Trekking en famille : 9 conseils pour faire un trek en toute sécurité

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Comment oublier la première fois que vous avez tenu votre enfant dans vos bras ? Comment oublier ses premiers pas ? Comment oublier son premier mot et tous les précieux instants que vous avez passé ensemble ?

Maintenant que votre enfant est devenu plus grand, plus fort, et qu’il a gagné en indépendance, il est venu le temps de passer à l’étape supérieure en réalisant ensemble une expérience inoubliable : un trek. Si vous suivez certains de nos conseils, nous vous assurons qu’elle sera magnifique.

Pour les passionnés des activités en plein air ou des longues promenades à l’air libre, en plein milieu de la nature, la première excursion de votre enfant est un événement à programmer avec minutie.

Vous vous demandez probablement s’il est temps d’emmener votre enfant en randonnée. Être parent d’un nouveau-né ou d’un enfant en bas âge peut être stressant, et l’idée d’emmener votre enfant en trek pour la première fois peut être source d’anxiété.

Mais soyez en paix, car un peu d’air frais ne peut qu’être bénéfique pour vous et votre enfant. En outre, lors d’un trek, vous aurez la possibilité de renforcer vos liens avec vos enfants, et si vous êtes déjà vous-même des randonneurs dans l’âme, alors ça ne pourra être qu’une partie de plaisir.

Donc, ne perdez pas plus de temps et lisez notre article contenant des conseils sur comment organiser un trek avec des enfants en toute sécurité ; et si vous le faites bien, vous pourrez passer une journée divertissante et inoubliable avec eux.

Leur âge n’a aucune importance. Si vous êtes bien organisé, vous ne connaîtrez aucune limite à l’aventure !

Trekking en famille

1. Choisissez bien vos sentiers d’excursion

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Si vous êtes déjà en train d’organiser et de vous préparer à une excursion avec vos enfants, vous devriez prendre en compte leur niveau d’agilité et de résistance, et, par conséquent, vous devriez choisir attentivement les sentiers les plus appropriés en gardant bien à l’esprit les points forts et les faiblesses de vos enfants.

En optant pour des itinéraires abrupts et difficiles, vous épuiserez rapidement l’énergie de vos enfants, qui risquent de se sentir fatigués et stressés, ce qui ne fera que rendre votre voyage plus fatigant.

Les parcours de trek faciles sont parfaits pour les débutants, et donc, pour les plus petits. Mais si vos enfants sont plus grands et plus âgés et qu’ils apprécient les aventures plus exigeantes sur le plan physique, n’ayez pas peur de choisir un parcours plus difficile (tout en tenant compte en premier lieu, bien sûr, de leur sécurité).

Tout comme certains adultes aventuriers, il y a des enfants intrépides qui adorent relever tout type de défis que peut leur proposer une excursion en plein air. Voilà pourquoi, vous devrez calibrer la difficulté de votre trek en fonction de l’attitude de vos enfants.

2. Découvrez la force mentale de vos enfants

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Partir pour un trek avec des enfants est synonyme de trouver un équilibre entre ce qu’ils peuvent déjà réaliser tout seul facilement et ce qu’ils pourraient apprendre lors d’une expérience en pleine nature.

Il est fondamental que les enfants se retrouvent au contact d’eux-mêmes pour découvrir leur propre force mentale, et de cette manière, ils amélioreront proportionnellement leur résistance physique en se fiant à leurs propres limites. Toutefois, cela signifie également qu’ils ressentiront le besoin de prendre des pauses et qu’ils auront besoin de confort et de réconfort, tout comme vous.

Petit à petit, lorsque vos enfants prendront de l’âge, vous pourrez diminuer le temps de pause et augmenter le temps passé à parcourir les sentiers à pied, tout en accordant à vos enfants de moments de répit bien nécessaires.

Pour utiliser au mieux leurs forces, qu’elle soit physique ou mentale, les enfants ont besoin de haltes et d’instant de repos adéquats et suffisants pour s’hydrater et grignoter leur goûter ; vous laissant ainsi le temps de prendre quelques photos et de profiter de la beauté luxuriante de la nature dans laquelle vous vous trouvez.

3. Emportez une grande quantité de nourriture et de boisson

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Parmi les essentiels à emporter lors d’une excursion et qu’il ne faudra impérativement pas oublier, il y a les snacks et les boissons. Ce sont des éléments que vous devrez absolument avoir à portée de main, et surtout si vous allez vous balader avec vos enfants.

Les enfants ont un métabolisme plus rapide et efficace que celui des adultes, et donc, ils auront faim et soif plus fréquemment durant un trek. Voilà pourquoi il vous sera nécessaire d’emporter un goûter et de l’eau en quantité suffisante pour toute la journée, afin que tout le monde puisse reprendre de l’énergie.

Par exemple, vous pouvez emporter différents types de goûters : leurs chips préférées, des gâteaux, des barres de céréales et toute autres friandises. En général, les enfants adorent les sucettes, et elles sont très pratiques, car elles peuvent être dégustées tout au long du trajet.

Si toutefois, vous préférez les produits plus sains, vous pouvez emporter des pommes ou des poires coupées, une banane, ou vous pouvez même réaliser vous-même des barres de muesli avec des pépites de chocolat ou des fruits rouges.

Nous vous recommandons toutefois d’éviter d’emporter de la nourriture qui pourrait fondre lors d’une journée bien ensoleillée telle que le chocolat. Et ne sous-estimez pas non plus la capacité de vos enfants à boire énormément lors d’un long trek, ce qui est essentiel. Emportez donc suffisamment d’eau pour hydrater vos enfants.

4. Planifiez le départ de votre voyage le matin

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Le meilleur moment de la journée pour commencer un voyage est très certainement le matin, surtout si vous avez décidé d’amener vos enfants avec vous, lesquels pourraient ne pas apprécier une randonnée dans le noir.

L’énergie des enfants est à son maximum dans les premières heures de la journée. Il sera donc plus facile pour eux de parcourir de longues distances le matin. D’autre part, si vous avez opté pour un départ en matinée, vous pourriez tout aussi bien éviter la foule et le chaud asphyxiant des heures de pointe.

5. Définissez un chef

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Les enfants se comportent généralement mieux lorsqu’ils pensent être aux commandes. C’est pour cette raison qu’une idée géniale serait de nommer votre enfant comme le leader du groupe et de le laisser profiter de la sensation d’avoir le contrôle.

Si vous avez plusieurs enfants, choisissez-en un, tout en promettant aux autres que la prochaine randonnée, ça sera à leur tour de diriger le groupe. Ou bien, vous pouvez opter pour un changement de leader à tour de rôle.

Car, en présence de plusieurs enfants, il est nécessaire de changer de chef, pour que chacun y trouve son compte et se sente responsable. Il s’agit d’un excellent moyen pour leur apprendre les compétences de leadership, tout en acquérant les bases du trekking.

Cela les motivera à penser à une excursion de manière positive et enthousiaste, lors de laquelle ils seront les protagonistes et se sentiront profondément impliqués, ce qui vous facilitera grandement la tâche, croyez-nous !

6. Gardez votre espace de vie propre et rangé lors d’un camping

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Conserver son espace de vie rangé lors d’un camping et ramasser tous ses détritus au moment du départ est un geste essentiel, autant pour les enfants que pour les parents.

Naturellement, avoir ce genre d’attention quant à l’environnement qui vous entoure durant un camping devient crucial quand vous avez des enfants, car les tout-petits tendent à reproduire tous les faits et gestes des plus grands. Il faut donc leur montrer le bon exemple.

Soyez un randonneur responsable et respectueux de l’environnement autant pour vos enfants que pour la nature. Nettoyez soigneusement votre site de camping et les environs avec l’aide de vos enfants.

Vous pourrez profiter d’une occasion idéale comme celle-ci pour apprendre aux enfants qu’un environnement propre n’est pas seulement important pour les humains, mais qu’il est également essentiel à la vie de la faune et de la flore locale. Cela fait écho à l’apprentissage du sens des responsabilités dont nous avons parlé ci-dessus.

Retirez toute trace éventuelle de votre passage et de votre campement. Rebouchez les trous que vous auriez pu creuser et vivez cette expérience en symbiose avec la nature en emportant tous vos déchets accumulés pour les jeter ensuite dans les bennes prévues à cet effet.

7. Bavardez avec vos enfants durant la balade

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Parler durant un trek est un excellent moyen pour impliquer au mieux vos enfants. De plus, c’est une manière stratégique et réfléchie qui leur permettra de se concentrer sur la conversation durant la marche ; ainsi seront-ils plus prompts à avancer sans difficulté et à avaler les kilomètres tout en évitant de trop s’ennuyer.

Vous pourriez également en profiter pour lui apprendre quelques choses sur la nature et les animaux qui vous entourent. Montrez-lui les arbres et expliquez-lui comment une forêt fonctionne.

Il est très important de parler avec vos enfants et de leur enseigner de précieuses leçons de vie. Et vous pouvez tout à fait le faire en marchant. Vous pourriez en profiter pour leur faire part de vos propres expériences et pour leur offrir l’opportunité d’exprimer leurs propres opinions et leurs propres sentiments.

Si votre enfant est un introverti, cherchez à l’encourager et à l’inclure dans les conversations en lui posant des questions directes, en lui demandant, par exemple, quelle est son opinion quant à une certaine situation ; ou bien, discutez de la météo ou de la faune et flore locale que vous pourriez rencontrer.

Un événement, même banal, ou une question occasionnelle pourrait attirer l’attention de votre enfant, qui se sentira ainsi stimulé et encouragé à discuter, dans un moment où il ne lui est pas possible de faire autre chose que parler, marcher et regarder autour de lui.

Bavarder pendant une randonnée aide à renforcer vos liens avec vos enfants en outre d’augmenter leur confiance en eux, puisqu’ils se sentiront investis et inclus dans les conversations. Ils pourraient même se sentir plus adultes, et cela est une grande joie pour un parent de voir son enfant se développer à son contact et au contact de la nature.

Tout ceci ne provoquera que des bons souvenirs qui resteront gravés dans la mémoire de vos enfants.

8. Prenez soin de bien choisir les chaussures de randonnée de toute la famille

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Un autre élément à ne pas sous-estimer avant de partir pour une longue randonnée est le choix des chaussures. Elles doivent impérativement être adaptées à une activité de ce genre.

Les chaussures de randonnée que vous achèterez pourraient autant devenir vos meilleures amies ou vos pires ennemies durant un voyage. Donc : choisissez-les avec soin.

Si vous emmenez vos enfants en randonnée, le choix de chaussures appropriées est encore plus essentiel, car des chaussures inadaptées pourraient leur causer d’énormes problèmes et une gêne intense, transformant une randonnée familiale divertissante et revigorante en véritable enfer, autant pour vous que pour eux. Vous devriez, en effet, être contraint de les porter, et peut-être même sur une longue distance.

Il est fondamental de choisir des chaussures résistantes avec une excellente adhérence au sol, ce qui est indispensable au bon déroulement d’une randonnée, car cela empêche vos enfants de glisser fréquemment ou de perdre l’équilibre.

Les enfants, quant à eux, adorent explorer le monde qui les entoure et cela peut devenir impossible s’ils ne portent pas des chaussures adaptées et confortables.

Prenez donc soin de choisir des chaussures de randonnées confortables pour vos enfants. Choisissez également une paire résistante, pour qu’elles ne soient pas détruite en une seule fois par les intempéries ou les mouvements. Optez pour des chaussures imperméables avec une bonne adhérence au sol pour rendre leur aventure sûre, animée et divertissante.

Nous vous conseillons encore d’emporter une paire de chaussures de randonnée en plus, ainsi qu’une paire de chaussettes de trekking supplémentaire, au cas où la paire que votre enfant porterait au pied soit trempée, pour éviter tout désagrément et ampoules pendant la randonnée.

De cette manière, vous pourrez laisser libre cours à vos enfants pour explorer la nature et l’environnement qui les entoure de manière sûre, sans pour autant avoir à vous préoccuper d’une blessure ou d’une gêne occasionnée à leurs pieds.

9. Emportez des vêtements adéquats

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Il est nécessaire de veiller à ce que les besoins fondamentaux de votre enfant soient satisfaits en le gardant au sec, au chaud et en le nourrissant afin que votre excursion dans des lieux idylliques ne devienne pas un enfer.

Évidemment, même les enfants qui n’ont pas tendance à se plaindre, ne possèdent pas l’endurance des adultes. Voilà pourquoi il faut toujours avoir avec vous le nécessaire pour répondre à tous leurs besoins et pour rendre l’excursion moins stressante et toujours plus divertissante.

Les enfants bien hydratés, nourris et tenus au frais, au sec ou chaud (en fonction du climat local) se sentiront plus à l’aise ; et, grâce à la curiosité qui les caractérise, ils pourront canaliser toute leur énergie dans l’exploration des merveilles de la nature qui les entoure.

Au contraire, les enfants se sentiront nerveux et irrités, dans le cas où ils devraient se sentir mal à l’aise, en raison de vêtements inadéquats et s’ils n’étaient pas nourris ou hydratés suffisamment.

Afin d’éviter tout désagrément, que vous choisissiez de faire une randonnée en été ou en hiver, essayez d’emporter tous les vêtements nécessaires après vous être renseigné sur les prévisions météorologiques prévues lors de votre voyage

Emportez plusieurs pulls et plusieurs paires de sous-vêtements de rechange si ceux que vous portez devaient finir trempés en raison de la météo. D’autre part, en outre de la veste que vous porterez sur vous, nous vous recommandons d’emporter un k-way imperméable, qui, couplé au pantalon de trekking, est réellement essentiel lors d’une excursion avec vos enfants.

Somme toute : ne manquez de rien en ce qui concerne le confort de vos enfants. Pensez aux goûters, à l’eau ou au jus de fruit, pensez à discuter pour les divertir et vous verrez que votre trek en famille sera inoubliable, autant pour vous que pour vos enfants. Ils vous remercieront plus tard.

Nous espérons que cet article vous aura plu et vous aura été utile. Dans ce cas, continuez de nous lire pour suivre nos nombreux conseils pratiques.

Maintenant, faites votre sac à dos et bonne balade, l’ami !

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Comment faire un kit de survie : la liste exhaustive

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Quelles que soient les connaissances que vous avez sur la montagne, la randonnée ou les excursions et peu importe que vous préfériez la mer ou que vous ayez besoin de temps libre en solitaire ou en groupe : ce qui est fondamental, c’est que vous sachiez quoi faire de vos mains en cas d’urgence et que vous appreniez à vous en servir correctement.

Grâce à cet article, vous saurez quoi faire et quoi emmener pour vous constituer un kit de survie digne de ce nom, qui contient tous les instruments nécessaires, fonctionnels et utiles.

Voici comment créer un kit de survie utile et complet :

1. Quels sont les objets essentiels à la survie lors d’un trek ?

Un kit de survie doit être considéré comme un ensemble d’instruments et d’outils obligatoires pour toute personne passionnée d’activités en plein air.

Évidemment, vous ne pouvez pas prévoir que votre trek va mal tourner, ainsi est-il toujours bon de se tenir prêt. Votre vie pourrait être mise en danger à n’importe quelle occasion, même si vous faites bien attention d’éviter toute situation périlleuse.

Toutefois, si vous avez emmené avec vous un kit de survie complet et bien constitué pour parer toute éventualité, vos chances de survie seront nettement améliorées. Il va également sans dire que tout le monde est différent, et donc, que toutes personnes et tout type de trek ou de randonnée requiert un type de kit de survie différent.

En conséquence, il est vraiment important que vous soyez en mesure de personnaliser votre kit de survie en fonction des personnes présentes lors de votre activité en plein air, mais aussi qu’il convienne à vos besoins, et qu’il puisse servir en toute circonstance pour telle ou telle situation dangereuse ou urgente.

Tout ce que nous voulons dire par là, c’est que bien souvent, les kits de survie tout prêts et achetés dans le commerce ne conviennent jamais réellement. Il est beaucoup plus convenable de constituer vous-même votre kit, qui soit idéal pour vous et adapté à votre type d’activité.

Dans la prochaine partie, nous aurons le grand plaisir de vous faire part d’une liste exhaustive des instruments nécessaires à un kit de survie, qu’il faudra impérativement emmener dans votre sac à dos. Vous aurez donc une image plus précise de ce qu’il faut emmener dans votre trousse à pharmacie pour survivre en toute circonstance lors de vos pérégrinations autour du monde.

2. Les objets pour un kit de survie de base

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Comme nous l’avons déjà exposé au début de cet article, l’important n’est ni votre destination, ni les dangers que vous seriez susceptible de rencontre, ni le fait que vous soyez un expert des activités en plein air. En effet, l’important est d’être prêt à réagir en toute situation d’urgence et d’avoir avec soi un kit de survie bien constitué et complet.

Voici donc les éléments de base, qui sont immanquables pour un kit de survie qui se respecte :

  1. Les instruments :
  • Un couteau de poche ou un opinel
  • Un couteau suisse
  • Des pinces
  • Un brise-glace
  1. L’éclairage :
  • Des bougies
  • Une lampe torche électrique
  • Des batteries de rechange, si possible, rechargeables
  • Des comprimés pour purifier l’eau
  1. Des cordes et du ruban adhésif :
  • Environ 50 mètres de paracorde (une corde très résistante qui sert pour les parachutes)
  • Du ruban adhésif brun (qui résiste à l’eau)
  • Environ 100 mètres de corde pour la pêche
  • Des épingles à nourrice
  1. Un kit pour allumer un feu :
  • Un allume-feu en silicium ou en magnésium
  • Des allumettes
  • Des hameçons
  • Une loupe
  1. Une poêle en métal et une tasse
  2. Une couverture thermique
  3. Un k-way coupe-vent, respirant et imperméable
  4. Des bâtons de marche
  5. De la nourriture non-périssable
  6. Une bâche (ou une toile imperméable) qui peut servir de tente en cas d’urgence
  7. Une trousse de premier secours contenant :
  • De la gaze
  • Des bandages
  • De l’alcool à 70 degrés
  • Des analgésiques
  • Des sparadraps
  • Des antihistaminiques
  • De l’aspirine
  • Des lingettes désinfectantes et du gel hydroalcoolique
  • De la pommade antibiotique
  • Une pince à épiler
  1. Un kit de communication et signalisation :
  • Un sifflet
  • Un miroir de signalisation
  • Un spot clignotant à LED rouge
  • Une boussole
  • Une radio dynamo solaire
  • Des talkies-walkies (si vous partez en groupe)
  1. Un carnet étanche avec un feutre indélébile
  2. Un téléphone satellitaire

Évidemment, certains vous conseilleront d’autres objets en plus, ou bien vous conseilleront d’en retirer certains, qui pourraient ne pas paraître essentiels à première vue, mais nous pouvons affirmer que, généralement, la liste que nous venons de vous fournir est exhaustive et valide en toute occasion.

Nous vous entendons également penser (tout comme nous au début) que le nombre d’affaires à emporter est impressionnant, mais nous nous permettons de répéter qu’il s’agit du minimum indispensable à emporter avec soi si vous partez pour un long trek. Et d’autant plus si vous partez seul.

3. Connaître le contenu de son sac à dos et emmener une carte et des instructions de premier secours

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Il serait évidemment trop beau si nous avions dans notre sac à dos une liste de choses à faire en cas d’urgence et des instructions sur comment réaliser les gestes de premier secours. Il serait même plus facile d’emporter une valise à la place d’un sac à dos, pour s’assurer de bien diviser tous les outils dans des compartiments différents.

Pourtant, nous savons tous qu’il est impossible d’emporter une valise en trek et qu’il est beaucoup plus simple d’avoir un sac à dos, quitte à ce qu’il soit bien rempli. Notre petit conseil, pour vous rappeler tout ce que contient votre sac à dos est d’en faire la liste ! Et il serait encore plus utile de rassembler tous vos outils par catégorie, un peu comme nous l’avons fait dans notre liste ci-dessus.

En outre, il peut être salvateur pour vous ou pour les personnes qui vous accompagnent d’emporter des instructions de premier secours pour savoir comment les réaliser dans le cas où cela devenait nécessaire. N’oubliez pas non plus d’apporter une carte, pour vous permettre de vous déplacer sans avoir un GPS avec vous et afin de ne pas vous perdre. Vous pouvez également emporter une petite notice sur comment faire des nœuds pour monter votre tente sans difficulté.

Un autre conseil précieux serait d’imprimer tout ce que vous jugerez nécessaire : cartes et instructions de survie. Vous pouvez même plastifier ces feuilles pour vous assurer qu’elles conservent bien toute leur intégrité face aux caprices de la météo.

4. Personnaliser son kit de survie – Silex et couteau de survie

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Après avoir rassemblé tous les éléments de base d’un kit de survie digne de ce nom pour vous assurer d’être prêt en toute circonstance, il faut maintenant réfléchir à vos besoins réels et qui sont spécifiques au type de trek que vous allez entreprendre ; ainsi, faudra-t-il personnaliser votre kit en fonction de cela.

Dans la partie avant de votre sac à dos, nous vous conseillons de glisser votre silex et les couteaux que vous aurez décidé d’amener, car ils sont fondamentaux pour allumer un feu et pour survivre dans les ténèbres profondes.

Encore mieux, il est intéressant de vous pencher sur les 5 questions suivantes, afin de constituer un kit de survie qui soit le plus adapté à votre trek :

  • Combien de personnes partent pour le trek ?

Rappelez-vous que vous devez toujours adapter votre kit de survie en fonction du nombre de personnes qui sont présentes dans le groupe, car il est évident qu’il sera très différent si vous partez en camping ou en trek en solitaire ou bien si vous partez en groupe de 8. Rien que la quantité de provisions sera très différente, par exemple.

D’autre part, il est évident que certains objets restent les mêmes et doivent impérativement être de la partie, tels que le silex ou la tente, par exemple. Mais si vous partez à plusieurs, vous devrez emmener plusieurs sacs de couchage ou plusieurs tentes, ainsi vaut-il mieux constituer un kit de survie qui soit adapté au nombre de personnes présentes.

Remarque : si vous partez avec des enfants, il sera également essentiel d’emporter toutes les affaires nécessaires à leur propre confort.

  • Quels sont les dangers face auxquels vous pourriez vous retrouver ?

Avant de partir en trek, vous devrez forcément réfléchir aux instruments qui pourraient vous être utiles et aux dangers que vous pourriez rencontrer. En effet, il est très difficile de se tordre la cheville en faisant du kayak dans une baie, mais vous pourriez facilement vous faire piquer par une guêpe ou bien une méduse, dans le pire des scénarios.

Il est donc plus facile et plus important d’emmener une pommade apaisante pour la douleur plutôt que de construire une attelle de fortune avec des morceaux de bois pour immobiliser votre cheville.

En outre, si vous allez dans la forêt, il sera préférable d’emporter un kit pour se retirer les tiques ou les sangsues, une paire de gants thermiques en plus pour contrer le froid ou bien un tube de crème solaire, si vous partez en plein mois d’août.

  • Dans quels endroits vous rendez-vous et comment adapter votre kit ?

Vous ne devriez jamais oublier que chaque endroit est différent et implique donc des climats qui leur est propre, lesquels vous devrez prendre en considération avant de décider d’emmener tel ou tel outil pour votre survie.

Si vous décidez de voyager plutôt vers le nord, vous devrez certainement affronter des températures très froides, voire polaires ; ainsi vaudrait-il mieux emportez du chocolat en poudre, quelques couvertures supplémentaires, une écharpe et un bonnet en laine et un pull.

Bien au contraire, si vous partez dans des pays chauds, ces considérations et ce poids supplémentaire sont inutiles, mais il faudra penser aux morsures de serpents, aux pluies torrentielles imprévues ou aux épisodes de chaleur, et ainsi, préparer votre sac à dos en conséquence.

  • Quel est votre niveau d’expérience en pleine nature ?

En règle générale, plus vous aurez d’expérience avec la vie sauvage, plus vous aurez fait d’excursions en solo ou avec vos amis ou votre famille, et moins vous aurez besoin d’emporter beaucoup d’éléments dans votre kit de survie.

Eh bien, oui, c’est logique, car si vous savez d’ores et déjà comment allumer un feu de camp, vous n’aurez pas la nécessité d’apporter qui sait combien d’outils pour l’allumer. Ainsi, petit à petit, vous réduirez également le poids de votre sac à dos en éliminant quelques objets qui vous seront totalement inutiles, afin de vous concentrer sur les éléments qui vous seront vraiment essentiels.

Ou encore, il est plus important pour un expert de la survie de n’emmener qu’un couteau suisse plutôt que tout l’attirail de couteaux auquel on pense quand on ne sait pas à quoi s’attendre lors d’un trek.

  • Combien de temps pensez-vous devoir attendre avant que les secours n’arrivent sur place ?

Voici un facteur absolument fondamental à prendre en compte lorsque vous constituez votre sac à dos et votre kit de survie, car si vous vous trouvez à seulement quelques mètres d’un lieu habité, alors vous saurez qu’il ne faudra que quelques minutes aux secours pour arriver une fois que vous les aurez appelé.

Cela pris en compte, vous pourrez également vous passer de quelques éléments de votre trousse de secours pour alléger votre dos, mais dans le cas où vous vous rendez dans des lieux plus ardus, tout devient différent…

Admettons que vous décidiez de partir en excursion dans le Yukon [un territoire fédéral du nord du Canada], qui est un endroit assez sauvage, vous savez que les secours pourraient mettre des jours à vous retrouver !

Dans ce cas, il vaudra mieux pour vous que vous emportiez plus d’affaires, afin de parer toute éventualité ou toute situation d’urgence dans l’attente de l’arrivée des secours, et surtout si vous devez patienter plusieurs jours et que vous vous retrouvez en difficulté. C’est là tout l’intérêt de votre kit de survie : il pourra vous rendre la vie plus facile et l’attente globalement moins longue.

5. Les autres facteurs à prendre en considération

Il y a toute une autre série de facteurs que vous devrez prendre en compte. Des autres facteurs qui pourraient se révéler fondamentaux lorsque vous constituez votre kit de survie.

Tout d’abord, vous devrez évaluer votre condition médicale. Dans le cas où il vous est obligatoire de prendre des médicaments régulièrement ou à des heures bien précises pour une condition chronique, alors il faudra que vous pensiez à former une trousse à pharmacie et à emporter une montre pour ne pas les oublier.

En outre, nous vous conseillons d’aller en discuter avec votre médecin, afin de récolter son avis. Cela est également essentiel si vous avez besoin de médicaments sur ordonnance, mais n’oubliez pas d’apporter les médicaments en vente libre qui vous conviennent.

Par exemple, si vous souffrez régulièrement de brûlures d’estomac ou de gastrite, il faudra probablement ajouter quelques médicaments antiacides à votre kit de survie. Dans le même cas, si vous êtes enclin aux allergies, il faudra impérativement emporter des antihistaminiques ou de la cortisone à injecter directement en cas de choc anaphylactique.

D’autre part, nous ne savons pas si vous avez prévu d’emmener de l’argent liquide ou votre carte bancaire lors de votre voyage. Mais admettons un instant que vous deviez vous rendre dans une station-service, par exemple, ou que vous ayez besoin d’acheter quoi que ce soit dans un village, alors il vous sera nécessaire d’emporter une petite somme d’argent en liquide, si vous décidez de ne pas emmener votre carte bancaire.

Pourquoi de l’argent liquide ? Car dans certains villages, il est bien souvent impossible de payer en carte. Par ailleurs, si vous vous trouvez dans un pays étranger, nous vous recommandons de convertir une certaine somme d’argent de votre devise vers la devise étrangère. Cette somme devrait être en mesure de vous payer une nuit à l’hôtel et un repas chaud pour le soir.

On ne sait jamais ce qui peut se passer. Conservez toujours votre argent dans un sac imperméable, afin de le protéger de la pluie. Et conservez-le dans une poche intérieure à votre veste pour vous éviter de le perdre ou pour ne pas inciter les voleurs.

Rappelez-vous également de toujours emporter un téléphone avec vous, et qui soit en mesure de servir de GPS. Si vous êtes un réel passionné d’activité en plein air, peut-être possédez-vous déjà l’un de ces téléphones avec une portée satellitaire et dont la batterie peut durer plusieurs jours sans avoir besoin de le recharger.

Il peut toujours vous être utile d’avoir une bonne connaissance de la technologie, car celle-ci n’est pas votre ennemie dans des cas comme ceux que nous vous avons présenté ci-dessus. En effet, elle pourrait vous sauver la mise, car dans une époque comme la nôtre, un bon téléphone peut tout à fait être synonyme de survie.

De surcroît, si vous avez peur des mauvaises rencontres (qu’elles soient animales ou humaines), vous pourriez avoir besoin d’emporter des « armes » pour vous protéger en cas de besoin. Évidemment, nous ne sommes pas en train de vous dire d’emmener une arme à feu, mais un bon couteau peut vous permettre de vous sentir plus en sécurité, surtout si vous allez camper en terrain sauvage.

Et dans le cas où vous avez réellement peur des mauvaises rencontres, vous pouvez également emmener un spray au poivre, une matraque télescopique ou un taser. Toutefois, nous vous recommandons de vous renseigner sur les lois de votre pays concernant le port d’arme ou sur les réglementations locales. Enfin, nous vous conseillons de bien les emballer, afin qu’elles ne représentent pas un risque de blessure pour vous ou pour les personnes qui vous accompagnent.

  • Ne vous surchargez pas inutilement :

Ne soyez pas trop avares quant au nombre de choses à emporter. Vous ne serez pas plus en sécurité en emmenant un double de chaque objet que vous trouvez utile. Il s’agit d’un concept très pratique en théorie, mais qui, dans l’application, se révèle synonyme de surcharge de votre sac à dos.

Vous devez réfléchir à l’endroit où vous souhaitez vous rendre. Si vous allez camper près de chez vous, il ne vous sera très certainement pas nécessaire d’emmener 10 couteaux, car cela n’est pas réaliste quant à vos besoins réels.

En revanche, un exemple de ce que vous devriez emmener en quantité suffisante, selon moi, est le ruban adhésif, car il pourrait réellement se révéler très utile. Pensez également à emporter des piles ou des batteries rechargeables. Enfin, apportez des épingles à nourrice en grande quantité, car elles vous permettront de réparer grossièrement, mais rapidement les objets qui vous sont essentiels : si vous faites un trou dans votre tente, par exemple.

Il ne s’agit pas de traverser des sables mouvants, surtout si vous connaissez déjà l’endroit où vous vous rendez, mais il vaut mieux toujours être prêt à contrer l’imprévu, car c’est lui qui représente un vrai danger.

Blagues à part, je vous dirais simplement qu’il suffit d’être logique, sensé, intelligent et prudent lorsque vous partez pour un trek. Un kit de survie complet : oui, car il vaut mieux prévenir que guérir. Mais en faire trop, ce n’est pas nécessaire et cela pourrait, au contraire, vous desservir.

  • Comment transporter son kit de survie ?

Le dernier conseil que nous avons à vous apporter se concentre sur la manière de transporter votre kit de survie. Cela peut sembler, aux premiers abords, comme une question stupide, mais ceux d’entre vous qui ont déjà fait de la randonnée sur plusieurs jours, saurons qu’il s’agit de la seule et unique question qui vaille vraiment la peine d’être posée.

Il y aura toujours les irréductibles du fidèle sac à dos qui est, soit dit en passant, le moyen de transporter votre kit de survie majoritairement conseillé (et celui que je vous recommande, moi aussi).

En effet, il s’agit d’un moyen pour transporter votre kit de survie pratique et très facile. Mais vous trouverez aussi des avis contraires à cela, invoquant que le sac à dos peut facilement se transformer en sac sans fond, où tout se mélange, rendant les affaires impossibles à ranger ou à trouver. Les personnes pensant ainsi, à tort ou à raison, préféreront trouver une autre solution.

L’une des solutions intermédiaires au sac à dos est représentée par le sac à bandoulière. Mais cette solution est en réalité à double tranchant, car, bien que ce type de sac vous propose plus de place pour vos affaires, le tissu de la bandoulière peut se révéler très rigide, et pourrait même blesser votre épaule. D’autre part, la répartition du poids n’est pas idéale !

D’autres soutiennent encore que la solution réside dans une valise rigide, même si, elle ne représente finalement qu’un encombrement supplémentaire. D’autre part, il est très difficile de mouvoir un tel objet, surtout si vous partez en randonnée. Elle reste très utile pour les voyages en avion ou en voiture ou encore pour les week-ends en famille, mais elle n’est pas du tout adaptée pour un trek.

Vient alors la solution des sacs flottants, ce qui peut être très pratique, surtout si vous devez traverser des rivières ou si vous avez l’intention de vous rendre sur un lac durant votre voyage.

Indépendamment de toute préférence, il vaudra toujours mieux acquérir un sac (à dos ou à bandoulière) qui soit de toute manière imperméable, car vous serez en mesure de préserver toute l’intégrité de vos objets et de votre kit de survie, en les conservant à l’abri de l’eau.

Il ne faut pas oublier que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres ; et il ne faut pas non plus se croire meilleur que tout le monde. Chaque aventure est unique et doit être vécue comme telle et donc toujours avec prudence. Une légère intuition ne fait pas de mal non plus ; en outre d’une bonne capacité à prévoir ce qui pourrait se passer.

Si vous faites le choix de partir en trek en solitaire, vous pourrez toujours peser le pour et le contre de ce qui vous sera réellement utile ou non, mais si vous faites partie des personnes qui préfèrent voyager en groupe, nous vous recommandons vivement d’emporter avec vous des objets qui serviraient à tout votre groupe ; ainsi qu’à vous-même, cela va sans dire.

Le groupe passe avant l’individu dans ce genre de cas et il est juste de penser ainsi, surtout si vous faites un trek dans un lieu inconnu. Il ne vous sera pas difficile de vous orienter et de survivre si vous lisez ce genre d’article : qui mettent l’accent sur les éléments essentiels à emporter pour survivre lors d’un tel voyage, tout en vous déconseillant d’acheter un kit de survie tout prêt, qui ne correspondrait pas à vos besoins, ou aux besoins de votre groupe.

Chaque voyage est une aventure à vivre et toute aventure nécessite une préparation particulière et adaptée. Ainsi, posez-vous toujours cette question avant de mettre un objet dans votre sac à dos : « En aurai-je réellement besoin ? »

Si cet article vous a plu ou vous a été utile, n’hésitez pas à continuer de nous lire. Bonne chance et bon courage pour votre trek l’ami !

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Les 13 montagnes plus difficiles à gravir dans le monde

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Tout le monde le sait, l’alpinisme n’est pas un jeu d’enfant et encore moins une activité à entreprendre si vous êtes fragile. Il s’agit d’une véritable épreuve, même pour les plus audacieux, car cette pratique est très risquée et comporte un taux de mortalité assez élevé.

Naturellement, les dangers peuvent surgir de nulle part et de manière totalement inattendue même dans la tranquille vie de tous les jours, mais l’alpinisme comprend un concentré de risques qui en font une activité imprévisible, même pour les adeptes les plus expérimentés.

Les alpinistes doivent affronter des dangers tels qu’une possible avalanche, le risque d’hypothermie et d’engelures, ou encore de rester bloqué suspendus à une corde d’escalade à des milliers de mètres du sol et à des hauteurs vertigineuses.

L’adrénaline est un excellent carburant et il est certain qu’il s’agit d’une des activités les plus palpitantes qui existe, mais seulement si vous êtes un expert en la matière, bien entraîné et ayant des connaissances et des familiarités avec l’environnement que vous êtes sur le point de défier.

Un bon équipement technique constitué d’une veste de ski, d’un pantalon de ski, d’un casque et de chaussures d’escalade ne suffira pas. Il vous faudra également une bonne dose de courage et énormément de dextérité.

Alors, si vous souhaitez partir à l’aventure pour explorer les lieux les plus impressionnants et dangereux qu’il y ait sur cette terre, nous ne pouvons que vous conseiller de vous armer de tout le nécessaire : du bon matériel, une veste et des chaussures adaptés à cette pratique et surtout d’un cœur intrépide !

Les montagnes plus difficiles à escalader dans le monde

1. L’Annapurna :

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L’Annapurna est un massif de montagnes qui se situe dans la chaîne de l’Himalaya au Népal et dont le sommet éponyme, qui est aussi le plus haut, culmine à plus de 8 000 mètres d’altitude, ce qui en fait la dixième montagne la plus haute au monde.

La première ascension de ce sommet s’est déroulée en 1950 et depuis, cette montagne n’a été escaladée que par 130 personnes dont 53 ont malheureusement perdu la vie en tentant d’accomplir cet exploit.

Le taux de mortalité de cette roche titanesque fait de l’Annapurna le sommet statistiquement le plus dangereux parmi les sommets de plus de 8 000 mètres.


2. Le K2 :

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Situé sur la frontière entre la Chine et le Pakistan, le K2 représente le deuxième plus haut sommet du monde, et parmi les alpinistes, il est connu comme l’une des montagnes les plus dangereuses, exigeantes et techniquement difficiles à escalader.

Même les ascensions entreprises par la voie la plus simple requièrent de traverser un glacier complexe et de gravir des sections rocheuses abruptes en passant entre des blocs et des colonnes de glace appelés séracs qui peuvent s’effondrer à tout moment et donc représenter un réel danger de mort.


3. Le Nanga Parbat :

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Le Nanga Parbat, faisant partie de la chaîne de l’Himalaya est la seule montagne localisée entièrement au Pakistan. Elle s’étend à 8 126 mètres d’altitude et prend la 9e place au classement des sommets les plus hauts du monde. En termes de difficultés techniques à l’ascension, le Nanga Parbat entre largement en compétition avec le K2, mentionné ci-dessus.

En raison du grand nombre d’alpinistes ayant péri durant leur tentative d’ascension, cette montagne a été surnommée « La Montagne Tueuse » ou « La Montagne Mangeuse d’Hommes ». En effet, la montée est extrêmement ardue : il suffit de penser que la voie de la première montée suit une arrête étroite et difficile jusqu’à la cime.

Sur la paroi sud se trouve le versant Rupal, incontestablement escarpé, car il représente la paroi rocheuse la plus haute du monde avec 4 500 mètres de dénivelé de sa base jusqu’au sommet.


4. Le Kangchenjunga :

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Une autre montagne affichant un taux élevé de mortalité est le Kangchenjunga. Localisé sur la frontière entre le Népal et l’État fédéral indien du Sikkim, il se hisse à la 3e place du classement des montagnes les plus haute du monde grâce à son sommet culminant à 8 586 mètres.

Si l’on observe les taux de mortalité des montagnes les plus dangereuses au monde, l’on peut noter que dans la majeure partie des cas, celui-ci diminue au fur et à mesure du temps (généralement grâce aux avancées techniques et à l’amélioration du matériel), mais le Kangchenjunga n’entre malheureusement pas dans cette catégorie.

Au cours des dernières années, le taux de mortalité de cette montagne a augmenté pour attendre les 22 % en raison des avalanches fréquentes et des conditions météorologiques extrêmement hostiles qui caractérisent ce sommet périlleux.

C’est l’ascension de cette montagne qui a pris en 1992, la vie de l’extraordinaire alpiniste polonaise Wanda Rutkiewicz, qui avait pourtant été la première femme alpiniste à atteindre le sommet du K2, et la troisième à avoir atteint le sommet du mont Everest.

Sa mort reste incertaine puisque son corps n’a jamais été retrouvé, mais l’on spécule qu’elle a bivouaqué vers les 8 300 mètres. Elle avait gravi 8 des 14 sommets du monde culminants à plus de 8 000 mètres.


5. Le mont Eiger :

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Le mont Eiger est une montagne localisée en Suisse et appartenant à la chaîne de montagnes des Alpes bernoises. S’élevant à 3 967 mètres, l’Eiger est devenu particulièrement célèbre en raison de sa paroi nord-ouest, nommée « Nordwand », qui fut un objectif légendaire et très périlleux pour les alpinistes, surtout dans les années 30.

Même s’il fut escaladé pour la première fois en 1938, son versant nord reste une épreuve extrêmement difficile, même pour les alpinistes experts, en raison de son dénivelé de 1650 mètres, de ses difficultés techniques et des chutes de neige et de roches récurrentes.

Compte tenu des difficultés techniques d’ascension de la face nord de l’Eiger, elle fut surnommée « Mordwand » ou, en français, « Mur de la Mort ».


6. Le Cervin :

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Cette célèbre montagne située entre la Suisse et l’Italie culmine à 4 478 mètres. Elle ressemble à une corne toute droit sortie des vallées environnantes et présente l’un des taux de mortalité les plus élevés en comparaison à tous les autres sommets des Alpes.

Ce triste record lui est décerné en conséquence de nombreux facteurs tels que ses difficultés techniques, des avalanches fréquentes, les nombreuses chutes de pierres, mais aussi de la surpopulation de ses voies d’alpinisme en haute saison : en effet, l’on a construit le domaine skiable Matterhorn Ski Paradise juste autour de la montagne.


7. Le mont Vinson :

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Le mont Vinson est la montagne la plus haute de l’Antarctique avec une altitude de 4 892 mètres, une longueur de 12 km et une largeur de 13 km. Il fait partie de la chaîne de montagnes Sentinel et fait également partie de la liste des « Sept Sommets » de la Terre, qui recense les plus hauts sommets de chaque continent.

Il est évident que cette montagne ne se distingue pas par son altitude, sa difficulté technique ou par son taux de mortalité, mais sa localisation éloignée et isolée combinée au froid polaire extrême et au climat imprévisible de l’Antarctique font du mont Vinson une entreprise pour le moins dangereuse et sérieuse.

Même un banal incident dans ces conditions climatiques pourrait se transformer en un véritable désastre pour la réussite de ce défi, et pourrait se révéler potentiellement fatal. Son ascension n’a d’ailleurs été réussie pour la première fois qu’en 1966.


8. Le Baintha Brakk :

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Le Baintha Brakk, également surnommé « l’Ogre » est une montagne escarpée du Pakistan. S’élevant à une altitude de 7 285 mètres, ce sommet est considéré comme l’un des plus difficiles à gravir au monde.

C’est en raison de sa difficulté technique et de sa dangerosité que la toute première ascension réussie remonte à 1977 et que la deuxième ne s’est déroulée qu’en 2001 : ce qui fait un écart de 24 ans !

L’un des premiers hommes au cœur intrépide qui entreprit de gravir l’Ogre fu Doug Scott, qui, dans la descente, se cassa les deux chevilles, ce qui le força ainsi à retourner au camp de base, pris en pleine tempête.


9. Le mont Everest :

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La première place des sommets les plus hauts de la planète revient au mont Everest qui culmine à une altitude de 8 848 mètres. Il se situe dans la chaîne de montagnes de l’Himalaya sur la frontière entre le Népal et la Chine et fait, lui aussi, partie de la liste des « Sept Sommets ».

Un nombre impressionnant de personnes ont gravi la montagne la plus haute du monde, avec une moyenne de 50 personnes ou plus atteignant le sommet en moins d’une journée, mais le record date du mois de mars 2019 avec 885 personnes réussissant l’ascension, durant laquelle 11 perdirent la vie.

Le grand nombre de visiteurs de la montagne créant un engorgement, combiné à l’altitude extrême du mont Everest et à son climat difficile, font de celui-ci une destination périlleuse, même s’il est vrai et absolument certain que l’expérience n’en reste pas moins inoubliable.


10. Le Denali :

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Le sommet le plus élevé du continent nord-américain se situe en Alaska et se nomme le Denali (anciennement connu sous le nom de mont McKinley). Son altitude s’élève à 6 190 mètres.

La latitude particulièrement élevée de cette montagne rend l’atmosphère qui l’entoure beaucoup plus fine qu’un sommet d’une altitude équivalente près de l’Équateur, ce qui rend la pression sur ses hauteurs extrêmement basse et donc son niveau d’oxygène singulièrement bas. Chaque année, son altitude, son climat et les températures hostiles représentent un sérieux danger pour les alpinistes.

C’est en raison de ces particularités physiques et climatiques que l’ascension du Denali présente un taux de réussite de plus ou moins 50 %, et plus de 100 alpinistes perdirent la vie dans la tentative d’atteindre son sommet.


11. Le Fitz Roy :

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En Patagonie, sur la frontière entre l’Argentine et le Chili se trouve le mont Fritz Roy, également connu sous le nom de « Cerro Chaltén », qui culmine à une altitude de 3 405 mètres.

Le sommet de cette montagne est entouré de tous les côtés par des parois rocheuses extrêmement abruptes qui présentent des difficultés techniques qui ne sont pas négligeables lors de son ascension. C’est pour cette raison que le Fitz Roy a été considéré comme l’une des montagnes les plus périlleuse au monde pendant des décennies.

Encore aujourd’hui, le climat imprévisible de la région dans laquelle se situe cette montagne, ainsi que sa localisation isolée, la rendent incroyablement périlleuse à gravir. En conséquence, il n’y a qu’une seule et unique ascension réussie par an.


12. Le Siula Grande :

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Cette imposante montagne se situe dans les Andes péruviennes en Amérique du Sud et fait partie de la cordillère HuayHuash. Elle culmine à une altitude de 6 344 mètres, possède un sommet secondaire culminant à 6 260 mètres et possède des parois rocheuses sur les flancs sud et ouest.

La première ascension de cette montagne s’est déroulée en 1936 et fut entreprise par deux Allemands : Arnold Awerzger et Erwin Schneider, mais ce qui l’a vraiment rendue célèbre est le livre La Mort suspendue (dont le titre original est Touching the void) écrit par Joe Simpson et qui narre sa propre histoire et celle de son compagnon Simon Yates, qui tentèrent l’ascension du Siula Grande en 1985. Leur histoire inspira également la réalisation d’un film porté au grand écran sous le même titre.

Les deux alpinistes entreprirent l’ascension de la montagne par le flanc ouest, ce qui n’avait jamais été fait avant, ouvrant ainsi une nouvelle voie, mais surpris par le mauvais temps, ils décidèrent de redescendre par le flanc nord en suivant la toute première voie jamais ouverte, par les alpinistes Allemand en 1936.

La descente des deux Britanniques se transforma en véritable enfer lorsque Simpson fit une chute contre une paroi rocheuse, ce qui lui brisa une jambe. Yates fit de tout son possible pour tenter de sauver son ami en l’aidant à descendre après qu’ils se soient attachés à une corde, séparés par une cinquantaine de mètres.

Mais n’ayant aucune possibilité de se voir ou de s’entendre en raison du mauvais temps, Yates fut contraint de couper la corde qui les reliait pour sauver au moins sa propre vie, précipitant Simpson dans une crevasse après avoir été suspendu dans le vide d’un surplomb.

Bien que Yates, lui aussi, ait risqué sa vie, il réussit finalement à retourner au camp de base, dévoré par le remords d’avoir abandonné son ami, en proie à une mort certaine. À la grande surprise de tout le monde, Simpson, malgré une chute d’une centaine de mètres, avait également survécu et était parvenu à l’impossible en retournant au camp de base après avoir rampé pendant plus de trois jours.


13. Le mont Blanc :

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La deuxième entrée d’une montagne européenne dans la liste des montagnes les plus difficiles à gravir au monde est détenue par le mont Blanc, localisé dans le massif éponyme de la chaîne des Alpes, et s’étendant sur la frontière entre le département français de la Haute-Savoie et la région du Val d’Aoste, en Italie. Atteignant les 4 808 mètres d’altitude, il s’agit du sommet le plus haut du continent européen.

La toute première ascension du mont Blanc dans la chaîne des Alpes remonte à 1786 et fut réalisée par Jacques Balmat et Michel Paccard, ce qui signa la naissance de l’alpinisme moderne en offrant le nom de cette chaîne de montagnes à cette pratique.

Il s’agit de l’une des montagnes les plus fréquentées du monde, enregistrant environ 20 000 personnes par an. Mais c’est également l’une des montagnes comptant le plus de morts durant son ascension puisque l’on dénombre entre 6 000 et 8 000 décès au total, avec une estimation de 100 morts par an. Ces chiffres impressionnants sont dus à sa notoriété.

En revanche, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un endroit naturel et dangereux. Ainsi, n’est-elle pas dépourvue de risques, bien au contraire : les avalanches et les chutes de roches y sont plutôt fréquentes, hissant le mont Blanc au rang de montagne la plus meurtrière d’Europe.


Conclusion

Il existe évidemment d’autres sommets avec une altitude élevée, notamment ceux de la liste des sommets de plus de 8 000 mètres, qui sont au nombre de 14.

Dans une vie brève comme celle d’un être humain, les émotions intenses et l’adrénaline représentent le carburant favori des alpinistes les plus audacieux. Mais pour réussir une telle entreprise en toute sécurité, il faut s’armer de bravoure, d’intrépidité et de prudence, et surtout, ne jamais sous-estimer les éléments. Pour réussir une telle ascension, il faut être prêt et bien entraîné.

Si vous êtes un alpiniste chevronné et que les sensations fortes font partie intégrante de votre vie et de votre quotidien ou que vous avez toujours rêvé d’atteindre le sommet d’une de ces montagnes, nous vous souhaitons beaucoup de courage !

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à continuer de nous lire !

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Le Fast Hiking, qu’est ce que c’est ?

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Vous êtes passionnés d’excursion ? Dans ce cas, il est grand temps d’apprendre à connaître une nouvelle manière de marcher et qui s’appelle le fast hiking (également appelée la randonnée rapide) ! Il suffit de vous munir de vêtements techniques ultra légers et le tour sera joué.

Vous risqueriez même de trouver cela très amusant : profiter d’une demi-journée pour faire une mini excursion avec quelques dénivelés difficiles à parcourir. Voyons ensemble quels sont les bons conseils à suivre, afin de passer un excellent fast hiking.

Parlons un peu du fast hiking et abordons l’équipement nécessaire :

Que pensez-vous d’un nouveau mode d’entraînement à l’excursion et au trail running ? Une nouvelle façon très intéressante pour profiter encore et toujours plus, afin de vous échapper des sentiers balisés et du stress de votre vie quotidienne, sans trop vous encombrer.

Si vous vous adressez à des passionnés de la discipline, ils vous répondront sans conteste qu’ils ressentent une sensation de bonheur, presque de l’euphorie, comme s’ils avaient rejoint le paradis. En revanche, ce paradis est totalement atteignable, et par tout le monde, grâce à ce nouveau sport à la mode : le fast hiking.

D’autant plus qu’il y a un très grand nombre d’adeptes de la randonnée rapide, qui sont en train de revoir leur mode de penser l’excursion, justement, vers une façon plus rapide. Ils n’emportent avec eux qu’un sac à dos léger, des chaussures adaptées et des bâtons de marche. Cet équipement fondamental pour cette discipline est en mesure d’accompagner vos mouvements pour une excursion toujours plus athlétique.

Mais quel équipement précis devez-vous emmener ? Quel type de sac à dos ? Quel type de chaussures ? Nous allons aborder cela au cours de notre article : les chaussures qui sont le plus adaptées pour la randonnée rapide, ainsi que le type de sac à dos, qui devrait être confortable et léger, afin de ne pas vous gêner durant votre exercice du fast hiking.

En effet, vous aurez besoin d’un sac à dos qui ne vous gênera pas durant votre course, mais, au contraire, qui soit en mesure de suivre le rythme rapide de votre randonnée.

Pourquoi courir au beau milieu de la nature ?

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Cela va sans dire que le véritable avantage de cette nouvelle discipline est, très certainement, la sensation de liberté absolue, qui vous porte loin du stress de la vie de tous les jours ; et il n’y a rien de tel pour ce faire que d’aller courir une vingtaine de kilomètres en plein milieu de la nature en suivant des sentiers de montagnes plus ou moins difficiles.

Il vous suffira de prévoir le laps de temps vous passerez hors de chez vous et d’emmener un sac de couchage si vous décidez de passer plusieurs jours dehors pendant un week-end, par exemple.

Le facteur le plus important à retenir est certainement la nécessité de voyager léger, car ce sport est fait pour l’époque dans laquelle nous vivons : nous n’avons plus beaucoup de temps à consacrer hors de chez nous, mais nous avons tout de même l’envie et le besoin de nous couper du stress de la vie quotidienne, qui peut nous rendre fous.

Évidemment, pour pratiquer un tel sport, il faut être en bonne forme physique, c’est crucial ; car nous parlons de marche et de course dans un laps de temps relativement bref, et donc, il n’est pas question de traînasser dans les buissons ou de prendre une pause pour regarder les écureuils ramasser des noisettes. Cette discipline est beaucoup plus palpitante, mais aussi très difficile pour ceux qui ne sont pas très agiles ou qui n’ont pas un cardio suffisamment entraîné.

Il faut être conscient qu’un expert de la randonnée rapide peut parcourir jusqu’à une vingtaine de kilomètres en courant, en une seule journée, grâce à un bon entraînement et un équipement léger.

Les coureurs de trail l’ont bien compris : il n’est possible de parcourir cette distance en courant que grâce à un excellent entraînement et des vêtements de sport légers.

Par exemple, l’Irlandais Matthew Hazley a parcouru plus de 12 000 kilomètres en 239 jours ! Son sac à dos pesait moins de 4 kilos, ce qui lui a permis de marcher et de courir pendant plus de 14 heures par jour.

Il est évident que nous avons choisi un cas extrême, voire unique. Il n’est pas question ici de marcher ou de courir pendant 14 heures par jour, mais même les professionnels savent qu’un sac à dos léger permet de mieux courir, et surtout, de courir plus longtemps.

Pour pratiquer cette activité, il n’est point nécessaire d’avoir autant l’esprit de compétition, ou de déborder d’ambition, car ce n’est pas obligatoire d’aller passer plusieurs mois dans la nature en courant parmi les sentiers sauvages à chaque fois que vous avez besoin d’un bol d’air. Non, le fast hiking peut se révéler plus subtil.

Il peut vous apporter la joie de vous déplacer librement, tout en étant très rapide, pour élargir votre champ d’horizon grâce aux merveilles de la nature qui vous entourent. Vous pouvez tout à fait pratiquer le fast hiking dans une forêt ou sur une montagne proche de chez vous et que vous connaissez bien.

De cette pratique, peut se dégager un immense plaisir ; et se déplacer à un rythme intense permet de voir et de ressentir plus de choses, en complète autonomie et en totale symbiose avec la nature.

Par où commencer ?

L’état d’esprit. Il est évident que si vous avez l’intention de passer la nuit dehors et que vous souhaitez marcher pour quelques jours à une vitesse soutenue, il sera bon pour vous de choisir des sentiers qui ne sont pas particulièrement difficiles, surtout si c’est la première fois que vous le faites, même si vous avez fait un peu de sport en salle.

Il n’est pas non plus nécessaire de faire un marathon, cela est plus que clair. Cette discipline se voue plus à un voyage intérieur qui ne doit, en aucun cas, être assimilée à une corvée, surtout si vous n’êtes pas habitué à parcourir de grandes distances. Ou que vous ne courez que très rarement.

En effet, il ne faut pas oublier qu’un entraînement adapté et sérieux est nécessaire pour pouvoir pratiquer cette discipline, et qu’il ne faut jamais partir seul la toute première fois : emmenez un ami avec vous, encore mieux s’il est, lui aussi, adepte de cette activité sportive.

Si vous deviez éprouver des difficultés lors de votre randonnée rapide, votre ami pourrait être en mesure de vous apporter de l’aide et un soutien moral. N’oubliez pas non plus que si vous partez seul, la règle d’or est de prévenir au minima un de vos de proches et de lui donner votre localisation.

Que faut-il apporter ?

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À partir du moment où vous aurez décidé que vous voulez commencer le fast hiking, il faudra, comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, améliorer votre résistance physique, votre cardio et la musculature de vos jambes ; ainsi vaut-il mieux passer quelques mois à vous préparer dans une salle de sport, par exemple.

Nous vous avons également fait part du fait que l’équipement que vous emporterez fait toute la différence dans ce type de pratique sportive : il doit être le moins lourd et le moins encombrant possible.

Heureusement, les matériaux et les technologies qui sont désormais mis à votre disposition, font en sorte que les équipements mis en vente sur le marché soient toujours plus adaptés à la pratique de la randonnée rapide. Ils sont conçus pour une activité résolument intense et ils sont généralement respirants, légers et compacts.

En effet, les sacs à dos prévus pour le fast hiking sont ultra légers, ne possèdent pas un volume trop élevé et arborent un dossier qui facilite la ventilation de votre dos pour ne pas générer trop d’humidité ou de transpiration.

En outre, le sac à dos pour fast hiking, ne nécessite pas de bretelles rembourrées ou de sangles encombrantes. L’important est qu’il soit le plus proche possible de votre corps, pour vous accorder une bonne liberté de mouvements et une excellente dynamique.

Les bâtons de marche en carbone pour l’équilibre, qui ne sont pas indispensables pour une excursion normale, le deviennent dans le cas du speed hiking, car ils réduisent fortement l’effort imposé à vos membres inférieurs.

Les chaussures représentent un autre équipement essentiel qui devrait tout de suite vous venir à l’esprit quand vous pensez à la randonnée rapide. Celles qui sont adaptées à cette discipline sont très similaires à celles de running extrême, mais elles se distinguent par leur légèreté.

Elles doivent être en mesure d’amortir l’appui de votre pied sur le sol et de le protéger des forts impacts qui pourraient être provoqués par des possibles obstacles. Vous pouvez également penser à acquérir des chaussures avec pare-pierre pour préserver vos orteils. Celles-ci ne sont pas plus lourdes qu’une autre paire.

Côté tenue, il faut réfléchir en couches : les vêtements doivent être très légers, coupe-vent et adaptables à tous les types de climats qui peuvent s’instaurer en une seule journée en montagne.

En effet, il suffit de quelques fermetures à glissière supplémentaires pour retirer rapidement une couche de vêtement dans le cas où vous avez trop chaud, ou bien pour enfiler une couche en plus, en cas de pluie ou de froid.

Le fast hiking est une discipline difficile et exigeante, capable d’offrir un sentiment de liberté infini et qui est en mesure d’améliorer votre système cardiovasculaire, si vous en tirez le meilleur parti.

Pour pratiquer cette discipline, il vous faudra donc un bon entraînement. Mais grâce au sport préparatoire et préventif (en salle, par exemple), vous serez capables d’améliorer votre santé de manière exponentielle en plus d’exercer un sport à l’air libre, en totale communion avec la nature ; ce qui est un véritable cadeau pour soulager le stress et la nervosité.

Afin de trouver plus d’informations ou de conseils dispensés par des spécialistes, n’hésitez pas à vous rendre sur des forums en ligne, généralement tenus par des passionnés ou, rendez-vous dans votre magasin de sport le plus proche et demandez consei

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