vous permet de voyager tout en travaillant, grâce à votre ordinateur portable, via la connexion Internet du lieu dans lequel vous vous trouvez. Travaillez à distance pour vous permettre de continuer à explorer le monde : une idée qui relève du génie, non ?!

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à continuer de nous lire et bon voyage l’ami !

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10 conseils pour faire une excursion nocturne

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Participer à une excursion nocturne est une des activités les plus intéressantes et les plus stimulantes qu’un passionné de sport en plein air puisse exercer.

En effet, lors d’une interview de férus de treks ou d’excursions, bon nombre d’entre eux ont avoué n’avoir jamais compris ou vécu la véritable nature sauvage avant d’avoir participé à une randonnée nocturne. En revanche, les treks de nuit ne se déroulent pas aussi facilement qu’ils peuvent le paraître ; et surtout si vous ne pratiquez pas souvent. Voyons voir comment faire pour partir en randonnée de nuit en toute sécurité.

Voici notre liste des conseils pour faire une excursion nocturne :

Les conseils pour une excursion nocturne en toute sécurité

1. Enfilez vos chaussures de marche et profitez du clair de lune

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Qu’attendez-vous de votre excursion en pleine nuit ? Voici l’une des questions que se posent le plus souvent ceux qui n’y ont jamais participé ; et c’est une bonne question, il n’y a rien à dire.

Il existe un grand nombre de réponses qui peuvent toutes être considérées comme valables et dont nous vous avons fait la liste, pour vous pousser à démarrer cette activité.

Pourquoi faire un trek de nuit ?

Pour développer ses propres horizons. Cette réponse est aussi bonne sur le plan littéral que métaphorique, car c’est dans cette raison que réside toute la beauté d’une marche au clair de lune sous un ciel dégagé. Nous vous assurons qu’un trek de nuit est une expérience que vous n’oublierez pas de si tôt.

Si vous vous rendez en forêt ou que votre objectif est le sommet d’une montagne, vous vivrez une expérience que peu de personnes auront réalisée. Et dans le cas où vous pratiquez cette activité loin de la ville et de toute pollution lumineuse, vous aurez le souffle coupé par la beauté des étoiles.

Mais les étoiles ne seront pas les seules à paver votre chemin, puisque vous pourrez également apercevoir d’autres planètes, ainsi que la Voie lactée, qui ont tendance à disparaître en ville en raison de la pollution lumineuse. Mais loin des lumières citadines et si le ciel n’est pas nuageux, c’est un spectacle magnifique qui s’offrira à vous.

Si la Lune est claire, il ne sera pas difficile pour vous d’en prendre plein les yeux : le ciel dégagé au-dessus de votre tête, la cime des montagnes qui s’étendent à l’horizon, au-dessus des vallées couvertes par la nuit. Nous sommes certains que cela vous fera passer l’envie de rentrer à la maison et que vous verrez les bois d’une toute autre manière.

2. Prenez confiance en vous et dans les parcours de trekking

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Il est également certain que l’un des avantages les plus évidents à parcourir la forêt de nuit, entourés par la nature, vous apportera un sentiment profond de confiance en vous-même, de force, de ruse et de puissance à leur niveau maximum.

En effet, lors d’une excursion nocturne, vous aurez besoin d’avoir tous vos sens bien éveillés et vos qualités à leur efficacité maximale. Vous vous sentirez probablement contraints de dépasser vos limites et de vaincre la peur instinctive du contact du noir qui risquerait de vous surprendre quand vous marchez sur un sentier de forêt en pleine nuit.

Il est également à souligner que lors d’une randonnée de nuit, une fois que vous aurez pris confiance en vous et en ce qui vous entoure, vous aurez l’envie d’éteindre tous les gadgets que vous aurez apporté, afin de profiter du silence et de la paix dans lesquels vous vous trouverez.

Lorsque vous aurez tenté cette expérience une fois, nous sommes sûrs que la fois d’après, vous aurez encore plus pris confiance en vous-même et en vos capacités. Vous aurez gagné en bravoure.

3. Créez des connexions avec d’autres passionnés de randonnée

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Partager cette expérience avec d’autres aficionados de trek nocturne crée des liens plus intenses que de partager une pizza ou que de regarder un film ensemble. Se retrouver à plusieurs au milieu des bois, loin de votre confort et de vos habitudes de la ville crée une connexion difficile à décrire, mais qui peut durer toute une vie, croyez-nous.

Nous vous assurons qu’il n’y a rien de tel pour fédérer un groupe que de partager un but commun en ayant un sac à dos sur les épaules. Le sentiment d’appartenance devient alors très important ; et lorsque le soleil se lèvera, les personnes qui auront partagé cette expérience avec vous, ne seront plus simplement un groupe d’étrangers, mais un réel groupe d’amis sur qui vous pourrez compter et à qui vous pourrez tendre la main, au sens littéral, comme au sens figuré.

4. Ne partez jamais seul et emportez des sandales d’excursion

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Si vous n’avez jamais pratiqué la randonnée en nocturne, nous vous recommandons de choisir une période de l’année où il ne fait pas trop froid et de penser à partir en groupe. Il est fortement déconseillé d’y aller seul, même si vous êtes un randonneur expert.

Nous ne parlons pas forcément d’un groupe de 10 personnes, mais partez au moins à 2 ou à 3. Cela est nécessaire pour recevoir de l’aide dans les situations d’urgence.

Toutefois, si possible, et dans le cas où vous êtes un débutant dans la pratique, partez avec une personne expérimentée, afin de vous s’assurer que quelqu’un de votre groupe soit au fait des choses simples à savoir, ou qu’il ou elle connaisse la zone où vous allez marcher.

Si vous partez en été, il vous sera nécessaire de faire respirer vos pieds, et surtout de les reposer. Voilà pourquoi, nous vous conseillons d’emporter une paire de sandales, afin de vous laisser la possibilité de retirer vos lourdes chaussures de randonnée et de laisser glisser vos orteils à l’air libre. Vous éviterez ainsi les ampoules ou les brûlures dues aux frottements.

Partir en groupe avec un expert permettra de calmer les nerfs d’une personne qui n’a jamais pratiqué la randonnée nocturne et qui risquerait d’être tétanisée par la crainte du noir.

En outre, une personne expérimentée peut aussi être en mesure de conseiller un certain sentier plutôt qu’un autre, qui soit tout aussi beau à parcourir de nuit, et peut-être, moins terrifiant.

Vous pouvez également choisir des sentiers qui ne soient pas très difficiles à parcourir de nuit, de façon à ne pas vous perdre ou risquer de vous blesser.

L’important est de suivre les règles que vous aurez décidées avec votre groupe, car ce n’est pas une bonne idée de marcher seul la nuit, en forêt ou en montagne.

5. Choisissez un endroit loin de tout et emportez une bonne veste

Choisissez-un-endroit-loin-de-tout-et-emportez-une-bonne-veste

Une fois que vous aurez constitué un groupe, sera venu le temps de décider de manière intelligente où vous irez marcher. Afin d’obtenir l’effet escompté, il vous sera bon de choisir un lieu qui soit plutôt éloigné des lumières de la ville, de manière à pouvoir jouir pleinement du spectacle que la nature vous proposera.

Évidemment, il vous faudra aussi décider d’aller dans un endroit où vous ne serez pas dérangés par le bruit des voitures ou par les phares. Évitez les forêts en bord d’autoroute, par exemple. Si vous avez un expert dans votre groupe, peut-être sera-t-il plus judicieux de lui laisser le choix du sentier que vous parcourrez.

Choisissez des vêtements adaptés à ce type de randonnée, et même si vous en faites une durant la saison chaude, il ne faut pas oublier que l’air ambiant est obligatoirement plus frais dans les bois ; ainsi, est-il nécessaire d’emporter avec vous une bonne veste, afin de vous protéger du froid lorsque la température descendra en flèche.

La beauté d’une telle randonnée n’est pas difficile à comprendre : marcher de nuit sur un sentier de forêt sans lumière artificielle, qui vous mette au contact paisible de la nature sauvage et qui soit en mesure de vous rappeler la vie que menaient nos ancêtres avant nous et avant tout notre confort actuel.

6. Emportez un sac à dos et une veste de pluie

Emportez-un-sac-a-dos-et-une-veste-de-pluie

Après avoir constitué votre groupe et choisi votre destination, il faudra vous pencher sur l’équipement que vous emporterez dans votre sac à dos.

Avant toute chose, il faudra vous renseigner sur la zone dans laquelle vous irez marcher : si elle est sujette à des variations climatiques ; l’état des sentiers de marche ; si l’endroit est humide ou boueux ; s’il y a des montées raides à gravir ; le type de chaussures que vous comptez porter.

Vous pouvez également regarder sur une carte s’il y a des aires de camping pas trop éloignées, dans le cas où vous voudriez faire des étapes durant votre voyage. Cela vous permettra de savoir si vous devez emporter votre tente, dans le cas où l’idée de dormir à la belle étoile serait trop effrayante pour vous.

Cherchez également les points d’eau potable disponibles sur votre parcours avant de partir, car cela vous assurera d’avoir la possibilité de remplir votre gourde tout au long de la marche et d’avoir l’esprit tranquille.

Une fois que vous aurez réfléchi à tout cela, vous pourrez commencer à faire une liste de tout le nécessaire que vous aurez à emporter dans votre sac à dos.

7. N’hésitez pas à emmener plus de vêtements que nécessaires et pensez aux couvertures de survie

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Ce paragraphe a pour but de vous faire comprendre que vous allez marcher dans les bois ou une forêt assez profonde.

Il n’est ni question d’aller marcher dans des jardins privés, ni dans le parc de la ville que vous connaissez bien, ni de faire une marche de deux heures avec des randonneurs occasionnels ; même s’il n’y a évidemment rien de mal à tout ça si vous voulez vous dégourdir les jambes, bien au contraire !

Mais, puisque justement, vous allez vous rendre dans un endroit sauvage, probablement loin de chez vous, il est important de tenter de prévoir tout ce qui pourrait arriver et donc d’emporter une quantité suffisante de vêtements, ainsi qu’une ou plusieurs couvertures de survie, capables de vous maintenir au chaud, quel que soit le climat que vous devrez affronter.

D’autre part, nous savons tous que les températures et le climat de montagne peuvent changer du tout au tout assez soudainement. Vous risqueriez de voir les températures baisser assez rapidement et de vous retrouver en difficulté, si vous n’avez pas pensé à emporter votre veste d’hiver.

La majeure partie des décès en montagne est due à deux raisons principales : aux chutes ou aux intempéries. Il est donc crucial d’avoir avec vous tous les vêtements qui pourraient vous être utiles, afin d’avoir l’esprit tranquille dans n’importe quelle situation.

S’il commence à faire froid, enfilez votre veste rembourrée, s’il commence à pleuvoir, sortez votre k-way imperméable, et s’il commence à neiger, enroulez-vous dans votre couverture.

N’oubliez pas non plus de bien couvrir vos extrémités ! Pensez à emporter une paire de chaussettes légères et une paire de chaussettes plus épaisses pour protéger vos pieds. Pensez également à emmener une paire de gants pour garder vos mains au chaud. Avoir froid aux mains, attraper des engelures ou se faire une coupure accidentelle peut réellement compromettre votre marche.

8. N’oubliez pas d’emporter des gants de trekking et une lampe torche électrique

Noubliez-pas-demporter-des-gants-de-trekking-et-une-lampe-torche-electrique

Nous venons d’insister sur le fait qu’emporter une bonne paire de gants dans votre sac à dos est absolument essentiel pour votre sécurité et pour l’intégrité de votre corps ; en effet, ils vous tiendront chaud et ils amélioreront votre prise, dans le cas où vous auriez besoin de vous agripper à une roche, à un tronc d’arbre ou à quoi que ce soit d’autre.

Par ailleurs, puisque votre randonnée se déroule de nuit, il est nécessaire d’aborder le sujet des lampes torches, qui représentent un basique à avoir sur soi pour pratiquer cette activité en plein air en toute sécurité.

Évidemment, il n’est pas question de vous transformer en sapin de Noël, mais emporter une ou deux lampes torche est toujours une bonne idée !

En effet, il ne faudrait pas effrayer toute la faune sauvage en emportant des lampes trop puissantes.

Notre objectif est, en réalité, que vous expérimentiez la nature sauvage lors d’une nuit hyper sportive. Vous aurez donc besoin d’une lumière qui soit suffisante pour que vous puissiez marcher en toute sécurité le long de votre sentier et afin que vous puissiez éclairer ce qui vous entoure pour calmer votre esprit, mais c’est tout.

Avant de partir, nous vous recommandons de vérifier que vos lampes torche fonctionnent bien, afin de ne pas vous retrouver dans le noir total à l’improviste. Vous pouvez également emmener une paire de piles ou une batterie de rechange, juste au cas où.

Il ne devrait pas y avoir de raison à ce que votre lampe torche s’éteigne, absolument aucune. D’autre part, cela pourrait être la tâche spécifique à une personne de votre groupe : qu’elle contrôle le fonctionnement des torches et leur niveau de batterie.

Accorder une telle responsabilité à quelqu’un lui insufflera forcément le devoir de bien le faire, car les lampes torche sont réellement essentielles dans de telles conditions, et elles peuvent même s’avérer vitales lors d’une excursion nocturne.

9. Apportez un téléphone avec un GPS et renseignez-vous sur la faune locale

Apportez-un-telephone-avec-un-GPS-et-renseignez-vous-sur-la-faune-locale

Si le soleil commence à se coucher et que vous avez décidé d’entreprendre une randonnée nocturne, c’est le moment de réaliser un dernier check de toutes les affaires que vous avez emmenées.

Vérifiez de bien avoir une torche électrique, ainsi qu’un téléphone portable avec les données Internet activées, de façon à toujours pouvoir envoyez votre position en cas d’urgence.

Lorsque vous entamerez la route, calez-vous sur le rythme des personnes de votre groupe et faites en sorte que tout le monde puisse le suivre : ne faites pas trop de pauses (pour permettre à tout le monde de s’habituer à la longue marche qui vous attend), et n’allez pas trop vite, au risque de vous fatiguer rapidement.

Vous n’avez aucune raison de garder votre lampe torche allumée tout au long de votre marche, car la randonnée nocturne a un charme tout particulier dont il faut profiter ; car si vous avez décidé de pratiquer cette activité en plein air, autant y aller à fond et découvrir la nature qui vous entoure lorsqu’elle est tapie dans le noir.

Là est tout le but d’une telle randonnée, n’est-ce pas ? En revanche, si le sentier que vous empruntez est boueux, caillouteux ou lézarde trop entre les arbres, vous pouvez utiliser une lampe frontale, si vous trouvez que la lumière de votre lampe torche est trop puissante.

Si vous êtes plus expert en la matière ou que vous n’avez peur de rien, vous pouvez également éteindre absolument toutes vos lumières et risquer de vous laisser guider par le clair de lune, afin de vivre au maximum cette expérience magique.

Restez toutefois attentifs aux animaux sauvages de la forêt. Avant de partir, vous devrez évidemment vous renseigner sur la faune locale qui peuple le lieu de votre destination.

Si vous êtes en Italie, vous pourriez tomber nez à nez avec des sangliers ou des cerfs. Et selon la région dans laquelle vous vous trouvez, vous pourriez tomber sur un ours brun marsicain.

Et si vous vous trouvez en Amérique du Sud ou du Nord, vous pourriez tomber sur des animaux tout à fait différents. Sans parler de ceux du continent africain. Il ne faut pas avoir peur autant, mais il faudra bien vous renseigner avant votre départ sur les dangers potentiels et les rencontres plus ou moins agréables que vous pourriez faire.

Que vous rencontriez une souris, une moufette ou un grizzly, il faudra dans tous les cas que vous soyez attentifs et préparés, sans pour autant craindre tout ce qui vous entoure, mais surtout pour savoir comment agir au mieux en cas de rencontre impromptue.

10. Les quelques derniers conseils

Maintenant que vous êtes plus ou moins devenus des experts grâce à nous, voilà les derniers conseils que nous avons à vous donner.

Toutes les personnes de votre entourage ou qui vous sont chères ne sont pas passionnées de randonnées, qu’elles soient nocturnes, ou bien diurnes, d’ailleurs ; ainsi, faudra-t-il que vous réfléchissiez bien aux personnes qui vous accompagneront durant votre trek.

Mais ne partez pas non plus avec de parfaits inconnus, car ne pas connaître les gens avec qui vous partez, est synonyme de ne pas savoir comment va se dérouler la randonnée. Et vous ne voudriez pas vous interrompre toutes les cinq minutes, car une personne a pris peur en voyant une luciole.

Si quelqu’un d’autre ou vous-même deviez prendre peur ou étiez soumis à un moment de stress passager, soyez toujours en mesure de pouvoir retrouver la raison : allumez une torche en plus et soyez prêt et attentif.

Un autre chose, puisque nous avons abordé le sujet du GPS un peu plus haut : le téléphone portable est crucial pour ce type d’activité. Toutes les personnes présentes dans le groupe devraient avoir un téléphone portable chargé au maximum sur elles. Il faudra toujours que vous soyez en mesure de communiquer votre position en cas d’urgence.

Participer à une randonnée de nuit n’est pas l’occasion de faire des selfies toutes les cinq minutes, mais c’est le moment de vous retrouver au contact de la nature. Votre téléphone portable ne vous servira qu’à la communication ou à retrouver votre chemin dans le cas où vous viendriez à vous perdre. Il n’est pas conseillé non plus de l’utiliser pour écouter de la musique.

Respectez les personnes qui font partie de votre groupe, car vous voyagez ensemble. Respectez votre envie de vous évader de votre vie de tous les jours. Savourez la beauté de la nature qui vous entoure dans le silence et dans le noir, pour profiter au maximum d’une expérience hors du commun.

Faire une randonnée nocturne nous rapproche de nos ancêtres et nous permet de revivre notre passé d’Homme. C’est une activité à exercer avec grand respect pour votre groupe, pour la nature, mais aussi pour vous-même. Soyez également conscient que la randonnée en plein air peut se révéler dangereuse et qu’il faut donc être en mesure de la pratiquer en toute sécurité, et si vous avez suivi tous nos conseils, alors tout devrait bien se passer. Profitez de votre envie de marcher au clair de lune, sur les crêtes des montagnes ou dans des forêts profondes. Vous vivrez un moment inoubliable, croyez-nous, vous nous remercierez.

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à continuer de nous suivre pour d’autres conseils. Maintenant que vous êtes parés : bonne marche ! Soyez prudents !

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Comment oublier la première fois que vous avez tenu votre enfant dans vos bras ? Comment oublier ses premiers pas ? Comment oublier son premier mot et tous les précieux instants que vous avez passé ensemble ?

Maintenant que votre enfant est devenu plus grand, plus fort, et qu’il a gagné en indépendance, il est venu le temps de passer à l’étape supérieure en réalisant ensemble une expérience inoubliable : un trek. Si vous suivez certains de nos conseils, nous vous assurons qu’elle sera magnifique.

Pour les passionnés des activités en plein air ou des longues promenades à l’air libre, en plein milieu de la nature, la première excursion de votre enfant est un événement à programmer avec minutie.

Vous vous demandez probablement s’il est temps d’emmener votre enfant en randonnée. Être parent d’un nouveau-né ou d’un enfant en bas âge peut être stressant, et l’idée d’emmener votre enfant en trek pour la première fois peut être source d’anxiété.

Mais soyez en paix, car un peu d’air frais ne peut qu’être bénéfique pour vous et votre enfant. En outre, lors d’un trek, vous aurez la possibilité de renforcer vos liens avec vos enfants, et si vous êtes déjà vous-même des randonneurs dans l’âme, alors ça ne pourra être qu’une partie de plaisir.

Donc, ne perdez pas plus de temps et lisez notre article contenant des conseils sur comment organiser un trek avec des enfants en toute sécurité ; et si vous le faites bien, vous pourrez passer une journée divertissante et inoubliable avec eux.

Leur âge n’a aucune importance. Si vous êtes bien organisé, vous ne connaîtrez aucune limite à l’aventure !

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1. Choisissez bien vos sentiers d’excursion

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Si vous êtes déjà en train d’organiser et de vous préparer à une excursion avec vos enfants, vous devriez prendre en compte leur niveau d’agilité et de résistance, et, par conséquent, vous devriez choisir attentivement les sentiers les plus appropriés en gardant bien à l’esprit les points forts et les faiblesses de vos enfants.

En optant pour des itinéraires abrupts et difficiles, vous épuiserez rapidement l’énergie de vos enfants, qui risquent de se sentir fatigués et stressés, ce qui ne fera que rendre votre voyage plus fatigant.

Les parcours de trek faciles sont parfaits pour les débutants, et donc, pour les plus petits. Mais si vos enfants sont plus grands et plus âgés et qu’ils apprécient les aventures plus exigeantes sur le plan physique, n’ayez pas peur de choisir un parcours plus difficile (tout en tenant compte en premier lieu, bien sûr, de leur sécurité).

Tout comme certains adultes aventuriers, il y a des enfants intrépides qui adorent relever tout type de défis que peut leur proposer une excursion en plein air. Voilà pourquoi, vous devrez calibrer la difficulté de votre trek en fonction de l’attitude de vos enfants.

2. Découvrez la force mentale de vos enfants

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Partir pour un trek avec des enfants est synonyme de trouver un équilibre entre ce qu’ils peuvent déjà réaliser tout seul facilement et ce qu’ils pourraient apprendre lors d’une expérience en pleine nature.

Il est fondamental que les enfants se retrouvent au contact d’eux-mêmes pour découvrir leur propre force mentale, et de cette manière, ils amélioreront proportionnellement leur résistance physique en se fiant à leurs propres limites. Toutefois, cela signifie également qu’ils ressentiront le besoin de prendre des pauses et qu’ils auront besoin de confort et de réconfort, tout comme vous.

Petit à petit, lorsque vos enfants prendront de l’âge, vous pourrez diminuer le temps de pause et augmenter le temps passé à parcourir les sentiers à pied, tout en accordant à vos enfants de moments de répit bien nécessaires.

Pour utiliser au mieux leurs forces, qu’elle soit physique ou mentale, les enfants ont besoin de haltes et d’instant de repos adéquats et suffisants pour s’hydrater et grignoter leur goûter ; vous laissant ainsi le temps de prendre quelques photos et de profiter de la beauté luxuriante de la nature dans laquelle vous vous trouvez.

3. Emportez une grande quantité de nourriture et de boisson

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Parmi les essentiels à emporter lors d’une excursion et qu’il ne faudra impérativement pas oublier, il y a les snacks et les boissons. Ce sont des éléments que vous devrez absolument avoir à portée de main, et surtout si vous allez vous balader avec vos enfants.

Les enfants ont un métabolisme plus rapide et efficace que celui des adultes, et donc, ils auront faim et soif plus fréquemment durant un trek. Voilà pourquoi il vous sera nécessaire d’emporter un goûter et de l’eau en quantité suffisante pour toute la journée, afin que tout le monde puisse reprendre de l’énergie.

Par exemple, vous pouvez emporter différents types de goûters : leurs chips préférées, des gâteaux, des barres de céréales et toute autres friandises. En général, les enfants adorent les sucettes, et elles sont très pratiques, car elles peuvent être dégustées tout au long du trajet.

Si toutefois, vous préférez les produits plus sains, vous pouvez emporter des pommes ou des poires coupées, une banane, ou vous pouvez même réaliser vous-même des barres de muesli avec des pépites de chocolat ou des fruits rouges.

Nous vous recommandons toutefois d’éviter d’emporter de la nourriture qui pourrait fondre lors d’une journée bien ensoleillée telle que le chocolat. Et ne sous-estimez pas non plus la capacité de vos enfants à boire énormément lors d’un long trek, ce qui est essentiel. Emportez donc suffisamment d’eau pour hydrater vos enfants.

4. Planifiez le départ de votre voyage le matin

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Le meilleur moment de la journée pour commencer un voyage est très certainement le matin, surtout si vous avez décidé d’amener vos enfants avec vous, lesquels pourraient ne pas apprécier une randonnée dans le noir.

L’énergie des enfants est à son maximum dans les premières heures de la journée. Il sera donc plus facile pour eux de parcourir de longues distances le matin. D’autre part, si vous avez opté pour un départ en matinée, vous pourriez tout aussi bien éviter la foule et le chaud asphyxiant des heures de pointe.

5. Définissez un chef

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Les enfants se comportent généralement mieux lorsqu’ils pensent être aux commandes. C’est pour cette raison qu’une idée géniale serait de nommer votre enfant comme le leader du groupe et de le laisser profiter de la sensation d’avoir le contrôle.

Si vous avez plusieurs enfants, choisissez-en un, tout en promettant aux autres que la prochaine randonnée, ça sera à leur tour de diriger le groupe. Ou bien, vous pouvez opter pour un changement de leader à tour de rôle.

Car, en présence de plusieurs enfants, il est nécessaire de changer de chef, pour que chacun y trouve son compte et se sente responsable. Il s’agit d’un excellent moyen pour leur apprendre les compétences de leadership, tout en acquérant les bases du trekking.

Cela les motivera à penser à une excursion de manière positive et enthousiaste, lors de laquelle ils seront les protagonistes et se sentiront profondément impliqués, ce qui vous facilitera grandement la tâche, croyez-nous !

6. Gardez votre espace de vie propre et rangé lors d’un camping

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Conserver son espace de vie rangé lors d’un camping et ramasser tous ses détritus au moment du départ est un geste essentiel, autant pour les enfants que pour les parents.

Naturellement, avoir ce genre d’attention quant à l’environnement qui vous entoure durant un camping devient crucial quand vous avez des enfants, car les tout-petits tendent à reproduire tous les faits et gestes des plus grands. Il faut donc leur montrer le bon exemple.

Soyez un randonneur responsable et respectueux de l’environnement autant pour vos enfants que pour la nature. Nettoyez soigneusement votre site de camping et les environs avec l’aide de vos enfants.

Vous pourrez profiter d’une occasion idéale comme celle-ci pour apprendre aux enfants qu’un environnement propre n’est pas seulement important pour les humains, mais qu’il est également essentiel à la vie de la faune et de la flore locale. Cela fait écho à l’apprentissage du sens des responsabilités dont nous avons parlé ci-dessus.

Retirez toute trace éventuelle de votre passage et de votre campement. Rebouchez les trous que vous auriez pu creuser et vivez cette expérience en symbiose avec la nature en emportant tous vos déchets accumulés pour les jeter ensuite dans les bennes prévues à cet effet.

7. Bavardez avec vos enfants durant la balade

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Parler durant un trek est un excellent moyen pour impliquer au mieux vos enfants. De plus, c’est une manière stratégique et réfléchie qui leur permettra de se concentrer sur la conversation durant la marche ; ainsi seront-ils plus prompts à avancer sans difficulté et à avaler les kilomètres tout en évitant de trop s’ennuyer.

Vous pourriez également en profiter pour lui apprendre quelques choses sur la nature et les animaux qui vous entourent. Montrez-lui les arbres et expliquez-lui comment une forêt fonctionne.

Il est très important de parler avec vos enfants et de leur enseigner de précieuses leçons de vie. Et vous pouvez tout à fait le faire en marchant. Vous pourriez en profiter pour leur faire part de vos propres expériences et pour leur offrir l’opportunité d’exprimer leurs propres opinions et leurs propres sentiments.

Si votre enfant est un introverti, cherchez à l’encourager et à l’inclure dans les conversations en lui posant des questions directes, en lui demandant, par exemple, quelle est son opinion quant à une certaine situation ; ou bien, discutez de la météo ou de la faune et flore locale que vous pourriez rencontrer.

Un événement, même banal, ou une question occasionnelle pourrait attirer l’attention de votre enfant, qui se sentira ainsi stimulé et encouragé à discuter, dans un moment où il ne lui est pas possible de faire autre chose que parler, marcher et regarder autour de lui.

Bavarder pendant une randonnée aide à renforcer vos liens avec vos enfants en outre d’augmenter leur confiance en eux, puisqu’ils se sentiront investis et inclus dans les conversations. Ils pourraient même se sentir plus adultes, et cela est une grande joie pour un parent de voir son enfant se développer à son contact et au contact de la nature.

Tout ceci ne provoquera que des bons souvenirs qui resteront gravés dans la mémoire de vos enfants.

8. Prenez soin de bien choisir les chaussures de randonnée de toute la famille

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Un autre élément à ne pas sous-estimer avant de partir pour une longue randonnée est le choix des chaussures. Elles doivent impérativement être adaptées à une activité de ce genre.

Les chaussures de randonnée que vous achèterez pourraient autant devenir vos meilleures amies ou vos pires ennemies durant un voyage. Donc : choisissez-les avec soin.

Si vous emmenez vos enfants en randonnée, le choix de chaussures appropriées est encore plus essentiel, car des chaussures inadaptées pourraient leur causer d’énormes problèmes et une gêne intense, transformant une randonnée familiale divertissante et revigorante en véritable enfer, autant pour vous que pour eux. Vous devriez, en effet, être contraint de les porter, et peut-être même sur une longue distance.

Il est fondamental de choisir des chaussures résistantes avec une excellente adhérence au sol, ce qui est indispensable au bon déroulement d’une randonnée, car cela empêche vos enfants de glisser fréquemment ou de perdre l’équilibre.

Les enfants, quant à eux, adorent explorer le monde qui les entoure et cela peut devenir impossible s’ils ne portent pas des chaussures adaptées et confortables.

Prenez donc soin de choisir des chaussures de randonnées confortables pour vos enfants. Choisissez également une paire résistante, pour qu’elles ne soient pas détruite en une seule fois par les intempéries ou les mouvements. Optez pour des chaussures imperméables avec une bonne adhérence au sol pour rendre leur aventure sûre, animée et divertissante.

Nous vous conseillons encore d’emporter une paire de chaussures de randonnée en plus, ainsi qu’une paire de chaussettes de trekking supplémentaire, au cas où la paire que votre enfant porterait au pied soit trempée, pour éviter tout désagrément et ampoules pendant la randonnée.

De cette manière, vous pourrez laisser libre cours à vos enfants pour explorer la nature et l’environnement qui les entoure de manière sûre, sans pour autant avoir à vous préoccuper d’une blessure ou d’une gêne occasionnée à leurs pieds.

9. Emportez des vêtements adéquats

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Il est nécessaire de veiller à ce que les besoins fondamentaux de votre enfant soient satisfaits en le gardant au sec, au chaud et en le nourrissant afin que votre excursion dans des lieux idylliques ne devienne pas un enfer.

Évidemment, même les enfants qui n’ont pas tendance à se plaindre, ne possèdent pas l’endurance des adultes. Voilà pourquoi il faut toujours avoir avec vous le nécessaire pour répondre à tous leurs besoins et pour rendre l’excursion moins stressante et toujours plus divertissante.

Les enfants bien hydratés, nourris et tenus au frais, au sec ou chaud (en fonction du climat local) se sentiront plus à l’aise ; et, grâce à la curiosité qui les caractérise, ils pourront canaliser toute leur énergie dans l’exploration des merveilles de la nature qui les entoure.

Au contraire, les enfants se sentiront nerveux et irrités, dans le cas où ils devraient se sentir mal à l’aise, en raison de vêtements inadéquats et s’ils n’étaient pas nourris ou hydratés suffisamment.

Afin d’éviter tout désagrément, que vous choisissiez de faire une randonnée en été ou en hiver, essayez d’emporter tous les vêtements nécessaires après vous être renseigné sur les prévisions météorologiques prévues lors de votre voyage

Emportez plusieurs pulls et plusieurs paires de sous-vêtements de rechange si ceux que vous portez devaient finir trempés en raison de la météo. D’autre part, en outre de la veste que vous porterez sur vous, nous vous recommandons d’emporter un k-way imperméable, qui, couplé au pantalon de trekking, est réellement essentiel lors d’une excursion avec vos enfants.

Somme toute : ne manquez de rien en ce qui concerne le confort de vos enfants. Pensez aux goûters, à l’eau ou au jus de fruit, pensez à discuter pour les divertir et vous verrez que votre trek en famille sera inoubliable, autant pour vous que pour vos enfants. Ils vous remercieront plus tard.

Nous espérons que cet article vous aura plu et vous aura été utile. Dans ce cas, continuez de nous lire pour suivre nos nombreux conseils pratiques.

Maintenant, faites votre sac à dos et bonne balade, l’ami !

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Comment faire un kit de survie : la liste exhaustive

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Quelles que soient les connaissances que vous avez sur la montagne, la randonnée ou les excursions et peu importe que vous préfériez la mer ou que vous ayez besoin de temps libre en solitaire ou en groupe : ce qui est fondamental, c’est que vous sachiez quoi faire de vos mains en cas d’urgence et que vous appreniez à vous en servir correctement.

Grâce à cet article, vous saurez quoi faire et quoi emmener pour vous constituer un kit de survie digne de ce nom, qui contient tous les instruments nécessaires, fonctionnels et utiles.

Voici comment créer un kit de survie utile et complet :

1. Quels sont les objets essentiels à la survie lors d’un trek ?

Un kit de survie doit être considéré comme un ensemble d’instruments et d’outils obligatoires pour toute personne passionnée d’activités en plein air.

Évidemment, vous ne pouvez pas prévoir que votre trek va mal tourner, ainsi est-il toujours bon de se tenir prêt. Votre vie pourrait être mise en danger à n’importe quelle occasion, même si vous faites bien attention d’éviter toute situation périlleuse.

Toutefois, si vous avez emmené avec vous un kit de survie complet et bien constitué pour parer toute éventualité, vos chances de survie seront nettement améliorées. Il va également sans dire que tout le monde est différent, et donc, que toutes personnes et tout type de trek ou de randonnée requiert un type de kit de survie différent.

En conséquence, il est vraiment important que vous soyez en mesure de personnaliser votre kit de survie en fonction des personnes présentes lors de votre activité en plein air, mais aussi qu’il convienne à vos besoins, et qu’il puisse servir en toute circonstance pour telle ou telle situation dangereuse ou urgente.

Tout ce que nous voulons dire par là, c’est que bien souvent, les kits de survie tout prêts et achetés dans le commerce ne conviennent jamais réellement. Il est beaucoup plus convenable de constituer vous-même votre kit, qui soit idéal pour vous et adapté à votre type d’activité.

Dans la prochaine partie, nous aurons le grand plaisir de vous faire part d’une liste exhaustive des instruments nécessaires à un kit de survie, qu’il faudra impérativement emmener dans votre sac à dos. Vous aurez donc une image plus précise de ce qu’il faut emmener dans votre trousse à pharmacie pour survivre en toute circonstance lors de vos pérégrinations autour du monde.

2. Les objets pour un kit de survie de base

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Comme nous l’avons déjà exposé au début de cet article, l’important n’est ni votre destination, ni les dangers que vous seriez susceptible de rencontre, ni le fait que vous soyez un expert des activités en plein air. En effet, l’important est d’être prêt à réagir en toute situation d’urgence et d’avoir avec soi un kit de survie bien constitué et complet.

Voici donc les éléments de base, qui sont immanquables pour un kit de survie qui se respecte :

  1. Les instruments :
  • Un couteau de poche ou un opinel
  • Un couteau suisse
  • Des pinces
  • Un brise-glace
  1. L’éclairage :
  • Des bougies
  • Une lampe torche électrique
  • Des batteries de rechange, si possible, rechargeables
  • Des comprimés pour purifier l’eau
  1. Des cordes et du ruban adhésif :
  • Environ 50 mètres de paracorde (une corde très résistante qui sert pour les parachutes)
  • Du ruban adhésif brun (qui résiste à l’eau)
  • Environ 100 mètres de corde pour la pêche
  • Des épingles à nourrice
  1. Un kit pour allumer un feu :
  • Un allume-feu en silicium ou en magnésium
  • Des allumettes
  • Des hameçons
  • Une loupe
  1. Une poêle en métal et une tasse
  2. Une couverture thermique
  3. Un k-way coupe-vent, respirant et imperméable
  4. Des bâtons de marche
  5. De la nourriture non-périssable
  6. Une bâche (ou une toile imperméable) qui peut servir de tente en cas d’urgence
  7. Une trousse de premier secours contenant :
  • De la gaze
  • Des bandages
  • De l’alcool à 70 degrés
  • Des analgésiques
  • Des sparadraps
  • Des antihistaminiques
  • De l’aspirine
  • Des lingettes désinfectantes et du gel hydroalcoolique
  • De la pommade antibiotique
  • Une pince à épiler
  1. Un kit de communication et signalisation :
  • Un sifflet
  • Un miroir de signalisation
  • Un spot clignotant à LED rouge
  • Une boussole
  • Une radio dynamo solaire
  • Des talkies-walkies (si vous partez en groupe)
  1. Un carnet étanche avec un feutre indélébile
  2. Un téléphone satellitaire

Évidemment, certains vous conseilleront d’autres objets en plus, ou bien vous conseilleront d’en retirer certains, qui pourraient ne pas paraître essentiels à première vue, mais nous pouvons affirmer que, généralement, la liste que nous venons de vous fournir est exhaustive et valide en toute occasion.

Nous vous entendons également penser (tout comme nous au début) que le nombre d’affaires à emporter est impressionnant, mais nous nous permettons de répéter qu’il s’agit du minimum indispensable à emporter avec soi si vous partez pour un long trek. Et d’autant plus si vous partez seul.

3. Connaître le contenu de son sac à dos et emmener une carte et des instructions de premier secours

Connaitre-le-contenu-de-son-sac-a-dos-kit-de-survie

Il serait évidemment trop beau si nous avions dans notre sac à dos une liste de choses à faire en cas d’urgence et des instructions sur comment réaliser les gestes de premier secours. Il serait même plus facile d’emporter une valise à la place d’un sac à dos, pour s’assurer de bien diviser tous les outils dans des compartiments différents.

Pourtant, nous savons tous qu’il est impossible d’emporter une valise en trek et qu’il est beaucoup plus simple d’avoir un sac à dos, quitte à ce qu’il soit bien rempli. Notre petit conseil, pour vous rappeler tout ce que contient votre sac à dos est d’en faire la liste ! Et il serait encore plus utile de rassembler tous vos outils par catégorie, un peu comme nous l’avons fait dans notre liste ci-dessus.

En outre, il peut être salvateur pour vous ou pour les personnes qui vous accompagnent d’emporter des instructions de premier secours pour savoir comment les réaliser dans le cas où cela devenait nécessaire. N’oubliez pas non plus d’apporter une carte, pour vous permettre de vous déplacer sans avoir un GPS avec vous et afin de ne pas vous perdre. Vous pouvez également emporter une petite notice sur comment faire des nœuds pour monter votre tente sans difficulté.

Un autre conseil précieux serait d’imprimer tout ce que vous jugerez nécessaire : cartes et instructions de survie. Vous pouvez même plastifier ces feuilles pour vous assurer qu’elles conservent bien toute leur intégrité face aux caprices de la météo.

4. Personnaliser son kit de survie – Silex et couteau de survie

Personnaliser-son-kit-de-survie

Après avoir rassemblé tous les éléments de base d’un kit de survie digne de ce nom pour vous assurer d’être prêt en toute circonstance, il faut maintenant réfléchir à vos besoins réels et qui sont spécifiques au type de trek que vous allez entreprendre ; ainsi, faudra-t-il personnaliser votre kit en fonction de cela.

Dans la partie avant de votre sac à dos, nous vous conseillons de glisser votre silex et les couteaux que vous aurez décidé d’amener, car ils sont fondamentaux pour allumer un feu et pour survivre dans les ténèbres profondes.

Encore mieux, il est intéressant de vous pencher sur les 5 questions suivantes, afin de constituer un kit de survie qui soit le plus adapté à votre trek :

  • Combien de personnes partent pour le trek ?

Rappelez-vous que vous devez toujours adapter votre kit de survie en fonction du nombre de personnes qui sont présentes dans le groupe, car il est évident qu’il sera très différent si vous partez en camping ou en trek en solitaire ou bien si vous partez en groupe de 8. Rien que la quantité de provisions sera très différente, par exemple.

D’autre part, il est évident que certains objets restent les mêmes et doivent impérativement être de la partie, tels que le silex ou la tente, par exemple. Mais si vous partez à plusieurs, vous devrez emmener plusieurs sacs de couchage ou plusieurs tentes, ainsi vaut-il mieux constituer un kit de survie qui soit adapté au nombre de personnes présentes.

Remarque : si vous partez avec des enfants, il sera également essentiel d’emporter toutes les affaires nécessaires à leur propre confort.

  • Quels sont les dangers face auxquels vous pourriez vous retrouver ?

Avant de partir en trek, vous devrez forcément réfléchir aux instruments qui pourraient vous être utiles et aux dangers que vous pourriez rencontrer. En effet, il est très difficile de se tordre la cheville en faisant du kayak dans une baie, mais vous pourriez facilement vous faire piquer par une guêpe ou bien une méduse, dans le pire des scénarios.

Il est donc plus facile et plus important d’emmener une pommade apaisante pour la douleur plutôt que de construire une attelle de fortune avec des morceaux de bois pour immobiliser votre cheville.

En outre, si vous allez dans la forêt, il sera préférable d’emporter un kit pour se retirer les tiques ou les sangsues, une paire de gants thermiques en plus pour contrer le froid ou bien un tube de crème solaire, si vous partez en plein mois d’août.

  • Dans quels endroits vous rendez-vous et comment adapter votre kit ?

Vous ne devriez jamais oublier que chaque endroit est différent et implique donc des climats qui leur est propre, lesquels vous devrez prendre en considération avant de décider d’emmener tel ou tel outil pour votre survie.

Si vous décidez de voyager plutôt vers le nord, vous devrez certainement affronter des températures très froides, voire polaires ; ainsi vaudrait-il mieux emportez du chocolat en poudre, quelques couvertures supplémentaires, une écharpe et un bonnet en laine et un pull.

Bien au contraire, si vous partez dans des pays chauds, ces considérations et ce poids supplémentaire sont inutiles, mais il faudra penser aux morsures de serpents, aux pluies torrentielles imprévues ou aux épisodes de chaleur, et ainsi, préparer votre sac à dos en conséquence.

  • Quel est votre niveau d’expérience en pleine nature ?

En règle générale, plus vous aurez d’expérience avec la vie sauvage, plus vous aurez fait d’excursions en solo ou avec vos amis ou votre famille, et moins vous aurez besoin d’emporter beaucoup d’éléments dans votre kit de survie.

Eh bien, oui, c’est logique, car si vous savez d’ores et déjà comment allumer un feu de camp, vous n’aurez pas la nécessité d’apporter qui sait combien d’outils pour l’allumer. Ainsi, petit à petit, vous réduirez également le poids de votre sac à dos en éliminant quelques objets qui vous seront totalement inutiles, afin de vous concentrer sur les éléments qui vous seront vraiment essentiels.

Ou encore, il est plus important pour un expert de la survie de n’emmener qu’un couteau suisse plutôt que tout l’attirail de couteaux auquel on pense quand on ne sait pas à quoi s’attendre lors d’un trek.

  • Combien de temps pensez-vous devoir attendre avant que les secours n’arrivent sur place ?

Voici un facteur absolument fondamental à prendre en compte lorsque vous constituez votre sac à dos et votre kit de survie, car si vous vous trouvez à seulement quelques mètres d’un lieu habité, alors vous saurez qu’il ne faudra que quelques minutes aux secours pour arriver une fois que vous les aurez appelé.

Cela pris en compte, vous pourrez également vous passer de quelques éléments de votre trousse de secours pour alléger votre dos, mais dans le cas où vous vous rendez dans des lieux plus ardus, tout devient différent…

Admettons que vous décidiez de partir en excursion dans le Yukon [un territoire fédéral du nord du Canada], qui est un endroit assez sauvage, vous savez que les secours pourraient mettre des jours à vous retrouver !

Dans ce cas, il vaudra mieux pour vous que vous emportiez plus d’affaires, afin de parer toute éventualité ou toute situation d’urgence dans l’attente de l’arrivée des secours, et surtout si vous devez patienter plusieurs jours et que vous vous retrouvez en difficulté. C’est là tout l’intérêt de votre kit de survie : il pourra vous rendre la vie plus facile et l’attente globalement moins longue.

5. Les autres facteurs à prendre en considération

Il y a toute une autre série de facteurs que vous devrez prendre en compte. Des autres facteurs qui pourraient se révéler fondamentaux lorsque vous constituez votre kit de survie.

Tout d’abord, vous devrez évaluer votre condition médicale. Dans le cas où il vous est obligatoire de prendre des médicaments régulièrement ou à des heures bien précises pour une condition chronique, alors il faudra que vous pensiez à former une trousse à pharmacie et à emporter une montre pour ne pas les oublier.

En outre, nous vous conseillons d’aller en discuter avec votre médecin, afin de récolter son avis. Cela est également essentiel si vous avez besoin de médicaments sur ordonnance, mais n’oubliez pas d’apporter les médicaments en vente libre qui vous conviennent.

Par exemple, si vous souffrez régulièrement de brûlures d’estomac ou de gastrite, il faudra probablement ajouter quelques médicaments antiacides à votre kit de survie. Dans le même cas, si vous êtes enclin aux allergies, il faudra impérativement emporter des antihistaminiques ou de la cortisone à injecter directement en cas de choc anaphylactique.

D’autre part, nous ne savons pas si vous avez prévu d’emmener de l’argent liquide ou votre carte bancaire lors de votre voyage. Mais admettons un instant que vous deviez vous rendre dans une station-service, par exemple, ou que vous ayez besoin d’acheter quoi que ce soit dans un village, alors il vous sera nécessaire d’emporter une petite somme d’argent en liquide, si vous décidez de ne pas emmener votre carte bancaire.

Pourquoi de l’argent liquide ? Car dans certains villages, il est bien souvent impossible de payer en carte. Par ailleurs, si vous vous trouvez dans un pays étranger, nous vous recommandons de convertir une certaine somme d’argent de votre devise vers la devise étrangère. Cette somme devrait être en mesure de vous payer une nuit à l’hôtel et un repas chaud pour le soir.

On ne sait jamais ce qui peut se passer. Conservez toujours votre argent dans un sac imperméable, afin de le protéger de la pluie. Et conservez-le dans une poche intérieure à votre veste pour vous éviter de le perdre ou pour ne pas inciter les voleurs.

Rappelez-vous également de toujours emporter un téléphone avec vous, et qui soit en mesure de servir de GPS. Si vous êtes un réel passionné d’activité en plein air, peut-être possédez-vous déjà l’un de ces téléphones avec une portée satellitaire et dont la batterie peut durer plusieurs jours sans avoir besoin de le recharger.

Il peut toujours vous être utile d’avoir une bonne connaissance de la technologie, car celle-ci n’est pas votre ennemie dans des cas comme ceux que nous vous avons présenté ci-dessus. En effet, elle pourrait vous sauver la mise, car dans une époque comme la nôtre, un bon téléphone peut tout à fait être synonyme de survie.

De surcroît, si vous avez peur des mauvaises rencontres (qu’elles soient animales ou humaines), vous pourriez avoir besoin d’emporter des « armes » pour vous protéger en cas de besoin. Évidemment, nous ne sommes pas en train de vous dire d’emmener une arme à feu, mais un bon couteau peut vous permettre de vous sentir plus en sécurité, surtout si vous allez camper en terrain sauvage.

Et dans le cas où vous avez réellement peur des mauvaises rencontres, vous pouvez également emmener un spray au poivre, une matraque télescopique ou un taser. Toutefois, nous vous recommandons de vous renseigner sur les lois de votre pays concernant le port d’arme ou sur les réglementations locales. Enfin, nous vous conseillons de bien les emballer, afin qu’elles ne représentent pas un risque de blessure pour vous ou pour les personnes qui vous accompagnent.

  • Ne vous surchargez pas inutilement :

Ne soyez pas trop avares quant au nombre de choses à emporter. Vous ne serez pas plus en sécurité en emmenant un double de chaque objet que vous trouvez utile. Il s’agit d’un concept très pratique en théorie, mais qui, dans l’application, se révèle synonyme de surcharge de votre sac à dos.

Vous devez réfléchir à l’endroit où vous souhaitez vous rendre. Si vous allez camper près de chez vous, il ne vous sera très certainement pas nécessaire d’emmener 10 couteaux, car cela n’est pas réaliste quant à vos besoins réels.

En revanche, un exemple de ce que vous devriez emmener en quantité suffisante, selon moi, est le ruban adhésif, car il pourrait réellement se révéler très utile. Pensez également à emporter des piles ou des batteries rechargeables. Enfin, apportez des épingles à nourrice en grande quantité, car elles vous permettront de réparer grossièrement, mais rapidement les objets qui vous sont essentiels : si vous faites un trou dans votre tente, par exemple.

Il ne s’agit pas de traverser des sables mouvants, surtout si vous connaissez déjà l’endroit où vous vous rendez, mais il vaut mieux toujours être prêt à contrer l’imprévu, car c’est lui qui représente un vrai danger.

Blagues à part, je vous dirais simplement qu’il suffit d’être logique, sensé, intelligent et prudent lorsque vous partez pour un trek. Un kit de survie complet : oui, car il vaut mieux prévenir que guérir. Mais en faire trop, ce n’est pas nécessaire et cela pourrait, au contraire, vous desservir.

  • Comment transporter son kit de survie ?

Le dernier conseil que nous avons à vous apporter se concentre sur la manière de transporter votre kit de survie. Cela peut sembler, aux premiers abords, comme une question stupide, mais ceux d’entre vous qui ont déjà fait de la randonnée sur plusieurs jours, saurons qu’il s’agit de la seule et unique question qui vaille vraiment la peine d’être posée.

Il y aura toujours les irréductibles du fidèle sac à dos qui est, soit dit en passant, le moyen de transporter votre kit de survie majoritairement conseillé (et celui que je vous recommande, moi aussi).

En effet, il s’agit d’un moyen pour transporter votre kit de survie pratique et très facile. Mais vous trouverez aussi des avis contraires à cela, invoquant que le sac à dos peut facilement se transformer en sac sans fond, où tout se mélange, rendant les affaires impossibles à ranger ou à trouver. Les personnes pensant ainsi, à tort ou à raison, préféreront trouver une autre solution.

L’une des solutions intermédiaires au sac à dos est représentée par le sac à bandoulière. Mais cette solution est en réalité à double tranchant, car, bien que ce type de sac vous propose plus de place pour vos affaires, le tissu de la bandoulière peut se révéler très rigide, et pourrait même blesser votre épaule. D’autre part, la répartition du poids n’est pas idéale !

D’autres soutiennent encore que la solution réside dans une valise rigide, même si, elle ne représente finalement qu’un encombrement supplémentaire. D’autre part, il est très difficile de mouvoir un tel objet, surtout si vous partez en randonnée. Elle reste très utile pour les voyages en avion ou en voiture ou encore pour les week-ends en famille, mais elle n’est pas du tout adaptée pour un trek.

Vient alors la solution des sacs flottants, ce qui peut être très pratique, surtout si vous devez traverser des rivières ou si vous avez l’intention de vous rendre sur un lac durant votre voyage.

Indépendamment de toute préférence, il vaudra toujours mieux acquérir un sac (à dos ou à bandoulière) qui soit de toute manière imperméable, car vous serez en mesure de préserver toute l’intégrité de vos objets et de votre kit de survie, en les conservant à l’abri de l’eau.

Il ne faut pas oublier que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres ; et il ne faut pas non plus se croire meilleur que tout le monde. Chaque aventure est unique et doit être vécue comme telle et donc toujours avec prudence. Une légère intuition ne fait pas de mal non plus ; en outre d’une bonne capacité à prévoir ce qui pourrait se passer.

Si vous faites le choix de partir en trek en solitaire, vous pourrez toujours peser le pour et le contre de ce qui vous sera réellement utile ou non, mais si vous faites partie des personnes qui préfèrent voyager en groupe, nous vous recommandons vivement d’emporter avec vous des objets qui serviraient à tout votre groupe ; ainsi qu’à vous-même, cela va sans dire.

Le groupe passe avant l’individu dans ce genre de cas et il est juste de penser ainsi, surtout si vous faites un trek dans un lieu inconnu. Il ne vous sera pas difficile de vous orienter et de survivre si vous lisez ce genre d’article : qui mettent l’accent sur les éléments essentiels à emporter pour survivre lors d’un tel voyage, tout en vous déconseillant d’acheter un kit de survie tout prêt, qui ne correspondrait pas à vos besoins, ou aux besoins de votre groupe.

Chaque voyage est une aventure à vivre et toute aventure nécessite une préparation particulière et adaptée. Ainsi, posez-vous toujours cette question avant de mettre un objet dans votre sac à dos : « En aurai-je réellement besoin ? »

Si cet article vous a plu ou vous a été utile, n’hésitez pas à continuer de nous lire. Bonne chance et bon courage pour votre trek l’ami !

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Les 13 montagnes plus difficiles à gravir dans le monde

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Tout le monde le sait, l’alpinisme n’est pas un jeu d’enfant et encore moins une activité à entreprendre si vous êtes fragile. Il s’agit d’une véritable épreuve, même pour les plus audacieux, car cette pratique est très risquée et comporte un taux de mortalité assez élevé.

Naturellement, les dangers peuvent surgir de nulle part et de manière totalement inattendue même dans la tranquille vie de tous les jours, mais l’alpinisme comprend un concentré de risques qui en font une activité imprévisible, même pour les adeptes les plus expérimentés.

Les alpinistes doivent affronter des dangers tels qu’une possible avalanche, le risque d’hypothermie et d’engelures, ou encore de rester bloqué suspendus à une corde d’escalade à des milliers de mètres du sol et à des hauteurs vertigineuses.

L’adrénaline est un excellent carburant et il est certain qu’il s’agit d’une des activités les plus palpitantes qui existe, mais seulement si vous êtes un expert en la matière, bien entraîné et ayant des connaissances et des familiarités avec l’environnement que vous êtes sur le point de défier.

Un bon équipement technique constitué d’une veste de ski, d’un pantalon de ski, d’un casque et de chaussures d’escalade ne suffira pas. Il vous faudra également une bonne dose de courage et énormément de dextérité.

Alors, si vous souhaitez partir à l’aventure pour explorer les lieux les plus impressionnants et dangereux qu’il y ait sur cette terre, nous ne pouvons que vous conseiller de vous armer de tout le nécessaire : du bon matériel, une veste et des chaussures adaptés à cette pratique et surtout d’un cœur intrépide !

Les montagnes plus difficiles à escalader dans le monde

1. L’Annapurna :

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L’Annapurna est un massif de montagnes qui se situe dans la chaîne de l’Himalaya au Népal et dont le sommet éponyme, qui est aussi le plus haut, culmine à plus de 8 000 mètres d’altitude, ce qui en fait la dixième montagne la plus haute au monde.

La première ascension de ce sommet s’est déroulée en 1950 et depuis, cette montagne n’a été escaladée que par 130 personnes dont 53 ont malheureusement perdu la vie en tentant d’accomplir cet exploit.

Le taux de mortalité de cette roche titanesque fait de l’Annapurna le sommet statistiquement le plus dangereux parmi les sommets de plus de 8 000 mètres.


2. Le K2 :

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Situé sur la frontière entre la Chine et le Pakistan, le K2 représente le deuxième plus haut sommet du monde, et parmi les alpinistes, il est connu comme l’une des montagnes les plus dangereuses, exigeantes et techniquement difficiles à escalader.

Même les ascensions entreprises par la voie la plus simple requièrent de traverser un glacier complexe et de gravir des sections rocheuses abruptes en passant entre des blocs et des colonnes de glace appelés séracs qui peuvent s’effondrer à tout moment et donc représenter un réel danger de mort.


3. Le Nanga Parbat :

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Le Nanga Parbat, faisant partie de la chaîne de l’Himalaya est la seule montagne localisée entièrement au Pakistan. Elle s’étend à 8 126 mètres d’altitude et prend la 9e place au classement des sommets les plus hauts du monde. En termes de difficultés techniques à l’ascension, le Nanga Parbat entre largement en compétition avec le K2, mentionné ci-dessus.

En raison du grand nombre d’alpinistes ayant péri durant leur tentative d’ascension, cette montagne a été surnommée « La Montagne Tueuse » ou « La Montagne Mangeuse d’Hommes ». En effet, la montée est extrêmement ardue : il suffit de penser que la voie de la première montée suit une arrête étroite et difficile jusqu’à la cime.

Sur la paroi sud se trouve le versant Rupal, incontestablement escarpé, car il représente la paroi rocheuse la plus haute du monde avec 4 500 mètres de dénivelé de sa base jusqu’au sommet.


4. Le Kangchenjunga :

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Une autre montagne affichant un taux élevé de mortalité est le Kangchenjunga. Localisé sur la frontière entre le Népal et l’État fédéral indien du Sikkim, il se hisse à la 3e place du classement des montagnes les plus haute du monde grâce à son sommet culminant à 8 586 mètres.

Si l’on observe les taux de mortalité des montagnes les plus dangereuses au monde, l’on peut noter que dans la majeure partie des cas, celui-ci diminue au fur et à mesure du temps (généralement grâce aux avancées techniques et à l’amélioration du matériel), mais le Kangchenjunga n’entre malheureusement pas dans cette catégorie.

Au cours des dernières années, le taux de mortalité de cette montagne a augmenté pour attendre les 22 % en raison des avalanches fréquentes et des conditions météorologiques extrêmement hostiles qui caractérisent ce sommet périlleux.

C’est l’ascension de cette montagne qui a pris en 1992, la vie de l’extraordinaire alpiniste polonaise Wanda Rutkiewicz, qui avait pourtant été la première femme alpiniste à atteindre le sommet du K2, et la troisième à avoir atteint le sommet du mont Everest.

Sa mort reste incertaine puisque son corps n’a jamais été retrouvé, mais l’on spécule qu’elle a bivouaqué vers les 8 300 mètres. Elle avait gravi 8 des 14 sommets du monde culminants à plus de 8 000 mètres.


5. Le mont Eiger :

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Le mont Eiger est une montagne localisée en Suisse et appartenant à la chaîne de montagnes des Alpes bernoises. S’élevant à 3 967 mètres, l’Eiger est devenu particulièrement célèbre en raison de sa paroi nord-ouest, nommée « Nordwand », qui fut un objectif légendaire et très périlleux pour les alpinistes, surtout dans les années 30.

Même s’il fut escaladé pour la première fois en 1938, son versant nord reste une épreuve extrêmement difficile, même pour les alpinistes experts, en raison de son dénivelé de 1650 mètres, de ses difficultés techniques et des chutes de neige et de roches récurrentes.

Compte tenu des difficultés techniques d’ascension de la face nord de l’Eiger, elle fut surnommée « Mordwand » ou, en français, « Mur de la Mort ».


6. Le Cervin :

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Cette célèbre montagne située entre la Suisse et l’Italie culmine à 4 478 mètres. Elle ressemble à une corne toute droit sortie des vallées environnantes et présente l’un des taux de mortalité les plus élevés en comparaison à tous les autres sommets des Alpes.

Ce triste record lui est décerné en conséquence de nombreux facteurs tels que ses difficultés techniques, des avalanches fréquentes, les nombreuses chutes de pierres, mais aussi de la surpopulation de ses voies d’alpinisme en haute saison : en effet, l’on a construit le domaine skiable Matterhorn Ski Paradise juste autour de la montagne.


7. Le mont Vinson :

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Le mont Vinson est la montagne la plus haute de l’Antarctique avec une altitude de 4 892 mètres, une longueur de 12 km et une largeur de 13 km. Il fait partie de la chaîne de montagnes Sentinel et fait également partie de la liste des « Sept Sommets » de la Terre, qui recense les plus hauts sommets de chaque continent.

Il est évident que cette montagne ne se distingue pas par son altitude, sa difficulté technique ou par son taux de mortalité, mais sa localisation éloignée et isolée combinée au froid polaire extrême et au climat imprévisible de l’Antarctique font du mont Vinson une entreprise pour le moins dangereuse et sérieuse.

Même un banal incident dans ces conditions climatiques pourrait se transformer en un véritable désastre pour la réussite de ce défi, et pourrait se révéler potentiellement fatal. Son ascension n’a d’ailleurs été réussie pour la première fois qu’en 1966.


8. Le Baintha Brakk :

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Le Baintha Brakk, également surnommé « l’Ogre » est une montagne escarpée du Pakistan. S’élevant à une altitude de 7 285 mètres, ce sommet est considéré comme l’un des plus difficiles à gravir au monde.

C’est en raison de sa difficulté technique et de sa dangerosité que la toute première ascension réussie remonte à 1977 et que la deuxième ne s’est déroulée qu’en 2001 : ce qui fait un écart de 24 ans !

L’un des premiers hommes au cœur intrépide qui entreprit de gravir l’Ogre fu Doug Scott, qui, dans la descente, se cassa les deux chevilles, ce qui le força ainsi à retourner au camp de base, pris en pleine tempête.


9. Le mont Everest :

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La première place des sommets les plus hauts de la planète revient au mont Everest qui culmine à une altitude de 8 848 mètres. Il se situe dans la chaîne de montagnes de l’Himalaya sur la frontière entre le Népal et la Chine et fait, lui aussi, partie de la liste des « Sept Sommets ».

Un nombre impressionnant de personnes ont gravi la montagne la plus haute du monde, avec une moyenne de 50 personnes ou plus atteignant le sommet en moins d’une journée, mais le record date du mois de mars 2019 avec 885 personnes réussissant l’ascension, durant laquelle 11 perdirent la vie.

Le grand nombre de visiteurs de la montagne créant un engorgement, combiné à l’altitude extrême du mont Everest et à son climat difficile, font de celui-ci une destination périlleuse, même s’il est vrai et absolument certain que l’expérience n’en reste pas moins inoubliable.


10. Le Denali :

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Le sommet le plus élevé du continent nord-américain se situe en Alaska et se nomme le Denali (anciennement connu sous le nom de mont McKinley). Son altitude s’élève à 6 190 mètres.

La latitude particulièrement élevée de cette montagne rend l’atmosphère qui l’entoure beaucoup plus fine qu’un sommet d’une altitude équivalente près de l’Équateur, ce qui rend la pression sur ses hauteurs extrêmement basse et donc son niveau d’oxygène singulièrement bas. Chaque année, son altitude, son climat et les températures hostiles représentent un sérieux danger pour les alpinistes.

C’est en raison de ces particularités physiques et climatiques que l’ascension du Denali présente un taux de réussite de plus ou moins 50 %, et plus de 100 alpinistes perdirent la vie dans la tentative d’atteindre son sommet.


11. Le Fitz Roy :

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En Patagonie, sur la frontière entre l’Argentine et le Chili se trouve le mont Fritz Roy, également connu sous le nom de « Cerro Chaltén », qui culmine à une altitude de 3 405 mètres.

Le sommet de cette montagne est entouré de tous les côtés par des parois rocheuses extrêmement abruptes qui présentent des difficultés techniques qui ne sont pas négligeables lors de son ascension. C’est pour cette raison que le Fitz Roy a été considéré comme l’une des montagnes les plus périlleuse au monde pendant des décennies.

Encore aujourd’hui, le climat imprévisible de la région dans laquelle se situe cette montagne, ainsi que sa localisation isolée, la rendent incroyablement périlleuse à gravir. En conséquence, il n’y a qu’une seule et unique ascension réussie par an.


12. Le Siula Grande :

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Cette imposante montagne se situe dans les Andes péruviennes en Amérique du Sud et fait partie de la cordillère HuayHuash. Elle culmine à une altitude de 6 344 mètres, possède un sommet secondaire culminant à 6 260 mètres et possède des parois rocheuses sur les flancs sud et ouest.

La première ascension de cette montagne s’est déroulée en 1936 et fut entreprise par deux Allemands : Arnold Awerzger et Erwin Schneider, mais ce qui l’a vraiment rendue célèbre est le livre La Mort suspendue (dont le titre original est Touching the void) écrit par Joe Simpson et qui narre sa propre histoire et celle de son compagnon Simon Yates, qui tentèrent l’ascension du Siula Grande en 1985. Leur histoire inspira également la réalisation d’un film porté au grand écran sous le même titre.

Les deux alpinistes entreprirent l’ascension de la montagne par le flanc ouest, ce qui n’avait jamais été fait avant, ouvrant ainsi une nouvelle voie, mais surpris par le mauvais temps, ils décidèrent de redescendre par le flanc nord en suivant la toute première voie jamais ouverte, par les alpinistes Allemand en 1936.

La descente des deux Britanniques se transforma en véritable enfer lorsque Simpson fit une chute contre une paroi rocheuse, ce qui lui brisa une jambe. Yates fit de tout son possible pour tenter de sauver son ami en l’aidant à descendre après qu’ils se soient attachés à une corde, séparés par une cinquantaine de mètres.

Mais n’ayant aucune possibilité de se voir ou de s’entendre en raison du mauvais temps, Yates fut contraint de couper la corde qui les reliait pour sauver au moins sa propre vie, précipitant Simpson dans une crevasse après avoir été suspendu dans le vide d’un surplomb.

Bien que Yates, lui aussi, ait risqué sa vie, il réussit finalement à retourner au camp de base, dévoré par le remords d’avoir abandonné son ami, en proie à une mort certaine. À la grande surprise de tout le monde, Simpson, malgré une chute d’une centaine de mètres, avait également survécu et était parvenu à l’impossible en retournant au camp de base après avoir rampé pendant plus de trois jours.


13. Le mont Blanc :

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La deuxième entrée d’une montagne européenne dans la liste des montagnes les plus difficiles à gravir au monde est détenue par le mont Blanc, localisé dans le massif éponyme de la chaîne des Alpes, et s’étendant sur la frontière entre le département français de la Haute-Savoie et la région du Val d’Aoste, en Italie. Atteignant les 4 808 mètres d’altitude, il s’agit du sommet le plus haut du continent européen.

La toute première ascension du mont Blanc dans la chaîne des Alpes remonte à 1786 et fut réalisée par Jacques Balmat et Michel Paccard, ce qui signa la naissance de l’alpinisme moderne en offrant le nom de cette chaîne de montagnes à cette pratique.

Il s’agit de l’une des montagnes les plus fréquentées du monde, enregistrant environ 20 000 personnes par an. Mais c’est également l’une des montagnes comptant le plus de morts durant son ascension puisque l’on dénombre entre 6 000 et 8 000 décès au total, avec une estimation de 100 morts par an. Ces chiffres impressionnants sont dus à sa notoriété.

En revanche, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un endroit naturel et dangereux. Ainsi, n’est-elle pas dépourvue de risques, bien au contraire : les avalanches et les chutes de roches y sont plutôt fréquentes, hissant le mont Blanc au rang de montagne la plus meurtrière d’Europe.


Conclusion

Il existe évidemment d’autres sommets avec une altitude élevée, notamment ceux de la liste des sommets de plus de 8 000 mètres, qui sont au nombre de 14.

Dans une vie brève comme celle d’un être humain, les émotions intenses et l’adrénaline représentent le carburant favori des alpinistes les plus audacieux. Mais pour réussir une telle entreprise en toute sécurité, il faut s’armer de bravoure, d’intrépidité et de prudence, et surtout, ne jamais sous-estimer les éléments. Pour réussir une telle ascension, il faut être prêt et bien entraîné.

Si vous êtes un alpiniste chevronné et que les sensations fortes font partie intégrante de votre vie et de votre quotidien ou que vous avez toujours rêvé d’atteindre le sommet d’une de ces montagnes, nous vous souhaitons beaucoup de courage !

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à continuer de nous lire !

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Randonnée avec son chien: 10 conseils pratiques

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Thibault RIEGERT

Si vous avez un chien à la maison, vous saurez certainement déjà quelle dose d’amour peut vous apporter votre bête à poils, ainsi que la réelle compagnie qu’ils peuvent vous offrir en devenant votre meilleur ami et votre fidèle compagnon qui vous accompagnera où que vous alliez.

Tout le monde le sait : le chien est extrêmement proche de l’Homme et en particulier de son maître, et nous sommes sûrs que beaucoup d’entre vous aiment emmener le plus possible avec eux leur fidèle compagnon, car ils adorent partager leur temps et toutes sortes d’expériences avec leur maître.

C’est la raison pour laquelle il est fondamental que, nous aussi, humains, maîtres et compagnons, cherchions à partager le plus de moments possibles avec nos amis à quatre pattes en les emmenant où que nous allions, afin de renforcer toujours plus le lien qui nous unit à eux.

Une excursion est une excellente occasion pour partager une aventure au beau milieu de la nature avec notre compagnon à poils et c’est également une manière de le remercier et de lui faire vivre du bon temps en le laissant savourer une journée d’exploration et de liberté en plein air.

Toutefois, il est nécessaire de prendre toutes les précautions possibles, afin que l’excursion puisse se dérouler de la meilleure manière, en emmenant tout ce qui est nécessaire au bien-être de votre chien, ainsi qu’en lui garantissant une entière sécurité.

Si vos bâtons de marche et que votre sac à dos sont déjà prêts, alors faites en sorte d’offrir à votre chien tout ce dont il a besoin durant une excursion en suivant les astuces que nous allons vous donner ci-dessous.

Randonnée avec son chien: 10 Conseils

1. Assurez-vous que votre chien soit dans la capacité physique de faire une excursion

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Faire une excursion avec votre chien lui apportera très certainement une immense satisfaction, tout en lui offrant une aventure enthousiasmante. Mais avant de partir, il faudra vous assurer que votre fidèle compagnon soit en mesure de réaliser tout le parcours que vous avez prévu et qu’il soit capable de supporter toute la fatigue que peut comporter une excursion pour un animal.

À ce propos et parmi les facteurs à prendre en considération, se trouvent la distance à parcourir et la difficulté du terrain, mais la race de votre chien entre également en ligne de compte, car certaines races sont plus disposées que d’autres à supporter des efforts physiques intenses.

En règle générale, les chiens adorent marcher et sont habitués à cette pratique. Certaines races, telles que le Braque Allemand ou le Braque de Weimar, sont d’ailleurs particulièrement disposées à des activités en plein air comme la randonnée, tandis que d’autres, telles que le Basset ou le Bulldog ne sont que peu adaptées à des activités de ce genre.

Dans tous les cas, vous pouvez vous rendre compte de la capacité de votre chien à entreprendre une activité de type excursion rien qu’en le regardant et en analysant sa morphologie : il doit être mince et élancé, ainsi que fort, et il doit avoir des pattes suffisamment longues pour pouvoir suivre le rythme toute la journée.

Vous devrez aussi tenir compte de la santé générale de votre chien et c’est pour cela qu’il ne serait pas une mauvaise idée de soumettre votre compagnon à poils à un check-up complet chez un vétérinaire avant de partir à l’aventure (surtout si vous partez pour une très longue randonnée), afin de vous assurer de sa condition physique et de sa santé globale.

2. Calculez votre itinéraire

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Dans un second temps, vous devrez prendre en considération et calculer le parcours que vous avez l’intention de pratiquer, tout comme vous le feriez pour votre enfant. Vous devrez vous renseigner sur les obstacles potentiels ou les éventuels dangers qui pourraient se présenter le long de votre trajet.

Parmi ces dangers éventuels, vous pouvez compter : les animaux sauvages locaux, les insectes, les plantes vénéneuses, les falaises et ravins et tout ce qui, d’une manière ou d’une autre, pourrait provoquer des blessures à votre ami à quatre pattes.

Ne négligez pas non plus l’aspect du terrain, car s’il est trop dur ou coupant, il pourrait endommager les coussinets de votre chien. Et tout le monde sait que ces petites boules situées sous les pattes de nos animaux, leur sont essentielles.

3. Préparez votre chien à l’excursion

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Une autre chose que vous ne devrez pas négliger non plus est l’entraînement physique de votre chien : il serait bon pour lui que vous l’emmeniez faire des mini randonnées préparatoires avant la vraie excursion que vous prévoyez de faire. Et cela, à plus forte raison, si l’excursion que vous préparez dure plusieurs jours.

Il peut donc être très utile de sortir votre chien plus souvent et de plus en plus longtemps, afin de le préparer aux efforts qu’il devra effectuer : grâce à de brèves randonnées et à des sorties régulières, votre chien se renforcera les pattes et il ne sera donc pas nécessaire qu’il porte des protections pour chien.

D’autre part, emmener votre chien faire de brèves excursions le préparera à l’expérience de randonnée, de manière à ce qu’il ne décide pas de s’éloigner tout seul sur un coup de tête. Et dans le cas où vous avez plusieurs chiens, vous pourrez analyser son comportement lors des promenades : s’il est en mesure de guider la meute en cas de longue excursion, par exemple.

4. Respectez les règles à suivre durant une excursion

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Chez les randonneurs, il y a des règles tacites, et si vous n’êtes pas habitué aux excursions, vous devriez vous engager à les chercher avant de partir, à les comprendre et à les respecter. Surtout si vous emmenez votre chien avec vous.

Voici certaines des règles clé qu’il faut impérativement suivre :

  • Avoir le contrôle de son chien à tout moment ;
  • Ne pas envahir l’espace d’autres randonneurs ou tout un sentier ;
  • Faire en sorte que les autres randonneurs se rendent compte que le chien est amical ;
  • Ne pas emmener plus d’un seul chien à la fois ;
  • Ramasser les excréments de son chien ;
  • Se renseigner sur l’éventuelle présence d’animaux sauvages sur le territoire.

5. Ramassez les excréments de votre chien

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Tout bon propriétaire de chien se doit de ramasser les excréments de son ami à poils et peu importe s’ils se trouvent en plein milieu d’un sentier ou dans un buisson : c’est un geste important.

Il est très probable que cela vous semble moins important si les déjections de votre chien se trouvent dans un buisson, mais en réalité, vous devriez les ramasser de toute façon, car votre chien ne fait pas partie de l’environnement sauvage.

Les excréments de votre compagnon pourraient, en effet, perturber la capacité d’un animal sauvage à communiquer à travers les odeurs, et cela peut causer de véritables dommages à l’équilibre de la faune locale.

Il est donc important que vous emmeniez toujours avec vous des sachets prévus à cet effet. Et si vous avez une certaine conscience écologique et que vous ne voulez pas utiliser de sac en plastique ou que vous allez camper, et que, par conséquent, vous ne pouvez pas conserver plus d’un ou deux sacs pour quelle que raison que ce soit, nous vous conseillons d’emmener une petite pelle avec vous, afin d’enterrer les déjections de votre chien à plus ou moins 8 centimètres sous terre et loin du sentier de randonnée.

6. Informez-vous et identifiez les éventuels dangers

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Nous avons d’ores et déjà abordé l’importance de se renseigner et d’analyser les potentiels dangers que vous pourriez rencontrer lors de votre excursion, mais sachez qu’il est fondamental de les rechercher sur Internet et de les analyser avant de partir.

Voici les éléments à contrôler avant de partir : la faune locale, les insectes, les plantes vénéneuses, les conditions météorologiques typiques de cette zone et tout autre élément qui risquerait d’avoir un impact négatif sur vous ou votre chien.

De cette manière, vous pourrez savoir à l’avance s’il vous sera nécessaire d’emporter des antihistaminiques pour contrer d’éventuelles piqûres d’insecte, des bandages et des compresses, du désinfectant, ainsi que tout le nécessaire pour aider votre ami à quatre pattes en cas d’urgence ; ou vous-même d’ailleurs.

7. Procurez un sac à dos à votre chien

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Heureusement, vous pouvez éviter de charger inutilement votre sac à dos avec toutes les fournitures dont votre chien a besoin, car il peut, en effet, très bien les porter tout seul.

Dans ce but précis, vous pouvez acheter sur Internet des sacs à dos adaptés pour les chiens, et même si cela peut vous paraître très étrange, il ne faut pas vous inquiéter, car il s’agit de sacs très pratiques et spécifiquement conçus pour la gent canine, en mesure d’équilibrer parfaitement les poids grâce à deux sacoches situées chacune sur un des côtés de votre chien et reliées entre elles par une bande de tissu qui ne gênera pas les mouvements de son dos. Vous pouvez imaginer cela comme une sorte de harnais.

Toutefois, il faudra que vous aussi, vous essayiez de distribuer au mieux et de manière uniforme dans les deux sacoches le poids que vous souhaitez imposer à votre chien, afin de vous assurer qu’il ne transporte pas plus d’un tiers de son propre poids (un chien de 65 kg ne devrait pas transporter plus de 20 kg.) 

8. Emportez de l’eau et de la nourriture supplémentaire

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N’oubliez pas qu’il est fondamental d’emporter de l’eau et de la nourriture pour vous, mais également pour votre chien, et en quantité supplémentaire.

En effet, en outre de la quantité normale de nourriture et d’eau ingurgitée par votre ami à quatre pattes, il faudra emporter des provisions extra avec vous, car si vous y réfléchissez un peu, votre compagnon fait, lui aussi, un effort ; ainsi, tout comme il est important pour vous de bien vous nourrir et vous hydrater lors d’une longue excursion, il en va de même pour votre chien : il a besoin de provisions supplémentaires.

Il est donc très important de vous assurer constamment que votre bête à poils n’ait pas faim ou soif, car un chien cherchera toujours à suivre le rythme de son maître sans jamais se plaindre, même s’il souffre de la soif ou de la faim.

Donc, nous vous rebattons les oreilles, mais vous devrez porter une attention toute particulière aux besoins de votre fidèle compagnon lors de votre excursion.

9. Investissez dans une laisse de bonne qualité

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Même si votre chien est bien entraîné à vous suivre au pied et sans laisse, il reste tout de même nécessaire d’emporter une laisse lors de votre excursion, même si celle-ci pourrait ne pas vous servir du tout. Elle reste fondamentale en cas de besoin ou en cas d’urgence ; si vous faites une rencontre d’animal sauvage ou que le chien d’un autre randonneur se montre agressif ou apeuré, par exemple.

Essayez d’investir dans une laisse confortable, facile à attacher rapidement, ou bien dans un harnais qui évite la pression sur le cou de votre chien dans le cas où vous devriez le tenir fermement.

10. Envisagez de munir votre chien d’une puce électronique

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Dans le cas où l’excursion que vous avez programmée dure plusieurs jours, nous vous conseillons vivement de munir votre chien d’une puce électronique avec géolocalisation. Ainsi, si pour quelle raison que ce soit, votre chien venait à se perdre, vous aurez toujours cette option pour le retrouver.

L’insertion d’une puce électronique est une procédure tout à fait indolore pour l’animal et qui n’a aucun effet secondaire sur le comportement de votre chien. D’autre part, ce n’est pas aussi cher que ce que les gens ont tendance à penser.

Enfin, n’oubliez pas non plus que perdre son compagnon à quatre pattes n’est souhaitable à personne. Voilà pourquoi il est nécessaire, voire essentiel que votre chien soit muni d’une puce électronique qui contient votre adresse et votre nom ainsi que le sien, tout en vous permettant, à vous, de géolocaliser votre compagnon à poils.

Conclusion

Nous espérons que nos conseils vous auront été utiles et que vous serez prêts à partir en excursion avec votre chien en toute sécurité.

Tout est fin prêt ? Dans ce cas, nous vous souhaitons une excellente randonnée avec votre fidèle ami et une météo agréable. En attendant, on se retrouve pour un prochain article ! Woof !

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Comment utiliser un GPS en randonnée

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Thibault RIEGERT

De nos jours, les technologies GPS qui nous permettent de nous géolocaliser sont directement intégrées dans tous nos appareils quotidiens : notre smartphone, nos voitures et il existe même des applications prévues à cet effet uniquement.

En revanche, un GPS portable reste un instrument précieux pour les randonneurs et pour les personnes qui aiment explorer et partir à l’aventure en général. En effet, cet appareil est en mesure de vous donner des informations essentielles sur l’endroit dans lequel vous vous trouvez, ceux où vous vous êtes déjà rendus et sur celui où vous souhaitez aller.

Dans cet article, nous verrons ensemble comment utiliser au mieux un appareil GPS pour pratiquer la randonnée sans jamais se perdre.

Comment utiliser un GPS en randonnée

Voici les différentes instructions sur comment utiliser un GPS en randonnée :

1. Utiliser le dispositif GPS

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@Outdoor Wilds

Même un GPS bas de gamme possède une vaste gamme de paramètres, de réglages et de fonctions, mais, puisque les fonctions proposées par chaque modèle peuvent varier énormément, cet article ne vous fournira pas d’explications détaillées sur leur utilisation.

Pour les connaître et apprendre à les utiliser correctement, nous vous conseillons vivement de lire le manuel d’utilisation qui sera fourni avec l’appareil.

Cela dit, la première chose à faire est de vous familiariser avec votre appareil nouvellement acheté et de comprendre comment celui-ci s’utilise avant de partir pour votre randonnée : une excellente façon de le pratiquer est de commencer à l’utiliser dans le quartier dans lequel vous vivez, ou bien dans un parc ou un lieu que vous connaissez bien, pour vous sentir à l’aise avec ses fonctionnalités et pour ne pas risquer de vous perdre.

Bien que nous vous ayons précédemment dit que chaque modèle possède ses propres caractéristiques, tous les appareils GPS offrent les fonctions de base suivantes :

  • Le calcul de votre position :

Un GPS vous indique à partir de quel point vous visualisez vos coordonnées et vous montre votre position sur une carte donnée.

  • L’enregistrement du parcours :

Lorsque le système de traçage est activé, un GPS définit automatiquement des « points de suivi » à intervalles réguliers. Ces points servent à reconstituer le parcours que vous avez emprunté et ils pourraient vous être utiles si avez besoin de retourner sur vos pas ou pour vous permettre d’évaluer le chemin que vous avez parcouru jusqu’à présent.

  • La navigation d’un point à un autre :

Un GPS vous oriente en vous indiquant la direction et la distance à parcourir jusqu’à votre « waypoint », c’est-à-dire votre point de destination. Ces points de navigation peuvent être pré-signalés sur la carte en insérant leurs coordonnées avant de partir en randonnée.

Vous pouvez également demander à votre appareil de marquer un nouveau point de suivi dans un lieu où vous souhaitez retourner ; par exemple, le point de départ de votre parcours ou la position à laquelle se trouve votre campement.

Un appareil GPS est en mesure de vous indiquer la distance à vol d’oiseau qui vous sépare de votre point de destination et, puisqu’un trajet n’est que très rarement, voire jamais une simple ligne droite, le relevé changera automatiquement en cours de route, au fur et à mesure que vous avancez.

Cela va également sans dire que la distance à parcourir réduit, elle aussi, automatiquement au fur et à mesure que vous vous rapprochez de votre point d’arrivée (dans le cas contraire, c’est que vous marchez dans la mauvaise direction et qu’il vous faudra faire demi-tour !).

  • L’affichage des informations de votre itinéraire :

Cette fonction du compteur kilométrique vous fournira des données statistiques sur la distance que vous avez parcourue, ainsi que le dénivelé et l’altitude à laquelle vous vous trouvez.

  • Le branchement du GPS sur un ordinateur :

Les GPS peuvent être branchés à un ordinateur de façon à utiliser le logiciel inclus lors de son achat et qui vous servira à gérer les différentes cartes, planifier vos itinéraires, analyser à l’avance votre voyage et le parcours, ainsi que beaucoup d’autres fonctionnalités encore.

Cette fonction est bien souvent peu intuitive ; il vous faudra donc un certain temps avant de comprendre comment l’utiliser pour en apprécier réellement l’utilité.

2. Comment choisir son appareil GPS

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Comme nous vous l’avons précédemment expliqué, vous trouverez en vente sur le marché de nombreux appareils GPS, tous différents, et qui, bien que possédant un certain nombre de caractéristiques et fonctionnalités en commun, présentent chacun des spécificités qui leur sont propres.

Quel que soit le modèle que vous déciderez d’acheter, vous devriez faire votre choix après avoir d’abord pris les trois points clé suivants en considération :

  • Les dimensions de l’appareil :

En raison de l’augmentation universelle de la taille des écrans de tout type d’appareil numérique, la taille générale, ainsi que le poids de votre GPS augmenteront de conserve.

L’idéal reste donc d’opter pour un dispositif GPS qui vous offrira une visualisation de votre localisation claire et précise (un écran trop petit peut se révéler déroutant !), mais qui ne soit pas trop lourd, afin de vous permettre de l’emporter facilement avec vous dans votre sac à dos, ou de le garder à la main pendant votre randonnée.

  • Votre interface de prédilection :

Vous trouverez sur le marché des appareils qui disposent ou non d’un écran tactile, et votre choix devrait se porter sur le type de GPS qui correspond au mieux à vos propres exigences.

Le seul conseil que nous avons à vous proposer est d’opter pour un modèle exclusivement doté de touches si vous allez pratiquer la randonnée dans des zones où les températures sont particulièrement basses.

Pourquoi ce conseil ?

Simplement, car il vous sera plus facile d’utiliser votre appareil GPS si vous portez des gants, de manière à ce que vos doigts ne soient pas transis de froid !

  • Les fonctions avancées :

Certains modèles offrent des fonctions avancées supplémentaires à celles dont nous avons déjà dressé la liste, mais il faut que vous sachiez que le prix sera également plus élevé. Quelles peuvent être ces fonctionnalités ? Vous pourrez les découvrir dans notre prochain paragraphe qui leur est spécialement dédié !

3. Les fonctions avancées des appareils GPS

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@The Adventure Junkies

Comme nous l’avons déjà mentionné, certaines fonctions intégrées dans le dispositif peuvent avoir une grande incidence sur le prix de votre GPS. Parmi les fonctions facultatives d’un tel appareil, vous pourrez retrouver :

  • Un baromètre / altimètre :

Même si votre appareil est capable de vous indiquer l’altitude à laquelle vous vous trouvez en fonction des données satellites, un modèle offrant la fonction de baromètre / altimètre, fournit des informations plus précises, car ils prennent également en considération les données barométriques.

En outre, cette fonction vous permettra d’évaluer les possibles changements de météo. Ce qui peut se révéler extrêmement utile.

  • Une boussole électronique :

Tous les appareils GPS peuvent vous indiquer la direction vers laquelle vous vous dirigez pendant que vous vous déplacez, mais si vous achetez un modèle possédant une boussole électronique intégrée, il vous affichera également la direction vers laquelle vous regardez si vous ne bougez plus.

Cette fonction est très pratique, puisqu’elle vous permet de vous orienter facilement et de planifier votre itinéraire, même si vous prenez une pause durant votre randonnée pour reprendre votre souffle. Tout randonneur qui se doit devrait apporter avec lui une boussole, afin de ne jamais perdre sa destination de vue.

  • Le transfert des données sans fil :

Cette fonction permet à votre GPS de communiquer avec un autre appareil GPS compatible (souvent de la même marque). Il s’agit d’une fonctionnalité extraordinaire pour ceux qui voudraient un moyen simple et rapide pour partager avec d’autres utilisateurs des données telles que des points de suivi, des points de destinations et des itinéraires.

  • Des cartes pré-enregistrées :

Il est évident que tous les GPS sont dotés d’une carte de base, mais certains modèles plus avancés possèdent également des cartes topographiques plus complètes. Sur ces dispositifs vous pourrez également télécharger d’autres cartes topographiques, téléchargées en ligne, via un CD ou une carte micro SD.

Après avoir sauvegardé ces cartes, vous pourrez donc gérer et planifier vos itinéraires en branchant votre GPS à votre ordinateur via l’usage du programme fourni avec l’appareil.

  • Des cartes et des logiciels proposés par des tiers :

En raison du coût certain des cartes proposées par les fabricants de GPS, cela pourrait être une excellente idée d’acheter un dispositif sur lequel vous pouvez télécharger des cartes proposées par des tiers, c’est-à-dire d’autres personnes passionnées de randonnée ou des guides experts, par exemple.

Ces modèles permettent, en effet, de télécharger des nouveaux contenus que vous trouverez en ligne sur des sites Internet spécialisés qui sont continuellement mis à jour pour offrir à leurs utilisateurs des cartes à moindre coût, voire totalement gratuites.

Dans le cas où vous ne seriez pas un as en technologie ou que vous préférez des produits sous garantie, car vous les considérez plus sûrs, vous aurez également la possibilité de ne télécharger que des cartes directement proposées sur le logiciel du fabricant de GPS.

  • Une possibilité de mémoire supplémentaire :

Plus votre appareil disposera de mémoire et plus vous pourrez enregistrer des données sur la carte, sur votre point de destination et sur l’itinéraire en lui-même. Toutefois, la majeure partie des modèles de GPS en vente sur le marché permet également d’augmenter la mémoire de l’appareil au moyen d’une carte micro SD.

Cette fonction peut être extrêmement utile, mais puisque presque tous les appareils GPS possèdent une mémoire interne suffisante pour un seul voyage, vous pourrez éviter de faire une grosse dépense lors de l’achat de votre dispositif.

La seule chose à laquelle vous devrez penser avant de partir pour une nouvelle randonnée sera de supprimer les cartes, les points de suivi et les points de destination qui ne vous seront plus nécessaires, afin de libérer un peu de place sur la mémoire de l’appareil.

  • Un appareil photo numérique intégré :

Certains GPS possèdent un appareil photo numérique intégré, de qualité plutôt médiocre et possédant une résolution similaire à celle d’un appareil photo numérique de base intégré à nos téléphones.

La seule différence est qu’avec ces modèles, vous pourrez également poser une balise de géolocalisation de vos clichés, de manière à vous rappeler où vous avez pris cette photo sur votre carte. Une fonctionnalité intéressante, mais non-essentielle.

  • Une communication par radio double flux :

Cette fonctionnalité permet à son utilisateur de passer un appel entre deux dispositifs compatibles, de façon à pouvoir communiquer avec ses amis dans une certaine zone et de pouvoir localiser les autres membres du groupe. Aussi utile que cette fonction puisse sembler, elle est généralement préférée pour les équipes de recherche et de secours.

4. Comment fonctionne un appareil GPS ?

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@The Adventure Junkies

Beaucoup d’entre vous sauront d’ores et déjà que GPS signifie « Global Positionning System » [ou Géo-positionnement par satellite, en français] et qu’il s’agit du réseau mondial de satellites qui émettent un signal qui est ensuite reçu par un appareil GPS.

Un grand nombre d’appareils GPS aujourd’hui disponibles sur le marché, ont également la possibilité de recevoir des signaux des satellites GLONASS russes qui ont un fonctionnement beaucoup plus fiable en comparaison à leurs prédécesseurs, et spécialement dans des situations où il y a une surcharge sur le réseau.

Pour lancer la recherche automatique des signaux satellites, il vous suffira de vous positionner à l’extérieur, d’allumer votre dispositif GPS et de lancer une recherche de signal. La première recherche de signal nécessitera quelques minutes de patience, après laquelle, durant votre voyage, ce dernier sera en mesure de mettre votre position à jour automatiquement et de localiser les nouveaux satellites.

En revanche, une fois que vous aurez éteint et rallumé votre appareil, puisque les satellites sont en mouvement constant, votre appareil aura à nouveau besoin de quelques minutes pour recapter leurs signaux, afin de vous géolocaliser.

D’autre part, si vous conservez votre appareil éteint durant une longue période de temps ou que vous parcourez une longue distance avant de le rallumer, il sera d’autant plus long pour votre GPS pour retrouver les données satellites, et cela peut prendre quelques minutes de plus en comparaison à sa toute première recherche de signal.

À toutes les personnes qui pratiquent la randonnée, vous devez garder à l’esprit qu’il est probable que, parfois, le signal satellite puisse ne pas bien être réceptionné par votre appareil GPS et qu’il ne sera donc pas toujours possible pour vous de connaître votre position ; par exemple, si vous vous trouvez dans une forêt épaisse d’arbres ou dans un ravin profond, les signaux satellites peuvent être bloqués de façon à ce que votre dispositif devienne alors inutilisable.

Il faudra alors à nouveau quelques minutes à votre appareil pour capter les signaux satellites afin de vous donner votre position, et ce, uniquement lorsque vous vous trouverez à nouveau dans une zone où le ciel n’est pas obstrué.

À ce propos, afin de mieux capter les signaux satellites, il est toujours préférable de conserver votre appareil GPS directement dans votre main et de ne pas le mettre dans votre sac à dos.

Nous espérons que cet article vous aura été utile et qu’il vous aura offert suffisamment d’informations de base sur ces appareils très utiles, voire nécessaires pour vos excursions, et principalement dans des lieux qui vous sont inconnus ou qui pourraient potentiellement être dangereux, de par leur localisation ou le type de terrain. N’oubliez pas non plus que, même si vous partez en randonnée avec un appareil GPS, il est impératif de prévenir quelqu’un de votre entourage de votre lieu de destination et spécialement si vous vous y rendez seul !

Video utilisation d’un GPS

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Le Fast Hiking, qu’est ce que c’est ?

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Vous êtes passionnés d’excursion ? Dans ce cas, il est grand temps d’apprendre à connaître une nouvelle manière de marcher et qui s’appelle le fast hiking (également appelée la randonnée rapide) ! Il suffit de vous munir de vêtements techniques ultra légers et le tour sera joué.

Vous risqueriez même de trouver cela très amusant : profiter d’une demi-journée pour faire une mini excursion avec quelques dénivelés difficiles à parcourir. Voyons ensemble quels sont les bons conseils à suivre, afin de passer un excellent fast hiking.

Parlons un peu du fast hiking et abordons l’équipement nécessaire :

Que pensez-vous d’un nouveau mode d’entraînement à l’excursion et au trail running ? Une nouvelle façon très intéressante pour profiter encore et toujours plus, afin de vous échapper des sentiers balisés et du stress de votre vie quotidienne, sans trop vous encombrer.

Si vous vous adressez à des passionnés de la discipline, ils vous répondront sans conteste qu’ils ressentent une sensation de bonheur, presque de l’euphorie, comme s’ils avaient rejoint le paradis. En revanche, ce paradis est totalement atteignable, et par tout le monde, grâce à ce nouveau sport à la mode : le fast hiking.

D’autant plus qu’il y a un très grand nombre d’adeptes de la randonnée rapide, qui sont en train de revoir leur mode de penser l’excursion, justement, vers une façon plus rapide. Ils n’emportent avec eux qu’un sac à dos léger, des chaussures adaptées et des bâtons de marche. Cet équipement fondamental pour cette discipline est en mesure d’accompagner vos mouvements pour une excursion toujours plus athlétique.

Mais quel équipement précis devez-vous emmener ? Quel type de sac à dos ? Quel type de chaussures ? Nous allons aborder cela au cours de notre article : les chaussures qui sont le plus adaptées pour la randonnée rapide, ainsi que le type de sac à dos, qui devrait être confortable et léger, afin de ne pas vous gêner durant votre exercice du fast hiking.

En effet, vous aurez besoin d’un sac à dos qui ne vous gênera pas durant votre course, mais, au contraire, qui soit en mesure de suivre le rythme rapide de votre randonnée.

Pourquoi courir au beau milieu de la nature ?

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Cela va sans dire que le véritable avantage de cette nouvelle discipline est, très certainement, la sensation de liberté absolue, qui vous porte loin du stress de la vie de tous les jours ; et il n’y a rien de tel pour ce faire que d’aller courir une vingtaine de kilomètres en plein milieu de la nature en suivant des sentiers de montagnes plus ou moins difficiles.

Il vous suffira de prévoir le laps de temps vous passerez hors de chez vous et d’emmener un sac de couchage si vous décidez de passer plusieurs jours dehors pendant un week-end, par exemple.

Le facteur le plus important à retenir est certainement la nécessité de voyager léger, car ce sport est fait pour l’époque dans laquelle nous vivons : nous n’avons plus beaucoup de temps à consacrer hors de chez nous, mais nous avons tout de même l’envie et le besoin de nous couper du stress de la vie quotidienne, qui peut nous rendre fous.

Évidemment, pour pratiquer un tel sport, il faut être en bonne forme physique, c’est crucial ; car nous parlons de marche et de course dans un laps de temps relativement bref, et donc, il n’est pas question de traînasser dans les buissons ou de prendre une pause pour regarder les écureuils ramasser des noisettes. Cette discipline est beaucoup plus palpitante, mais aussi très difficile pour ceux qui ne sont pas très agiles ou qui n’ont pas un cardio suffisamment entraîné.

Il faut être conscient qu’un expert de la randonnée rapide peut parcourir jusqu’à une vingtaine de kilomètres en courant, en une seule journée, grâce à un bon entraînement et un équipement léger.

Les coureurs de trail l’ont bien compris : il n’est possible de parcourir cette distance en courant que grâce à un excellent entraînement et des vêtements de sport légers.

Par exemple, l’Irlandais Matthew Hazley a parcouru plus de 12 000 kilomètres en 239 jours ! Son sac à dos pesait moins de 4 kilos, ce qui lui a permis de marcher et de courir pendant plus de 14 heures par jour.

Il est évident que nous avons choisi un cas extrême, voire unique. Il n’est pas question ici de marcher ou de courir pendant 14 heures par jour, mais même les professionnels savent qu’un sac à dos léger permet de mieux courir, et surtout, de courir plus longtemps.

Pour pratiquer cette activité, il n’est point nécessaire d’avoir autant l’esprit de compétition, ou de déborder d’ambition, car ce n’est pas obligatoire d’aller passer plusieurs mois dans la nature en courant parmi les sentiers sauvages à chaque fois que vous avez besoin d’un bol d’air. Non, le fast hiking peut se révéler plus subtil.

Il peut vous apporter la joie de vous déplacer librement, tout en étant très rapide, pour élargir votre champ d’horizon grâce aux merveilles de la nature qui vous entourent. Vous pouvez tout à fait pratiquer le fast hiking dans une forêt ou sur une montagne proche de chez vous et que vous connaissez bien.

De cette pratique, peut se dégager un immense plaisir ; et se déplacer à un rythme intense permet de voir et de ressentir plus de choses, en complète autonomie et en totale symbiose avec la nature.

Par où commencer ?

L’état d’esprit. Il est évident que si vous avez l’intention de passer la nuit dehors et que vous souhaitez marcher pour quelques jours à une vitesse soutenue, il sera bon pour vous de choisir des sentiers qui ne sont pas particulièrement difficiles, surtout si c’est la première fois que vous le faites, même si vous avez fait un peu de sport en salle.

Il n’est pas non plus nécessaire de faire un marathon, cela est plus que clair. Cette discipline se voue plus à un voyage intérieur qui ne doit, en aucun cas, être assimilée à une corvée, surtout si vous n’êtes pas habitué à parcourir de grandes distances. Ou que vous ne courez que très rarement.

En effet, il ne faut pas oublier qu’un entraînement adapté et sérieux est nécessaire pour pouvoir pratiquer cette discipline, et qu’il ne faut jamais partir seul la toute première fois : emmenez un ami avec vous, encore mieux s’il est, lui aussi, adepte de cette activité sportive.

Si vous deviez éprouver des difficultés lors de votre randonnée rapide, votre ami pourrait être en mesure de vous apporter de l’aide et un soutien moral. N’oubliez pas non plus que si vous partez seul, la règle d’or est de prévenir au minima un de vos de proches et de lui donner votre localisation.

Que faut-il apporter ?

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À partir du moment où vous aurez décidé que vous voulez commencer le fast hiking, il faudra, comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, améliorer votre résistance physique, votre cardio et la musculature de vos jambes ; ainsi vaut-il mieux passer quelques mois à vous préparer dans une salle de sport, par exemple.

Nous vous avons également fait part du fait que l’équipement que vous emporterez fait toute la différence dans ce type de pratique sportive : il doit être le moins lourd et le moins encombrant possible.

Heureusement, les matériaux et les technologies qui sont désormais mis à votre disposition, font en sorte que les équipements mis en vente sur le marché soient toujours plus adaptés à la pratique de la randonnée rapide. Ils sont conçus pour une activité résolument intense et ils sont généralement respirants, légers et compacts.

En effet, les sacs à dos prévus pour le fast hiking sont ultra légers, ne possèdent pas un volume trop élevé et arborent un dossier qui facilite la ventilation de votre dos pour ne pas générer trop d’humidité ou de transpiration.

En outre, le sac à dos pour fast hiking, ne nécessite pas de bretelles rembourrées ou de sangles encombrantes. L’important est qu’il soit le plus proche possible de votre corps, pour vous accorder une bonne liberté de mouvements et une excellente dynamique.

Les bâtons de marche en carbone pour l’équilibre, qui ne sont pas indispensables pour une excursion normale, le deviennent dans le cas du speed hiking, car ils réduisent fortement l’effort imposé à vos membres inférieurs.

Les chaussures représentent un autre équipement essentiel qui devrait tout de suite vous venir à l’esprit quand vous pensez à la randonnée rapide. Celles qui sont adaptées à cette discipline sont très similaires à celles de running extrême, mais elles se distinguent par leur légèreté.

Elles doivent être en mesure d’amortir l’appui de votre pied sur le sol et de le protéger des forts impacts qui pourraient être provoqués par des possibles obstacles. Vous pouvez également penser à acquérir des chaussures avec pare-pierre pour préserver vos orteils. Celles-ci ne sont pas plus lourdes qu’une autre paire.

Côté tenue, il faut réfléchir en couches : les vêtements doivent être très légers, coupe-vent et adaptables à tous les types de climats qui peuvent s’instaurer en une seule journée en montagne.

En effet, il suffit de quelques fermetures à glissière supplémentaires pour retirer rapidement une couche de vêtement dans le cas où vous avez trop chaud, ou bien pour enfiler une couche en plus, en cas de pluie ou de froid.

Le fast hiking est une discipline difficile et exigeante, capable d’offrir un sentiment de liberté infini et qui est en mesure d’améliorer votre système cardiovasculaire, si vous en tirez le meilleur parti.

Pour pratiquer cette discipline, il vous faudra donc un bon entraînement. Mais grâce au sport préparatoire et préventif (en salle, par exemple), vous serez capables d’améliorer votre santé de manière exponentielle en plus d’exercer un sport à l’air libre, en totale communion avec la nature ; ce qui est un véritable cadeau pour soulager le stress et la nervosité.

Afin de trouver plus d’informations ou de conseils dispensés par des spécialistes, n’hésitez pas à vous rendre sur des forums en ligne, généralement tenus par des passionnés ou, rendez-vous dans votre magasin de sport le plus proche et demandez consei

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